(Minghui.org) Le 18 août 2017, j'étais en train de clarifier les faits sur le Falun Dafa avec Xiuwen (pseudonyme) dans un quartier d'affaires, quand quelqu'un nous a signalées à la police. Même si j'étais consciente que la police allait venir, j'ai pensé que c'était une bonne opportunité de parler aux gens de ma croyance.

J'ai dis aux passants : « Nous sommes des pratiquantes de Falun Dafa qui vous conseillons de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse. Le Parti a commis beaucoup de crimes et il sera éliminé un de ces jours. Ainsi, si vous ne retirez pas votre adhésion, vous allez tomber avec eux. »

Je leur ai lu une l'histoire, tirée du dépliant, d'un maire qui a démissionné du PCC pendant qu'il voyageait hors de Chine continentale. J'ai porté à leur connaissance que chaque jour, des milliers de Chinois démissionnaient du Parti.

Certaines personnes acquiesçaient de la tête pendant que je parlais. Quand la police est arrivée, certains ont essayé de persuader les agents de police de nous laisser partir seules. Je n'avais pas peur, puisque j'avais l'occasion de parler en public à tant de personnes.

Refuser de coopérer

Quand nous sommes arrivées au poste de police, une policière a ouvert mon sac. Je lui ai demandé : « Avez-vous un mandat de perquisition ? » Elle est restée silencieuse. Il y avait quelques amulettes dans le sac, avec un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste et quelques exemplaires de l'Hebdomadaire Minghui.

J'ai dit : « Je suis heureuse que vous ayez une chance de voir cela. Ils servent à sauver les gens. S'il vous plaît ne les endommagez pas ou vous pourriez recevoir des représailles. Plus de 6000 policiers sont morts à cause de leur participation à la persécution du Falun Gong. » Elle a répondu qu'elle n'allait en endommager aucun.

En même temps, j'ai continué à émettre une forte pensée droite. Un responsable est rapidement arrivé et a dit à ses subordonnés de nous inscrire dans le registre. J'ai déclaré : « Laissez-nous simplement partir. Il n'y a rien à inscrire. Nous n'avons rien fait de mal. »

Un policier a ensuite emmené Xiuwen dans une autre pièce. J'ai continué à émettre la pensée droite et à réciter le Fa dans mon esprit. Une heure plus tard, Xiuwen est sortie et m'a dit. « Nous pouvons rentrer chez nous après l'enregistrement. » Je savais que Xiuwen avait été trompée. Peu de temps après, elle a été emmenée dans un centre de détention.

Je me suis souvenue de ce que le Maître nous a enseigné :

« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Un autre pratiquant m'avait également conseillé de ne jamais coopérer.

Lorsqu'une policière m'a demandé mon nom, mon adresse et mon âge, j'ai refusé de répondre. Elle a dit: « Je pensais que vous pratiquiez Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » J'ai répondu : « Ceci est différent. »

Elle a demandé si ma famille savait ce que j'étais en train de faire et comment j'avais reçu les brochures. J'ai refusé de répondre à ses questions et je lui ai dit que, d'après ses actes, elle commettait un crime. Elle a dit qu'elle ne se souciait pas de contracter plus de mauvais karma. Je lui ai rappelé ce qui était écrit dans la Constitution sur la liberté de croyance. Elle n'a pas dit un mot.

Elle m'a demandé de signer un document, mais j'ai refusé. Elle a dit : « Écrit juste : ''je ne veux pas signer.'' Ça ira aussi. » J'ai écrit : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Ceux qui protègent le Falun Dafa seront récompensés et ceux qui persécutent les pratiquants de Falun Dafa en recevront la rétribution. »

J'ai émis une forte pensée droite à 17 h 00 et j'ai déclaré qu'il était temps pour moi de rentrer chez moi. Un agent de police m'a dit que je ne serais pas libérée puisque je ne leur avais rien dit.

J'ai pensé : « Ce que vous dites n'est pas important, tout sera décidé par mon Maître. Maître, je veux rentrer chez moi ! » J'ai été relâchée peu de temps après.

Regarder à l'intérieur

Je suis allée au même endroit que le jour de mon arrestation pour clarifier la vérité aux gens.

Le Maître a dit :

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement de Fa dans les conférences IX)

Quand je suis rentrée chez moi, j'ai regardé à l'intérieur pour trouver pourquoi j'avais été signalée et arrêtée. Je me suis rendu compte que j'avais encore une peur profondément enracinée et un attachement à faire les choses. Je sortais parfois sans avoir bien étudié le Fa.

Bien que j'ai commencé à parler aux gens de Dafa en 2004, j'avais encore beaucoup de peurs. Parfois, je me contentais de distribuer des dépliants, sans vraiment parler aux gens et les aider à comprendre Dafa plus profondément. Je dépendais de facteurs externes, au lieu d'élever mon xinxing. Je ferai mieux à l'avenir.

Traduit de l'anglais en France