(Minghui.org)

Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Emprisonné par le PCC après avoir soutenu ses mouvements

J'ai 70 ans et je suis un pratiquant [de Falun Dafa] depuis 19 ans. Au milieu des années 1960, j'ai réussi un examen avec des notes exceptionnelles et je m'apprêtais à étudier la médecine chinoise à l'université. Bientôt, la Révolution culturelle a éclaté et je me suis joint aux Gardes rouges. Je suis devenu le leader d'une organisation pro-révolutionnaire. J'ai ouvertement tabassé les gens dans la foule lors des émeutes.

Le Parti communiste chinois (PCC) a brûlé les ponts après qu'il a conservé le pouvoir. Il m'a condamné à la prison à vie après la fin de la Révolution culturelle. Alors que j'étais emprisonné, j'ai rencontré un haut fonctionnaire du Parti nationaliste qui avait été capturé par le PCC. C'était le médecin personnel de Chiang Kai-Shek, doté d'un grand savoir-faire médical. Après avoir appris que j'étais étudiant en médecine, il m'a enseigné tout ce qu'il savait.

Ma peine d'emprisonnement à perpétuité a été modifiée et ma libération, prévue quelques années plus tard. J'ai été transféré dans un camp de travaux forcés où j'ai eu la liberté d'aller et venir à volonté. J'ai commencé à voir des patients à l'extérieur. J'ai guéri un fermier paralysé pendant des années. Pour montrer sa gratitude, il a accepté de me laisser épouser sa fille. Après avoir purgé ma peine, je me suis marié et j'ai officiellement commencé à pratiquer la médecine chinoise.

Valider le Fa en centre de détention

Mon corps avait été blessé par les violentes émeutes de la Révolution culturelle. Ma santé s'était détériorée après une douzaine d'années de prison. Je suis devenu un pratiquant de Falun Dafa en 1998 et en une semaine, j'ai commencé à ressentir les symptômes de purification corporelle. Je ne pouvais pas manger, j'ai pu seulement boire de l'eau pendant un mois. Cependant, je me sentais plus énergique que jamais. Deux mois plus tard, tous mes malaises chroniques avaient disparu. Un jour, alors que je faisais les exercices, mon corps a lévité du sol. Plus tard, mon troisième œil s'est ouvert.

Après le début de la persécution en 1999, de nombreux pratiquante et moi-même avons été arrêtés car nous avions prévu d'aller à Pékin pour protester. Dans le centre de détention, tout le monde a été violemment torturé, mais personne n'a voulu renoncer à la pratique. Nous avons continué à étudier les enseignements, à faire les exercices et à clarifier la vérité aux autres. Beaucoup de détenus ont été impressionnés par notre courage et ont commencé à pratiquer le Falun Dafa avec nous. Certains ont même mis leur sécurité en danger et aidé les pratiquants à transmettre des messages ou à retirer leurs instruments de torture après le départ des gardes.

Les pratiquants ont demandé à pratiquer les exercices ensemble dans un champ ouvert le jour de l'anniversaire du Maître, le 13 mai. La demande a été rejetée. Dans la matinée du 13 mai, j'ai commencé à crier : « Falun Dafa est bon, Falun Dafa est le Fa juste ! » J'avais une voix forte et quand les pratiquants des autres quartiers cellulaires m'ont entendu, ils ont crié la même chose avec moi. Soudain, un grand tumulte s'est levé dans le centre de détention.

Les gardes ont ordonné à deux détenus de me mettre de lourdes chaînes et des menottes. Deux détenus baraqués m'ont ramassé et m'ont cogné la tête contre le mur. Normalement, le cou se briserait ou le crâne se fissurerait sous une telle force. Ils avaient prévu de me tuer et de faire passer ça pour un suicide. Ils m'ont fracassé la tête contre le mur à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'ils soient essoufflés. Je n'avais pas peur du tout. À la surprise générale, je n'avais pas une égratignure sur moi. Ma tête n'était pas enflée et je n'avais pas de vertige, comme si de rien n'était. J'ai dit aux gardiens et aux détenus que le Maître m'avait protégé.

Mon troisième œil s'est fermé après le début de la persécution. Après cet incident, il a rouvert et je pouvais mieux voir qu'avant.

Je suis plus tard devenu le chef du quartier cellulaire. J'ai exigé que tout le monde dans la salle ne se batte pas physiquement et j'ai annulé la « tradition » de maltraiter physiquement les nouveaux arrivants. J'ai montré à tout le monde comment vivre leur vie en suivant les principes du Falun Dafa. Le puissant pouvoir des enseignements du Falun Dafa a stoppé tous les combats dans le quartier cellulaire où j'étais à partir de ce moment-là. J'ai même reçu un prix du centre de détention.

La raison pour laquelle j'ai été mis en détention était parce qu'un secrétaire du PCC local avait appelé la police pour me dénoncer. Avant d'être enfermé, j'ai dit au secrétaire : « Il y aura des conséquences pour vos méfaits. » Et il a été arrêté trois semaines plus tard pour avoir accepté des pots-de-vin. Dès qu'il a été placé dans le centre de détention, les détenus d'autres quartiers cellulaires l'ont violemment battu. Il a été transféré dans le quartier cellulaire où j'étais retenu. Au lieu de me venger, je me suis occupé de lui et je lui ai dit de ne plus persécuter les pratiquants. Il s'est excusé. Son crime n'était pas assez grave pour justifier une peine de prison et il est retourné travailler. Depuis lors, il n'a jamais persécuté un pratiquant. Il a même fourni l'Internet pour aider les pratiquants à faire le travail de Dafa.

Avant mon audience, le tribunal a désigné un avocat pour me représenter. Les avocats nommés par le tribunal plaident souvent coupables pour les pratiquants de Falun Dafa en raison de la pression de la persécution. J'ai donc choisi de me représenter moi-même au tribunal. J'ai clarifié la vérité à l'audience et on m'a donné une peine de trois ans avec sursis de quatre ans. J'ai été libéré après l'audience.

J'ai lu les nouveaux articles du Maître après être rentré chez moi et j'ai compris l'importance de l'étude du Fa. Dans l'article « Environnement » de Points essentiels pour avancer avec diligence, je savais que je devais donner à Dafa une position correcte. J'ai commencé à m'asseoir devant ma clinique tous les jours jusqu'à ce que je finisse de lire deux chapitres du Zhuan Falun. Je n'avais pas peur d'être arrêté et renvoyé dans le centre de détention pour avoir enfreint les règles relatives à ma probation. J'ai ouvertement dit la vérité sur le Falun Dafa aux autres. Je voulais montrer aux gens que les pratiquants n'avaient pas peur du PCC et qu'ils seraient conséquemment encore plus fermes. Je voulais aussi encourager les autres pratiquants.

Le Maître aide à empêcher la construction d'un centre de lavage de cerveau

Pour enfermer les pratiquants, les autorités ont construit de nombreux de centres de lavage de cerveau au cours des premières années de la persécution. Un jour, la ville a commencé à rénover une maison de retraite abandonnée avec des mesures de sécurité renforcées. Un ouvrier participant à la construction était méfiant et en a informé un pratiquant. Nous avons appris plus tard que les autorités de la ville comptaient l'utiliser comme un nouveau centre de lavage de cerveau. Nous avons rassemblé tout le monde et émis la pensée droite la nuit avant que les autorités aient prévu de nous arrêter.

Le Maître a dit dans Points essentiels pour avancer avec diligence II :

« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante. »

Cette nuit-là, le ciel clair est devenu soudainement nuageux et il a plu. Il a plu pendant des heures jusqu'au lendemain. L'énorme quantité de pluie a inondé la maison de retraite pendant trois jours. Elle a été remplie de boue et d'ordures et a été détruite.

Quelques mois plus tard, une personne que nous connaissions au sein du gouvernement et qui aidait souvent les pratiquants m'a dit que quelqu'un avait signalé 23 pratiquants au Bureau 610 du canton. Le Bureau 610 avait prévu d'arrêter chacun d'eux et il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Il m'a suggéré de trouver l'informateur et de lui faire rétracter sa plainte en disant qu'il avait fait une erreur.

Il s'est avéré que l'un de mes voisins voulait la récompense pour avoir dénoncé des pratiquants aux autorités. Il a pu obtenir plus de dix mille yuans pour les informations fournies. Je l'ai fait venir chez moi ce soir-là et je lui ai conseillé de rendre l'argent et de prétendre qu'il avait fait une erreur. Il a carrément refusé. Je l'ai averti qu'il ne devrait pas gagner de l'argent en persécutant les pratiquants de Falun Dafa et qu'il y aurait de graves conséquences. En une semaine, il s'est évanoui chez lui et est mort quatre jours plus tard.

La veille de l'arrestation des 23 pratiquants, la veille de l'ouverture du Bureau 610 du canton, les fermiers locaux ont organisé une manifestation de masse sur l'autoroute. Beaucoup de forces de police ont été mobilisées pour réprimer les manifestants. En même temps, de nombreux fonctionnaires y ont été transférés pour aider à assurer la stabilité sociale. De cette façon, il n'y avait plus personne pour arrêter les pratiquants et les torturer.

Plus tard, j'ai raconté aux autorités de la municipalité les histoires de mon voisin décédé et comment la ville n'avait pas réussi à construire un centre de lavage de cerveau. Ils ont été convaincus et intimidés. Comme le dit le Maître dans l'Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à la capitale des États-Unis :

« .... qu'ils aient une compréhension correcte ou non, et quel que soit le type de pensées qu'ils ont, quand on leur présentera les faits, ils seront convaincus et ils devront regarder les choses de façon juste. »

Les autorités ont tenté de camoufler la corruption contre laquelle les paysans protestaient. Un chef de police de la ville a placé une grande bannière trompeuse devant un bâtiment, essayant de faire accuser les pratiquants d'avoir fait en sorte que les agriculteurs protestent contre le gouvernement. Le chef de la police a été condamné à mort par la suite pour un scandale de corruption. C'était en effet une rétribution pour ses méfaits.

(Quatorzième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada