(Minghui.org) M. Li Baohua, pratiquant de Falun Gong et propriétaire d’une boutique de réparation d’ordinateurs dans la ville de Qitaihe, a été illégalement condamné par le Tribunal du district de Taoshan le 27 avril 2017 à trois ans et six mois de prison et à une amende de 3000 yuans, sans la présence de sa famille ni de son avocat. Il a été emmené le 11 juillet dans la prison no 861 de la ville de Qitaihe.
M. Li, sa famille et son avocat ont fait appel devant la Cour Intermédiaire de Qitaihe, mais le juge a confirmé le premier verdict. À la lumière de cet appel, M. Li et les gens qui le soutiennent ont décidé de soumettre son affaire à divers services compétents.
M. Li Baohua
Les tribunaux de la ville de Qitaihe fabriquent des preuves
Le parquet local a retourné le dossier de M. Li à deux reprises, citant l’insuffisance de preuve. Pourtant, le poste de police de Taoshan a continué de présenter des preuves fabriquées de toute pièce.
Un juge-président et le chef du Tribunal du district de Taoshan, aussi bien que le chef de la police de Taoshan, ont essayé séparément, mais sans résultat d’amadouer M. Li et sa famille pour qu’ils laissent tomber son représentant légal en échange d’une condamnation plus légère.
La première audience avait été programmée le 18 janvier 2017. M. Li et sa famille ont protesté contre la programmation de l’audience parce que son avocat n’a pas été autorisé à entrer dans la salle du tribunal. La raison invoquée était que l’avocat n’avait pas passé un « contrôle de sécurité ».
Le second procès a été immédiatement ajourné le 22 mars après que l’avocat de M. Li se soit plaint de la courte notification de la date. Ce qui a rendu le juge-président furieux.
Très en colère, le juge a refusé une reprogrammation et a décidé de tenir une troisième audience le 27 mars, en dépit du conflit d’agenda avec l’avocat de la défense. On a également empêché la famille de M. Li d’assister au procès.
La famille harcelée et menacée
Le verdict de la Cour intermédiaire de Qitaihe, lequel confirmait celui du tribunal de première instance, a été rendu le 4 juillet. M. Li, sa famille et son avocat ont accusé le tribunal de couvrir les actions criminelles du tribunal de première instance.
Le 2 août, la famille a envoyé par la poste des lettres d’accusation à divers services de supervision, incluant l’Assemblée nationale populaire, l’Inspection de la discipline, la Cour provinciale, le Parquet provincial et d’autres.
Le Bureau provincial des affaires judiciaires du Heilongjiang a répondu à l’accusation, en disant qu’ils demanderaient à la Cour et au Parquet provincial du Heilongjiang d’examiner le dossier de M. Li. En représailles, les personnes impliquées dans l’affaire ont rapidement emmené M. Li dans la prison de la ville de Qitaihe le 11 juillet sans que la famille en soit informée. Pour protester contre la persécution, M. Li a entamé une grève de la faim.
Inquiète pour sa sécurité, l’épouse de M. Li a demandé au Parquet provincial le 21 juillet d’enquêter sur son dossier. Sa demande de révision n’a pas été acceptée parce qu’elle n’avait pas de notification de verdict. On lui a seulement demandé de laisser sa carte d’identité et son numéro de téléphone.
Peu de temps après son appel, les fonctionnaires du poste de police Taoshan ont commencé d’intenses tournées de harcèlement. Ils ont visité le domicile de M. Li pour voir son épouse, rendant très nerveuse sa mère âgée.
L’épouse de M. Li est une enseignante. Le directeur de son école a demandé à lui parler. C’était une forme de pression pour faire cesser ses protestations. La belle-mère âgée ne veut pas que sa belle-fille aille au travail de peur qu’elle soit arrêtée, mais elle doit se présenter à son travail. Tôt ou tard, elle aura à faire face à la « conversation ».
Le père de M. Li est âgé de 70 ans et atteint d’un cancer. Il a reçu un appel anonyme du Département de police de Qitaihe. On lui a demandé de venir aux services de police parce qu’ils voulaient vérifier certaines choses, entre autres son passeport.
Un esprit paisible
M. Li a reçu la visite de son avocat le 14 août. Son esprit était paisible et il n’avait pas de rancune même s’il avait été condamné injustement. Il a dit à son avocat que la raison de ses appels était de permettre aux persécuteurs de connaître la vérité.
Il a ensuite demandé à son avocat de faire passer des messages pour lui. À ses parents, il voulait qu’ils prennent bien soin d’eux-mêmes et qu’ils ne s’inquiètent pas à son sujet. À son épouse, il s’excusait pour les tribulations qu’elle endure du fait de son arrestation et lui a promis de se faire pardonner quand il sera libéré.
Voir aussi :
En français :
Le tribunal du Heilongjiang essaie de tromper un pratiquant de Falun Gong en renvoyant son avocat
En anglais :
Personnes responsables de la persécution
Liu Xiaoyan (刘晓燕), juge-président au Tribunal du district de Taoshan : +086-464-8269768
Li Huan (李欢), juge de la Cour Intermédiaire : +086-464-8684128
Zhu Xiaotian (朱晓天), chef de la Cour Intermédiaire de Qitaihe : +086-464-8684001
Wang Yang (王洋), chef du poste de police de Taoshan : +086-13903671653
Wang Guowei (王国威), chef du Tribunal du District de Taoshan : +086-13946516333
Traduit de l’anglais en Europe
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