(Minghui.org) Je garde toujours à l'esprit qu'un pratiquant de Falun Gong doit transformer le danger en sécurité, quand il traverse épreuves et adversité. Aussi longtemps que le pratiquant maintient une pensée droite et des actions droites, les choses seront exactement comme le Maître l'a dit :
« Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ! » (Zhuan Falun)
Arrêtée à la gare ferroviaire
Lors des journées « Balayage des tombes », je projetais de retourner dans ma ville natale afin de procéder à une cérémonie à la mémoire de mes défunts parents.
J'ai apporté avec moi des documents de clarification de la vérité pour mon plus jeune frère, ma plus jeune sœur, mon neveu et ma nièce.
Quand on a vérifié mon billet et ma carte d'identité à la gare, on m'a informée que j'étais sur une liste noire à cause de ma pratique du Falun Gong. J'ai été arrêtée et mes documents de clarification de la vérité, mes billets de banque sur lesquels des informations concernant le Falun Gong étaient inscrites, et mon MP3 ont tous été confisqués.
Les agents de police de la gare sont allés chez moi et ils ont tout saccagé. Ils ont confisqué mes livres de Falun Gong, mes amulettes et les photos de Maître Li, le fondateur de la pratique du Falun Gong.
J'ai été détenu à la gare pendant un jour et une nuit. La police m'interrogeait à tour de rôle. J'ai protesté contre l'interrogatoire illégale en restant silencieuse. Mais je leur ai dit : « Je ne suis pas coupable. C'est vous qui commettez des crimes. Nous les pratiquants, nous essayons simplement d'être de bonnes personnes. »
Ils m'ont donné ordre de signer la transcription de l'interrogatoire, bien que je n'avais rien dit. J'ai refusé et j'ai dit « Ce qui est écrit dans ce document est faux, donc je ne le signerai pas. Je n'ai pas violé la loi. Vous persécutez une bonne personne. »
À la fin, les agents m'ont libérée, m'ont ramenée chez moi et ont donné ordre aux fonctionnaires locaux de me mettre en résidence surveillée. Ils ont transféré mon dossier vers une autre poste de police.
La police viole la loi
Aucun des policiers de la poste locale n'est venu chez moi, mais Jiang, un policier de la gare ferroviaire me harcelait de temps en temps. Il a d'abord pris contact avec mon lieu de travail et ensuite, il est venu chez moi m'interroger, accompagné par un de mes supérieurs hiérarchiques. Ils ont aussi répandu des rumeurs sur mon lieu de travail auprès des directeurs et des employés. Il en est résulté que plusieurs d'entre eux n'osaient pas me contacter et n'écoutaient mes explications à propos du Falun Gong qu'avec réticence.
Enfin, quand un directeur adjoint de mon lieu de travail a posé des questions sur les billets de banque je lui ai dit : « Nous sommes persécutés par le Parti communiste chinois (PCC) qui contrôle les média chinois et trompe le peuple chinois.Nous n'avons pas le moyen de faire entendre notre voix. C'est une des façons bien limitées que nous utilisons pour dire les faits aux gens. »
Ceci était une excellente occasion pour parler des soi-disant auto-immolations place Tiananmen, de la pierre naturelle de la province du Guizhou sur laquelle sont gravés les six idéogrammes chinois « Le Parti communiste chinois mourra », du fait que le Falun Gong est pratiqué dans plus de 100 pays et de bien d'autres choses encore.
J'ai parlé de l'article 35 de la Constitution chinoise qui garantit « la liberté de parole, la liberté de la presse » et je leur ai dit que je ne faisais qu'exercer mes droits légaux.
J'ai dit « C'est vous qui violez la loi. »
Tous les policiers ont compris sauf Jiang. Il a néanmoins convenu qu'il avait lu les documents confisqués. Alors, je lui ai demandé « Alors, comment se fait-il que vous persécutiez encore les pratiquants de Falun Gong ? » Il n'a pas pu me répondre.
Harcelée par le parquet
Le 20 décembre 2015, deux fonctionnaires de la section des poursuites judiciaires publiques du parquet des transports ferroviaires de Nanjin sont venues chez moi. Ces femmes m'ont dit que des policiers du poste de police des chemins de fer de Nanning avaient soumis mon dossier au parquet. Elles ont montré un avis concernant ma libération de détention, et un autre où il était question de confier à des défenseurs le soin de demander de l'assistance légale de ma part. J'ai refusé de signer.
Des fonctionnaires du parquet venaient souvent à la maison m'interroger. J'ai refusé de répondre aux questions mais en revanche, je leur ai raconté les faits concernant le Falun Gong et leur ai demandé d'arrêter de persécuter les pratiquants.
J'ai fait en sorte qu'ils comprennent que quand un policier arrête un pratiquant, il commet un crime contre le Falun Gong. Je lui ai dit aussi qu'un policier qui n'arrêterait pas de participer à la persécution, lui ou elle serait poursuivi en justice quand le PCC perdra le pouvoir.
La coopération entre pratiquants assure des résultats.
Avec l'aide des pratiquants locaux, le site Internet Minghui a publié mon histoire. Des compagnons de cultivation du monde entier ont téléphoné au parquet, ont expliqué la vérité sur le Falun Gong et ont demandé que l'on mette fin à la persécution.
Les pratiquants locaux ont aussi envoyé des courriers au parquet et ont émis la pensée droite plus souvent afin d'éliminer toute interférence.
Le policier Jiang m'a dit : « Vos compagnons de cultivation doivent arrêter de téléphoner au parquet. »
Mon avocat m'a dit : « Les fonctionnaires du parquet ont peur de recevoir des appels téléphoniques des pratiquants de l'étranger. »
Le 3 février 2016, à peu près six fonctionnaires du parquet des transports ferroviaires sont venus m'interroger chez moi. Je leur ai demandé de me montrer leur carte d'identité, et ils l'ont fait.
Ils ont apporté avec eux une pile de documents de clarification de la vérité en disant que c'était la « preuve ».
Je leur ai répondu : « Bien que je portais beaucoup de documents avec moi, je ne violais pas la loi. Je ne faisais qu'exercer mes droits légaux, ce qui est protégé par la Constitution. En fait, ces documents ne sont que des preuves de vos actions perverses. Ils parlent tous de la manière dont le régime de Jiang Zemin persécute les pratiquants. »
J'ai montré un exemplaire de la Constitution à Yao, la directrice de la section des poursuites judiciaires. Elle n'a rien dit. À ce moment là, j'ai ressenti un grande vertige et mon mari a constaté que j'avais une tension artérielle élevée. Les fonctionnaires sont devenus soucieux et ils sont partis.
L'après-midi, deux fonctionnaires femmes sont revenues. Ma belle-fille leur a dit « Vous venez tous les deux jours nous déranger. Quelle loi est-ce que cette dame de 60 ans a violée ? Nous avons aussi une grand-mère âgée alitée qui a besoin de ses soins. Si vous revenez encore une fois, je ne serai plus polie avec vous. »
Les pratiquants locaux envoyaient régulièrement de mes nouvelles au site Minghui. Les compagnons de cultivation continuaient à faire des appels au parquet et aux postes de police. Dans le même temps on leur envoyait des courriers contenant des documents de clarification de la vérité. Ces actions combinées ont grandement dissuadé les fonctionnaires de persister avec les poursuites judiciaires.
Des pratiquants de ma région ont rallongé le temps de l'émission de la pensée droite. Quant à moi, j'ai émis la pensée droite quatre fois de plus par jour.
L'inculpation est retirée
Le 15 juin 2016, Yao, la directrice de la section des poursuites judiciaires m'a avisée que je devais me rendre le lendemain au parquet. Ils ont soutenu qu'ils allaient me communiquer l'état de mon dossier. Mon mari et moi sommes allés au parquet et on nous a dit que je ne serais pas inculpée.
La décision finale déclare : « Après enquêtes et inspections supplémentaires, le parquet est d'avis que le crime invoqué par le poste de police de la gare de Nanning est insuffisant et des preuves pertinentes manquent. Cette affaire, telle que présentée n'est pas acceptée, donc nous recommandons le rejet de cette affaire. »
Cette lettre montre que les fonctionnaires du parquet connaissaient les faits concernant le Falun Gong et qu'ils ont changé leurs notions. Ils avaient renvoyé l'affaire deux fois au poste de police, et avaient remis à plus tard le moment de l'inculpation. Au final, ils ont refusé de traiter l'affaire.
Pendant tout le temps où mon affaire était en attente, j'ai cherché à l'intérieur. J'ai trouvé de nombreux attachements, y compris me faire valoir, être incapable d'accepter la critique, me valider moi-même, de la jalousie, me plaindre et de la haine. Je continuerais de chercher à l'intérieur, d'éliminer tous mes attachements et de faire face à la persécution avec droiture.
Traduit de l'anglais en France
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