Une jeune pratiquante : J'aurais dû mieux faire

(Minghui.org) Le temps qui reste pour la période de rectification de Fa est très limité, mais je ne l'ai pas chéri et n'ai pas mis à profit le temps précieux que le Maître m'a offert. J'aimerais partager quelques expériences récentes de ma cultivation avec les compagnons de cultivation.

Pas besoin de m'expliquer parce que le Maître me voit

Un jour, j'ai demandé par téléphone à mon père, qui est non-pratiquant, de me trouver une chose dont j'avais besoin de toute urgence. Je lui ai demandé de le chercher chez lui. Par la suite, je me suis plainte à ma mère, qui est pratiquante, que je me sentais lésée. À ma surprise, elle a rapidement détourné la conversation et a commencé à me blâmer. Avant de raccrocher, elle a dit : « Ton père a fouillé partout et ne l'a pas trouvé. Que veux-tu de plus de sa part ? »

Des larmes ont coulé sur mes joues quand j'ai raccroché le téléphone. En pensée, j'ai continué à discuter avec elle : « Vous avez fait deux erreurs. Tout d'abord, Papa m'a dit qu'il avait regardé partout sauf à une dernière place. Et c'est probablement là que la chose était en fait. Deuxièmement, comme j'avais besoin de cette chose de toute urgence, j'ai décidé d'aller en acheter un nouveau. C'est Papa qui avait insisté d'épargner de l'argent et de le chercher lui-même. Voilà l'origine de notre dispute en premier lieu. »

Je ne pouvais pas comprendre pourquoi ma mère, ma compagne de cultivation, ne voyait pas le bien et le mal dans cette affaire. Le ressentiment et les griefs ont continué à bouillonner dans mon esprit. La semaine suivante, même si je suis venue comme toujours rendre visite à mes parents, j'ai été laconique et je n'ai échangé aucune plaisanterie avec eux. J'ai réalisé que c'était le moment d'élever mon xinxing.

Auparavant, je reconnaissais rarement mes erreurs. Généralement, je raisonnais : « Cette fois, ce n'est pas vraiment ma faute. Peut-être que la prochaine fois je regarderai à l'intérieur. » C'est ainsi que j'ai développé l'habitude de regarder les lacunes des autres.

Comme j'y réfléchissais, un autre incident m'est venu à l'esprit. Habituellement, je déjeunais à la salle à manger de mon école. Un jour, alors que j'étais sortie de la salle après l'achat de mon déjeuner, le vendeur ne m'a pas laissée partir parce qu'il avait oublié que je l'avais déjà payé et il a insisté que je paye à nouveau.

J'étais furieuse et j'ai pensé : « Cela ne me fait rien de payer un yuan de plus. Mais si je payais, cela ne signifierait-il pas que j'avoue que j'ai tenté de partir sans payer ? » En fin de compte, mon argument a gagné, mais, par la suite, j'étais désolée. Rétrospectivement, j'ai ri de moi-même : « Pourquoi dois-je toujours faire mes preuves devant les autres ? Le Maître me voit. N'est-ce pas tout ce dont j'ai besoin ? »

Je me suis rendue compte que j'avais un attachement obstiné à faire mes preuves et à corriger toute erreur que je percevais contre moi. J'étais déterminée à me contrôler cette fois-ci et à ne pas recourir à des explications. Le Maître nous a enseigné :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

Bien que j'étais déterminée, les sentiments négatifs de ressentiment et d'indignation continuaient à surgir dès que j'étais assise pour faire les exercices. J'avais l'impression que mon fort attachement allait m'amener face à ma mère et que nous aurions ensuite une discussion animée. Je me suis rappelée l'enseignement du Maître :

« N'argumentez pas quand d'autres insistent et argumentent

Chercher la cause à l’intérieur c'est le xiulian

Plus on explique, plus le cœur devient lourd

En étant franc et ouvert, sans attachement, apparaît la clairvoyance » (« N’argumentez pas » Hong Yin III)

Quand j'ai fait vraiment un effort pour suivre les enseignements du Maître, tout s'est soudainement calmé comme si rien ne s'était passé. L'atmosphère dans ma famille est redevenue harmonieuse. Mes parents et moi n'avons plus amené de dispute.

Je savais que j'aurais dû écouter le Maître depuis longtemps. Aucune indignation n'est trop dure à avaler. Le vrai et le faux aux yeux d'une personne ordinaire n'est pas digne des préoccupations d'un pratiquant. C'est primordial d'abandonner nos attachements dans la cultivation.

Que demander de plus, autre que du temps

En tant que pratiquants, nous savons tous que nous ne devrions pas nous engager dans la spéculation boursière. Le Maître nous a enseigné :

« Des gens qui ont fait la spéculation boursière ont ruiné l'argent de toute la famille, sais-tu ce qu'ils ont ressenti ? Un pratiquant ne doit absolument pas faire cela, sinon avec ce coeur comment peux-tu encore cultiver ? » (Répondre aux questions après l'Enseignement du Fa à Jinan, tiré du Zhuan Falun Fajie - le Fa de Zhuan Falun expliqué)

Cependant, dans une situation inhabituelle, je m'y suis impliquée. Voilà ce qui s'est passé.

Mon mari et moi avions de l'argent supplémentaire à disposition et nous avons décidé de le mettre de côté pour les besoins futurs. Entre les certificats de dépôt réguliers à 3 % d'intérêt annuel et investir dans divers autres produits financiers à environ 4 % de gain annuel, j'ai choisi cette dernière façon pour un plus grand gain afin de compenser l'inflation du yuan.

À ce moment, je n'ai pas réalisé que mon attachement au gain personnel me créerait des problèmes. Le Maître a dit :

« Tous les attachements, tant que vous en avez, devront être érodés en toutes sortes d’occasions. On vous fera trébucher et à travers cela vous comprendrez la Voie, c’est ainsi que vous avancerez dans votre cultivation et votre pratique. » (Zhuan Falun)

Notre conseiller financier a investi notre argent dans certains fonds qui contenaient des actions bien que je lui eus spécifiquement dit de ne pas toucher aux actions. Quand j'ai appris comment il avait investi notre argent, j'ai été stupéfaite. Mais nous n'avons pas réussi à retirer l'argent et nous avons dû attendre que les fonds arrivent à échéance.

Comme ces fonds étaient en actions, j'ai surveillé constamment le cours des actions, cela a eu un impact négatif sur mon étude du Fa et mes exercices quotidiens. Mon expérience a vraiment fait écho à ce que le Maître nous a enseigné :

« ...cela veut dire que vous regardez la fluctuation des prix chaque jour et que votre cœur est tiré en haut ou en bas en accompagnant les prix. (Le public rit) Comment pourriez-vous cultiver et pratiquer alors ? Vous ne pourriez pas. Comment pourriez-vous cultiver et pratiquer avec le cœur complètement fixé sur vos actions ? » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005 »)

Je savais que ma mentalité n'était pas juste et je me suis agenouillée devant l'image du Maître : « Maître, je me suis trompée. J'ai été trompée à cause de mon attachement au gain personnel. Ce n'est pas fortuit. Je chercherai profondément en moi mes attachements et je me débarrasserai de tous les fonds impliquant une spéculation boursière une fois que ce sera possible. En attendant, je vais arrêter de regarder les fluctuations des prix. Tout ce que j'ai est venu du Maître. Et je laisserai tout selon l'arrangement du Maître. »

En regardant à l'intérieur, j'ai trouvé mon attachement à l'argent et au gain personnel, alors que j'avais cru qu'ils étaient éliminés. Bien que je n'aspire pas à devenir millionnaire, j'apprécie d'avoir un niveau de vie élevé. Alors que je n'hésite pas à donner de l'argent aux mendiants dans la rue, j'aime acheter des choses en soldes et lorsqu'il y a des petits défauts dans les produits, je demande un rabais ou une autre compensation.

Bien que j'aie montré du respect et aidé nos parents de part et d'autre, ce n'était pas vraiment volontaire et de mon propre gré quand il s'agissait de ma belle-mère. Bien que je comprenais que les ressources financières des pratiquants étaient destinées à l'usage de Dafa, je me mettais en valeur et je sentais même de temps en temps l'esprit de compétition quand il s'agissait de la richesse personnelle.

Un autre incident récent m'est aussi venu à l'esprit. Nous avons acheté un nouvel appartement et avons trouvé quelques problèmes de construction. J'ai joint nos voisins, décidée à protester et réclamer une compensation de la société de construction. J'ai agi avec un fort attachement au gain personnel sous prétexte de protéger les droits du consommateur.

Dans les temps anciens, les pratiquants devaient vivre dans des grottes éloignées et abandonner leur vie ordinaire. Aujourd'hui, je profite de plusieurs résidences, mais je n'étais toujours pas satisfaite et je m'énervais quand il y avait une légère baisse de qualité du produit. Quel contraste ! De toute évidence, je n'ai pas considéré tout ce qui se passait dans ma vie comme faisant partie de mon précieux environnement de cultivation.

Je savais que j'avais déçu le Maître. Aussi longtemps que je peux me souvenir, tout au long de ma vie, j'ai senti une force spéciale qui me protégeait. Après que j'ai commencé à pratiquer Dafa, le Maître m'avait beaucoup donné, y compris un environnement confortable d'étude du Fa, une parfaite santé, une famille qui a créé très peu d'interférences dans ma pratique de Dafa, et des projets de Dafa qui convenaient à ma situation et à mes capacités.

Le Maître était préoccupé par ma cultivation et il a arrangé que je prenne la responsabilité de produire des documents clarifiant la vérité pour mon groupe local. Dans le temps actuel de la rectification de Fa, que puis-je demander de plus, autre que davantage de temps pour sauver plus de gens ? Je savais que j'avais vraiment tort de faire un investissement impliquant la spéculation en bourse.

Alors que j'écris cet article, il y a quelques semaines, j'ai pu retirer les fonds. Mon conseiller financier et mon mari se sont efforcés de me persuader de laisser les fonds intacts et de les garder plus longtemps pour en tirer un plus grand bénéfice. Je ne suis pas du tout tentée par le gain éventuel et suis restée ferme dans ma décision de m'en défaire, car je sais que je dois suivre l'enseignement et l'arrangement du Maître.

Se souvenir des bonnes actions et des vertus d'autrui

J'ai lu récemment un article d'échange d'expériences d'un pratiquant et cela m'a profondément émue. L'auteur a parlé de la façon dont il estimait que l'Authenticité était relativement plus facile à réaliser que la Bienveillance et la Tolérance. Il a alors demandé que le Maître donne un autre exemple. Ainsi, le Maître lui a révélé une scène historique.

Dans la Chine ancienne, deux frères se battaient côte à côte sur le champ de bataille. Le frère cadet a écrit les fautes et les faiblesses de son aîné, mais il a gravé dans la pierre les bonnes actions et les vertus de son frère. Par conséquent, le frère cadet a immortalisé le bon côté de son frère, cela a contribué de façon décisive à leur effort commun en luttant contre l'ennemi et ils ont finalement remporté la bataille.

Par cet exemple, j'ai réalisé que lorsque nous gardons toujours à l'esprit les mérites et les vertus d'autrui, nous serons naturellement compatissants. À notre tour, nous nous comporterons aussi selon le principe de Tolérance. En passant en revue avec soin les bonnes actions et les vertus de mon mari, de ma belle-mère, de mes collègues, de mes parents et de mes amis, mon cœur est devenu léger et joyeux. Les nombreux fardeaux de sentiments pénibles du passé ont été supprimés. J'ai pris tout cela si sérieusement que même quand j'étais endormie, je continuais à y penser. Un jour que je me suis réveillée, l'enseignement du Maître a résonné à mon oreille,

« Ce gong transforme votre De en gong qui va grandir en spirale. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Je devrais avoir mieux fait pour répondre à la haute exigence du Maître

Je voudrais décrire une scène d'un rêve que j'ai fait il y a quelques jours. Dans mon rêve, je passais un examen. L'examen portait sur la peinture à l'aquarelle et la sculpture sur l'argile.

Une fois l'examen commencé, le surveillant a ordonné aux candidats de commencer d'abord le croquis, puis d'utiliser les couleurs à droite sur le croquis. J'avais des doutes dans mon esprit et je me suis dit : « Est-ce que le papier ne devrait pas être monté dans un cadre avant de colorier ? »

D'autres candidats m'ont dit : « Fais seulement ce qu'on t'a dit. » Comme j'hésitais, le temps passait et mes collègues candidats avaient terminé la moitié de leurs peintures alors que je venais tout juste de commencer. En fin de compte, j'ai dû me dépêcher et j'ai achevé ma peinture à la hâte avant de la remettre. Le surveillant m'a vue me dépêcher et m'a encouragée : « Le sujet suivant de sculpture arrive. Vous avez encore une chance de bien faire. » J'ai acquiescé.

Durant la session suivante, j'ai regardé les argiles colorées en face de moi et je n'avais aucune idée par où commencer. Alors, j'ai regardé autour de moi pour voir ce que les autres faisaient. Le surveillant était inquiet et m'a recommandé : « Vous devez vous dépêcher. »

J'ai répondu : « Ne me pressez pas. Permettez-moi d'abord de voir ce que les autres font. » Ainsi, la moitié du temps s'est écoulée. Sous les pressions répétées du surveillant, j'ai finalement commencé ma sculpture. Mais c'était trop tard et je n'arrivais pas à terminer dans le temps imparti. J'ai supplié le surveillant : « Je n'ai de nouveau pas eu assez de temps. Puis-je avoir un peu plus de temps ? » Le surveillant m'a dit avec sérieux : « Vous pouvez avoir un peu plus de temps, mais pas beaucoup. Vous devez vous dépêcher. »

Après l'examen, le surveillant a choisi spécialement mon travail pour l'examiner. Il a désigné mon travail, a secoué la tête et a dit : « Comment pouvez-vous faire si mal ! Vous auriez dû faire mieux. » J'étais extrêmement triste et en même temps je sentais la grande attente et le désappointement du surveillant. Je répétais encore et encore : « J'étais si pressée. Je n'avais pas assez de temps. Je ne ferai pas de cette façon la prochaine fois. » Mais il n'y a pas eu de prochaine fois et je me suis réveillée de mon rêve.

Je sais que le Maître m'indiquait que tout ce qu'il nous demandait de faire était destiné à aider à établir notre vertu et à remplir nos mondes. Pourtant, j'ai vu cela avec une mentalité humaine. Si cela correspondait à mes conceptions humaines, je le faisais ; et même alors, je le faisais selon des méthodes ordinaires, perdant du temps précieux et causant des pertes à la rectification de Fa. Comme le Maître m'a poussée plusieurs fois et a prolongé le temps pour moi, j'ai continué à prendre du retard et à ne pas chérir les encouragements et les attentes du Maître.

Ce sont mes récentes expériences de cultivation et ma compréhension. Je les ai écrites en partie pour me rappeler de ne pas les oublier et de corriger mes erreurs en temps opportun. Chaque test est une occasion que le Maître a créée pour nous et c'est pour notre élévation. S'il est manqué, le test ne reviendra pas. Par conséquent, chérir les arrangements du Maître, c'est aussi chérir les opportunités dans notre propre cultivation.

Compagnons de cultivation, s'il vous plaît, indiquez gentiment tout ce qui n'est pas approprié.

Traduit de l'anglais en Suisse