Réflexions après avoir assisté à la conférence de partage d'expériences de 2016 à Taïwan

(Minghui.org) Chaque fois que j'assiste à la Conférence annuelle de partage d'expériences à Taïwan, je rencontre des défis qui se révèlent être des occasions de m'élever. Le Maître a écrit dans : « Mots de félicitations au Fahui européen » :

« Notre Fahui est le xiulian. Pour un pratiquant, cultiver c’est se cultiver soi-même. La pression venant de l’extérieur sur les disciples de Dafa est une épreuve et une opportunité d’avancer avec diligence ; le conflit ou la pression venant de l’intérieur des disciples de Dafa est également une épreuve et une opportunité d’avancer avec diligence. À part le Maître, chacun de vous est un pratiquant. Bien faire ou ne pas bien faire est une manifestation de votre état de xiulian, il n’y a personne qui en soit exempté. »

Prendre le bus de location pour aller à la conférence

Plusieurs bus ont été loués pour acheminer les pratiquants de notre région vers le lieu de la conférence. À la dernière minute, on m'a dit de prendre un autre bus parce qu'il n'y avait pas assez de personnes pour partager les frais de location pour ce bus-là. Sur le moment, je n'y ai pas pris garde. Alors que nous approchions du deuxième arrêt, on m'a fait retourner dans le bus que je devais prendre au début. Je n'arrivais pas à m'empêcher de penser « Il y a tellement de gens dans ce bus, ils ont dû payer bien moins cher que moi. » J'ai vu mon fort attachement à l'argent et à la suspicion et j'ai émis tout de suite la pensée droite pour l'éliminer. Je me suis rendu compte plus tard que les pratiquants dans ce bus avaient payé leur trajet plus cher que moi et j'ai eu honte de moi.

Former de grands caractères et dessins

Avant la conférence, je savais que j'allais participer à la formation de grands caractères en extérieur, j'ai donc préparé des vêtements pour un temps frais. Mais à ma grande surprise, il faisait très chaud. En attendant d'arriver à l'endroit où je devais me situer, j'ai commencé à transpirer beaucoup et je suis devenue un peu anxieuse. Je suis allée aux toilettes et j'ai essayé d'enlever les vêtements en trop. C'était en fait encore pire parce que comme ça, mes bras étaient exposés au soleil. J'ai dû remettre mes vêtements.

À l'instant où les paroles du Maître me sont venues à l'esprit :

« Si on peut renoncer à cet attachement, la substance en elle-même n’a aucun effet, ce qui perturbe vraiment les gens, c’est l’attachement », (Zhuan Falun)

j'ai soudain ressenti une brise fraîche. Je savais que comme pratiquante, je ne devais pas tomber dans une pensée ordinaire quand il s'agit de défis physiques.

En cherchant mon bus, j'ai vu beaucoup de touristes venus de Chine. Je suis allée leur parler de la persécution. Ils semblaient nerveux quand ils m'ont entendu dire « Falun Gong ». Je ne pouvais m'empêcher de penser que le régime chinois avait complètement empoisonné ces personnes avec sa propagande contre le Falun Gong. Ils étaient influencés par la propagande alors même qu'ils voyaient un tel nombre de pratiquants participer librement à des activités à Taïwan. Voila une des raisons pour laquelle il nous est si difficile de les sauver.

Il a commencé à pleuvoir et je me suis abritée sous un auvent en compagnie de plusieurs touristes chinois. Je leur ai parlé de la persécution et une femme m'a fait un signe d'approbation en levant son pouce. Je lui ai dit alors l'importance de démissionner du PCC. Elle a accepté volontiers de démissionner de la Ligue de la jeunesse communiste avec le pseudonyme que je lui ai donné.

Ensuite plusieurs hommes se sont approchés, voulant entendre ce que je disais, mais on m'a téléphoné pour me dire que tout le monde dans le bus m'attendait. Je ne voulais pas faire attendre les pratiquants, mais je ressentais l'urgence qu'il y avait à sauver ces chinois.

L'un des hommes m'a demandé si le Falun Gong que je pratiquais était le même que celui pratiqué en Chine. Je lui ai répondu que le Falun Gong est pratiqué dans le monde entier et qu'ils devraient être fiers qu'une pratique aussi merveilleuse soit née en Chine

« Il est étrange, n'est-ce pas, qu'une pratique aussi populaire soit interdite en Chine » ai-je commenté. Je savais que le Maître m'aidait, parce qu'un pratiquant est apparu à ce moment précis, tenant des documents d'information qui expliquaient l'importance de démissionner du PCC. Alors que le pratiquant leur expliquait patiemment ce qui se passait avec la persécution, je suis partie prendre mon bus. J'espère vraiment que leur voyage à Taïwan les a aidés à comprendre la vérité et à être sauvés.

La conférence de partage d'expériences

Le Maître a envoyé des mots de félicitations aux pratiquants qui assistaient à la conférence :

« Cependant, peu importe l'environnement dans lequel on se trouve, les exigences sont les mêmes vis-à-vis d'un pratiquant. Le xiulian c'est cultiver le cœur de la personne, c'est se cultiver soi-même, lorsqu'on rencontre des problèmes, des conflits, des difficultés et des traitements injustes, on peut encore chercher la cause en soi et regarder à l'intérieur de soi, c'est ça le véritable xiulian, seulement ainsi on peut s'élever sans cesse, seulement ainsi on peut avancer droit sur le chemin du xiulian, seulement ainsi on peut aller vers la plénitude parfaite ! » (« Mots de félicitations au Fahui de Taïwan », 28 11 2016)

J'ai été émue aux larmes par ce message. J'avais honte, je sentais que je n'avait pas bien fait dans ce que j'étais sensé faire. Le Maître nous a appris cette pratique magnifique sans rien demander en retour. Il veut seulement que nous saisissions cette occasion sans précédent afin de nous cultiver et de sauver les gens.

Mon cœur a été touché profondément en écoutant les pratiquants qui ont parlé pendant la conférence. En entendant à quel point d'autres pratiquants ont travaillé pour mémoriser le Zhuan Falun, j'ai vu comment je pourrais être plus diligente dans mes propres efforts pour faire de même.

J'ai aussi pris conscience du danger qu'il y a à entretenir une notion humaine. Cela pourrait nous conduire à renoncer à la pratique si nous ne le voyons pas. Il y avait un pratiquant qui détenait un rôle de premier plan dans un projet de clarification de la vérité. Un jour, on l'a enlevé de cette position et à place, il a été chargé de la préparation des repas. Il n'arrivait pas à accepter le changement et a même songé à renoncer à la pratique. Plus tard, il a vu comment il laissait ses notions humaines s'installer dans son esprit et comment il laissait les forces anciennes exploiter ses failles. Ayant reprit son calme et cherché à l'intérieur, il a pu éliminer l'interférence et retourner sur le bon chemin.

« Pourquoi êtes-vous si bonne ? » - Une histoire concernant ma cultivation

Un jour mon mari et moi sommes allés en camion vers le littoral avec un chargement de naissains d'huître. De nombreuses personnes aiment aller à la pèche dans ce lieu et il y avait beaucoup de voitures garées le long de la côte. Mon mari a essayé de conduire le gros camion sur cette route étroite, mais il n'est pas arrivé à passer. En reculant, les coquilles d'huîtres ont rayé une voiture luxueuse. J'ai pris un stylo et du papier afin de laisser nos coordonnées au propriétaire de la voiture. Mon mari m'a saisi le stylo et le papier des mains et m'a disputée. Il craignait que le propriétaire ne le fasse beaucoup trop payer pour la réparation. J'ai quand même laissé nos coordonnées quand il ne regardait pas. Il était furieux après moi et a fait porter la faute au Falun Dafa quand je lui ai dit ce que j'avais fait.

Après avoir fini de mettre tous les naissains dans la ferme et être retournés sur la côte, la voiture rayée était toujours là. Un homme jeune approchait de la voiture et je voyais que c'était le propriétaire. Je lui ai expliqué ce qui s'était passé et me suis excusée en prenant toute la responsabilité sur moi. L'homme a regardé le mot que j'avais laissé, l'air incrédule. « Pourquoi êtes-vous si bonne ? Plus personne ne fait comme ça de nos jours. » Je lui ai dit que j'étais guidée par les enseignements du Falun Dafa à être honnête et attentive aux autres.

Quelques jours plus tard, il a téléphoné et ne m'a demandé qu'une petite partie de ce qu'il avait dépensé pour faire réparer la voiture. J'ai offert de lui payer le tout mais il a refusé en disant « Votre sincérité me suffit. Je vais souvent en Chine. J'ai maintenant grâce à vous, un autre regard sur le Falun Gong. Ça ira très bien si vous payez seulement une partie des dépenses. »

Il est vital de toujours suivre les principes de Dafa, comme dans cet exemple où une vie a été sauvée parce que mes actes s'accordaient avec le Fa.

Traduit de l'anglais en France