(Minghui.org) Avant de devenir une pratiquante de Falun Dafa, j'ai souvent eu des maladies et j'avais toujours l'air fatigué. Après la naissance de mes jumelles, je souffrais de dermatite sur les mains et j'ai eu des œdèmes pendant de nombreuses années, ce qui faisait que du jour au lendemain, mes vêtements et mes chaussures ne m'allaient plus.

Mes parents m'ont emmenée chez un médecin chinois et je suivais un traitement de plantes médicinales, mais cela n'a pas guéri mes problèmes. Cependant, après être devenue pratiquante de Falun Dafa en 2005, et après avoir commencé à apprendre les exercices, mes maladies ont lentement disparu.

Les tests karmiques et la pensée droite

Je suis passée par une longue tribulation en mai 2013. Pendant environ trois années, le karma de maladie a interféré avec mon souhait de sauver les êtres. Je me suis éveillée au fait qu'il s'agissait de tests karmiques, et comme je manquais de pensée droite et que je n'étais pas assidue dans ma cultivation, cela avait créé des lacunes que la perversité pouvait exploiter.

Je me préparais pour aller travailler quand soudainement, j'ai été prise de vertiges. Tout semblait éloigné et j'ai craint le pire. J'étais en train de vivre une grave hémorragie interne. Je ne pouvais pas quitter mon domicile, j'ai donc téléphoné à mon manager pour l'informer que j'étais « malade ». En admettant que j'étais « malade », n'étais-je pas en train de m'exposer à une interférence démoniaque ?

Le Maître a dit :

« Comme personne qui pratique le gong, si vous prenez toujours cela pour une maladie, c’est qu’en réalité vous la recherchez. Si vous recherchez la maladie, alors la maladie pourra s’installer en vous. Comme pratiquant de gong, vous devez avoir un xinxing élevé. Vous ne devez pas toujours vivre dans la crainte que ces choses soient des maladies, la peur des maladies est aussi un attachement qui peut également vous causer des problèmes. » (Zhuan Falun)

Au fur et à mesure que les journées passaient, je devenais tellement faible que je ne pouvais plus sortir de mon lit, étudier le Fa ou faire les exercices. Une douleur atroce commençait à traverser chaque partie de mon corps. J'étais tellement tourmentée par la perversité que j'avais la sensation que je n'allais pas pouvoir vivre un jour de plus. Je ne pouvais pas manger et je pleurais jusqu'à épuisement avant de m'endormir chaque nuit. Je ne pouvais parler à mes filles de l'épreuve que j'étais en train d'endurer, car je savais qu'elles allaient venir tout de suite à la maison pour m'emmener à l'hôpital. Mon mari et quelques autres pratiquants ont émis la pensée droite pour moi et m'ont encouragée à nier l'interférence des forces anciennes et à croire dans le Maître et le Fa.

Je devais me défaire de la notion que j'étais malade. J'ai réussi à traverser cette situation fâcheuse, à nier l'interférence de la perversité et à assister à l'activité du 13 mai à Londres. Mon mari m'a accompagnée et m'a seulement aidée quand c'était nécessaire. J'avais l'air d'un fantôme et je frissonnais. Pas la moindre teinte apparaissait sur mon visage ou mes ongles. Chaque étape du voyage a été éreintante.

Quand je suis arrivée à l'endroit de l'événement, deux pratiquants m'ont dit que j'avais l'air grise. J'ai essayé de faire les exercices mais je n'en avais pas la force. Comme j'étais debout auprès de la présentation des exercices, un pratiquant a dit que j'allais peut-être donner une mauvaise image aux gens car j'avais l'air malade.

J'ai perdu immédiatement confiance en moi et j'ai voulu aller me cacher. Après avoir partagé avec mon mari, il m'a demandé de lui donner un coup de main pour apprendre aux enfants comment plier les fleurs de lotus en papier. J'ai senti le soleil sur mon visage et l'atmosphère était remplie d'une forte énergie.

Il me restait cinq jours avant de partir pour New York pour assister à la conférence de Fa. Je me suis souvenue des enseignements du Maître concernant bien faire les trois choses. J'ai essayé de faire complètement les exercices chaque jour, même quand c'était difficile à endurer. Je transpirais à la fin de chaque exercice, c'était comme si de l'eau coulait de mon front et tombait goutte à goutte depuis le bout de mes doigts. J'étais à bout de souffle à chaque geste, mais j'étais quand même déterminée à ne pas laisser la perversité me persécuter.

Le jour où nous sommes partis pour New York, j'ai connu un sentiment très bizarre à l'aéroport. Tout semblait encore à distance et la douleur était tellement forte que j'avais les larmes aux yeux. Mon mari a émis la pensée droite avec moi. Juste avant de monter dans l'avion, j'ai vu d'autre pratiquants qui allaient être dans le même avion. Un souffle d'air est passé au-dessus de ma tête. Tout d'un coup, j'ai eu la tête lucide. Bien que j'avais encore des douleurs internes, l'hémorragie a cessé et j'ai pu manger sans difficulté. Le Maître m'a purifié le corps.

Participer à la promotion de Shen Yun

J'ai remarqué que les douleurs internes épouvantables et les vomissements avaient à chaque fois fait surface au moment de faire la promotion de Shen Yun. Ceci était une interférence perverse qui m'empêchait de sauver les êtres. Cependant, j'ai nié cette interférence et je suis restée active pendant toute la période de promotion, que ce soit en mettant des flyers dans les boîtes aux lettres ou en faisant la promotion dans les centres commerciaux.

Quand je faisais du porte-à-porte avec les flyers, j'avais énormément d'endurance. Parfois, je me disais en souriant que la marche était un bon entraînement pour devenir membre de la fanfare. J'émettais la pensée droite, espérant que la personne qui habitait la maison se trouverait à l'extérieur dans le jardin qui donne sur la rue afin que je puisse lui parler en personne.

Un jour, j'ai rencontré un dame dans le jardin devant sa maison, où elle était en train de mettre des plantes dans des pots. Je n'ai pas immédiatement abordé le sujet de Shen Yun ; au contraire, j'ai d'abord parlé des plantes ou de son jardin. Elle a commencé à bavarder avec enthousiasme, ensuite elle s'est arrêtée et m'a demandé ce que je venais faire. Je lui ai présenté Shen Yun, elle en était tellement contente qu'elle m'a invitée chez elle afin qu'elle puisse voir la bande annonce de nouveau et aussi pour parler de sa petite-fille qui adorait la danse et la musique.

À une autre occasion, le propriétaire de la maison était dans son garage occupé à mesurer un morceau de bois. Je ne l'ai pas dérangé mais je lui ai indiqué que je voulais mettre la brochure par la porte d'entrée. En sortant, je me demandais ce que je pouvais faire pour attirer son attention afin de pouvoir lui parler de Shen Yun en personne. Je connaissais des occidentaux qui aimaient bavarder du temps qu'il faisait, donc cela pourrait être un bon sujet. Tout d'un coup, il est sorti de son garage et a parlé du temps de la journée et des prévisions pour la semaine à venir. Plus tard, il m'a demandé ce qui m'avait amenée ici, et j'ai donc pu lui présenter Shen Yun.

Regarder à l'intérieur

Pourrais-je honnêtement m'appeler une véritable pratiquante si je ne faisais pas bien les trois choses ? Quels étaient mes attachements que je ne pouvais pas abandonner ? En regardant à l'intérieur, j'ai trouvé l’attachement à la renommée et à la réputation dans mon travail ordinaire et j'ai décidé de faire une demande de retraite anticipée afin que je puisse avoir plus de temps disponible pour le travail de Dafa. Mais cela a été refusé. Je me suis sentie malheureuse suite au refus, ce qui était également un attachement.

Arrivée à New York pour la conférence, j'ai reçu un appel de mon manager pour dire que le département des ressources humaines avait fait une erreur et que ma demande de retraite anticipée avait été approuvée pendant qu'il était parti en vacances. J'étais bien contente de cette erreur, même si mon départ de l'entreprise avait été repoussé de cinq mois.

En début de cette année, j'ai eu trois accidents, où j'ai glissée. En regardant à l'intérieur, j'ai trouvé l'attachement à la paresse et au confort. Je ne pouvais pas me lever tôt le matin pour émettre la pensée droite, et, quand je le faisais quand même, je m'endormais pendant la pensée droite. C'était un problème sérieux, et les forces anciennes l'exploitaient.

Le premier accident a été quand j'ai glissé après avoir pris un bain. Quelque part, j'étais convaincue que ma tête allait cogner les robinets, ce qui aurait pu être désastreux. Cependant, je suis plutôt tombée contre le mur carrelé. Je suis retombée dans la baignoire suite à la force de l'impact. Je n'ai été ni secouée, ni blessée par l'accident. Cela m'a simplement donné l'impression d'avoir eu pour conséquence de me « réveiller ». Je me suis éveillée que ceci était une sonnette d'alarme pour que je sois assidue dans ma cultivation et pratique et pour bien faire les trois choses.

Un mois plus tard, le deuxième accident est arrivé. Comme j'apportais un plat dans la salle à manger, sans m'en rendre compte, j'ai fait tomber un peu de sauce sur le sol stratifié. Quand je suis revenue dans la salle à manger, j'ai glissé sur la sauce par terre. Mon corps s'est étalé de tout son long sur le sol, avec les bols de riz et les baguettes. Il y avait du riz partout, les bols étaient cassés et les baguettes disséminées par terre. Il y avait quelques tâches de sang sur le sol. Mon mari m'a dit de ne pas bouger, car il ne savait pas dans quel état j'étais.

Sans écouter ce qu'il disait, je me suis fâchée et je l'ai accusé de ne pas avoir séché le sol après qu'il l'ait nettoyé, ce qui m'avait fait glisser. Cependant, mon mari continuait à me dire de ne pas bouger car il voulait vérifier que je n'étais pas blessée. Vraiment en colère parce que j'avais glissé, j'ai continué à le blâmer pour l'accident.

Sachant que je n'écoutais pas et que je voulais simplement le blâmer, il a compris que je n'étais pas blessée du tout. Il m'a donc dit d'aller vérifier la tâche sur laquelle j’avais glissé pour voir si c'était de l'eau ou de la sauce. En effet, c'était de la sauce. J'avais une légère coupure à l'oreille et ma bouche était tuméfiée, j'ai regardé à l'intérieur et je me suis éveillée au fait que c'était mon deuxième avertissement.

Le troisième accident s'est passé quand j'étais dans un atelier d'entretien pour les voitures, car l'intérieur de la voiture devait être rénové. Pour aller aux toilettes, je devais traverser l'endroit où le travail était effectué. Il n'y avait rien par terre qui aurait pu me faire tomber, mais d'une façon ou d'une autre, j'ai réussi à faire trois faux pas et j'ai fini par glisser sur toute une distance sur le sol avant de m'arrêter. Je n'étais pas du tout blessée mais j'étais très contrariée par ce qui s'était passé. J'ai de nouveau essayé de blâmer les autres.

Le Maître m'a sauvée du karma de maladie que j'avais avant. Comment pouvais-je me relâcher et considérer ces choses comme acquises ? J'ai fait le vœux de m'élever et de prendre au sérieux l'émission de la pensée droite le matin, cependant, j'ai continué à m'endormir pendant FZN. J'avais dit que j'allais émettre la pensée droite, mais en réalité, je ne le faisais pas. Je me suis éveillée que ceci était une indication du Maître pour expliquer que j'avais dérapé depuis longtemps. Je dois regagner l'état assidu de cultivation, avec la pensée droite et les actions droites et afin de sauver les êtres.

Ces derniers jours, quand j'ouvre le livre Zhuan Falun, ce n'est pas par coïncidence qu'il s'ouvre automatiquement à la section de « L'élévation du xinxing ». Le Maître me donne des indices afin d'être diligente dans la cultivation et pratique et afin de bien marcher sur le chemin de cultivation.

Merci Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté à la conférence de Fa européenne 2017)

Traduit de l'anglais en Belgique