(Minghui.org) Suite de la partie 1
Dans la première partie, le pratiquant a fourni un résumé de sa vie avant et après être devenu un pratiquant de Falun Dafa - depuis son incarcération par le régime communiste alors qu'il était membre des gardes rouges jusqu'à sa persécution pour sa pratique du Falun Dafa, y compris les rétributions dont il a été témoin de personnes qui dénonçaient les pratiquants pour de l'argent.
Clarifier les faits ouvertement et honorablement
Le Maître nous a parlé de l'importance de clarifier la vérité sur Dafa. Pour cela, j'utilise ma clinique privée et ma pharmacie comme plate-forme pour clarifier la vérité. Quiconque vient à ma clinique, ou même qui passe par là, devient une cible de ma clarification de la vérité, peu importe sa profession, sa position officielle, sa fortune, ou s'il était venu pour se faire soigner ou me persécuter. Aucun policier ou représentant du gouvernement ne peut s'échapper avant qu'il n'ait pris connaissance des faits concernant Dafa. Rien ne peut m'arrêter.
Le Maître a dit :
« ...un cœur sans agitation peut dominer dix mille agitations. » (« Éliminer le dernier attachement », Points essentiels II)
« Vous avez vos mille idées brillantes, mais j’ai mon propre chemin. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 », Enseignement de Fa dans les conférences IV)
En plus d'envoyer des gens pour me surveiller, les persécuteurs ont avisé mes voisins de garder un œil sur moi. Un numéro de téléphone a été affiché près de ma clinique pour que les gens puissent appeler et signaler les pratiquants de Falun Dafa. Rien de tout cela ne m'a affecté.
Je sais que tant que je marche droit sur mon chemin de cultivation et que je fais bien les trois choses, le Maître me protégera. Personne ne pourra m'affecter et il n'y a pas besoin de s'inquiéter pour ma propre sécurité. Le Maître a presque tout donné de Lui pour sauver les êtres ; pourquoi ne puis-je pas, moi, Son disciple, me donner tout entier en aidant à la rectification de Fa du Maître ?
Chacun de mes patients est tout d'abord informé des faits concernant Dafa et de la démission du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse avant que je ne prenne en charge leurs besoins médicaux. Chaque semaine, plusieurs dizaines de personnes, et parfois plus d'une centaine, démissionnent du PCC.
Beaucoup de mes patients n'ont pas recouvré la santé à l'hôpital. Certains étaient en phase terminale, certains avaient reçu un diagnostic de cancer et d'autres étaient stériles. Après m'avoir écouté et démissionné du PCC, certains sont redevenus en bonne santé et certaines femmes ont donné naissance à des enfants après des années d'infertilité. Ils étaient reconnaissants envers moi, mais je leur disais : « Ce n'est pas moi, mais mon Maître et le Falun Dafa, qui vous ont aidés après que vous avez démissionné du PCC et que vous avez eu de bonnes pensées envers Dafa. »
Mon esprit reste sûr que tous ceux qui viennent me voir veulent entendre les faits sur Dafa, comme arrangé par le Maître. Parmi ces patients, certains travaillent au sein du département de police, de la Commission des affaires politiques et juridiques ou d'organismes gouvernementaux. Je les traite tous de la même façon.
Une bonne action en mérite une autre
Notre chef de la police a amené quelqu'un, que j'appellerai Z, à ma clinique. Il avait essayé les traitements d'infertilité les plus avancés en Chine et songeait à chercher un traitement à l'étranger.
Je lui ai demandé s'il avait persécuté le Falun Dafa et il a admis être le chef adjoint de la police municipale en charge des affaires du Falun Dafa, ce qui signifie qu'il avait effectivement causé beaucoup de tort.
Je lui ai dit qu'il subissait des représailles pour avoir persécuté le Falun Dafa. Je lui ai dit : « Si tu veux un enfant, tu dois arrêter de persécuter Dafa et démissionner du PCC. » Il a accepté mes suggestions. Son épouse est vite tombée enceinte. Il m'a ensuite demandé de l'aider à démissionner du PCC. Son épouse a donné naissance à un fils avant la fin de l'année.
Il a dit : « Maintenant que j'ai eu mon enfant, toi aussi tu devrais avoir un autre enfant. Je m'occuperai du statut de résidence de l'enfant. »
J'avais déjà eu une fille et je n'avais pas prévu d'avoir un deuxième enfant. Pourtant, mon épouse insistait pour avoir un fils. Mon épouse est tombée enceinte et nous avons eu un fils. Bien que la politique de l'enfant unique était appliquée à l'époque, Z a pris des dispositions pour que j'obtienne le statut de résident enregistré auprès de la police pour le garçon.
Peu de temps après, un autre pratiquant a été signalé à la police et emmené dans un centre de lavage de cerveau. Ce pratiquant a essayé de clarifier les faits, mais il ne cultivait pas bien la parole et a donné mon nom ainsi que celui du chef Z. Comme tout le système politique et juridique a été mis au courant, le chef Z a subi beaucoup de pressions. Il pensait que c'était moi qui avais donné ses informations, alors il est venu me parler.
Je ne me suis pas défendu et je lui ai simplement dit : « Ne t'inquiète pas. Ce n'est rien. Tu peux leur dire de venir me parler. Tu devrais croire dans le Maître et le Fa, et il ne se passera rien. »
« Maintenant que tu as démissionné du PCC », ai-je ajouté, « Ne t'inscris plus pour devenir membre. Ne fais rien qui te rende indigne de Dafa. Sinon, votre enfant risque d'avoir des ennuis. Tu dois garder à l'esprit que votre enfant était un cadeau du Maître et de Dafa. Tu veux toujours ton enfant ? »
Il a répondu : « Certainement, je veux garder mon enfant. Je sais quoi faire. »
Un chef de division du Bureau 610 de la ville en charge du centre de lavage de cerveau était un camarade de classe du chef Z. Avec l'aide de Z, ce pratiquant a été libéré.
Lorsque les autorités supérieures ont commencé à enquêter sur Z, il s'est avéré que le responsable de l'équipe d'enquête se trouvait dans la même unité militaire que Z. L'enquête n'a donc rien donné.
Désintégrer la persécution avec une croyance forte dans le Maître et le Fa
Au cours des douze dernières années, d'autres pratiquants de notre région ont subi de nombreux tests. Je me suis rendu compte que la meilleure garantie de sécurité est de bien faire les trois choses. Avec une croyance forte dans le Maître et le Fa, et que ce soit un pratiquant individuel ou des pratiquants en tant qu'un seul corps, ils peuvent sortir indemnes du danger.
Le Maître a dit :
« Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel » (« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin Vol. II)
« Lorsque vous-mêmes agissez droitement, le Maître peut tout faire pour vous. Si vos pensées droites sont vraiment très puissantes, si vous pouvez abandonner la vie et la mort, être inébranlable comme le diamant, alors les perversités n'auront pas le cran de vous toucher. » (« Enseignement de la Loi lors de la tournée en Amérique du Nord »)
Si nous n'affrontons pas la persécution avec des pensées droites, mais si nous recourons plutôt à des approches humaines ou même à des compromis, la persécution s'intensifiera. Même s'il y a un soulagement temporaire, il y a une tache sur sa cultivation.
Le Bureau 610 du canton a envoyé quatre véhicules de police à ma clinique début 2002. La foule s'est rassemblée sur un demi pâté de maisons. Je lisais le Zhuan Falun quand j'ai été brusquement saisi par un policier. Un autre policier m'a pris le livre.
Les paroles du Maître me sont venues immédiatement à l'esprit :
« Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)
Soudainement, le policier qui m'a saisi est tombé. Les autres policiers n'ont pas bougé. J'ai immédiatement dit que Dafa enseigne aux gens à être bons en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J'ai raconté des histoires de fonctionnaires locaux, qu'ils connaissaient, qui avaient subi des rétributions karmiques pour avoir persécuté Dafa. Finalement, les policiers sont devenus courtois et m'ont rendu le Zhuan Falun.
Mes voisins et de nombreux villageois ont été stupéfaits d'apprendre que la police était partie sans m'arrêter.
Les premiers parmi ceux qui portent plainte contre Jiang Zemin
Début mai 2015, j'ai appris d'un avis de Minghui qu'on pouvait intenter des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste. Sans hésiter, j'ai rédigé un plainte pénale contre Jiang Zemin. Plusieurs pratiquants ont utilisé ma poursuite comme modèle pour déposer leur propre plainte. Plus tard, j'ai appris des employés du Bureau 610 que nous étions les premiers à intenter des poursuites contre Jiang Zemin.
Comme nous étions les premiers, et que toutes les poursuites judiciaires ont été postées ensemble, cela a surpris les persécuteurs de Dafa. Un jour à la mi-septembre, la ville et les Bureaux 610 du canton ont coordonné une agression contre les pratiquants qui avaient intenté les poursuites judiciaires. Les responsables du comité résidentiel ont assigné deux camionnettes de police remplies de policiers pour l'arrestation de chaque pratiquant local.
Plus d'une dizaine de policiers se sont présentés à ma clinique à 10 h ce jour-là, après avoir arrêté les autres pratiquants. J'étais leur cible principale, et ils avaient monté un grand dossier sur mes efforts de clarification de la vérité, avec des informations fournies par un autre pratiquant. Je n'ai pas paniqué et je leur ai dit que j'étais prêt à leur raconter les faits au sujet de Dafa après avoir été emmené au poste de police.
Un chef du Bureau 610 a dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le premier dans la ville à poursuivre Jiang Zemin ? Comment osez-vous poursuivre le chef de notre pays ? Qui vous a dit de faire ça ? »
Je n'ai pas paniqué. « J'ai basé mes actions sur la Constitution chinoise - un citoyen a le droit de dénoncer et de porter des accusations contre n'importe qui au sein du gouvernement », ai-je dit. « Le gouvernement parle de gouverner le pays par la loi et de gouverner le pays par la Constitution. Ils diffusent ce genre de choses quotidiennement à la télévision. On dit aux citoyens que la Cour suprême traite toutes les affaires et toutes les plaintes. »
« N'est-ce pas que ce que vous faites est contre la politique de l'administration actuelle ? », ai-je demandé. « En ce qui concerne Jiang Zemin, il a commis trois crimes majeurs : vendre le territoire de notre pays, commettre des actes de corruption et persécuter Dafa. Ses autres crimes sont trop nombreux pour être répertoriés. Et vous aussi, vous devriez le poursuivre en justice, comme tout citoyen chinois. Si vous ne portez pas plainte contre lui, vous n'êtes pas dignes d'être chinois. »
Ils n'ont pas pu trouver de défense. Le chef du Bureau 610 a déclaré que d'autres personnes avaient témoigné que j'avais distribué plus de 800 brochures contenant des informations sur Dafa et que j'avais tenu des séances d'étude du Fa à la maison. Il a précisé que 300 exemplaires étaient suffisants pour me mettre en prison.
« Oui, je l'ai fait », ai-je dit. « Et 800 copies ne valent rien. Même 10 000 ou 100 millions d'exemplaires seraient encore légaux. La Constitution a clairement établi que les citoyens ont droit à la liberté de croyance, à la liberté de la presse et à la liberté de réunion. Imprimer ces documents, c'est mettre en pratique la liberté de la presse, ce qui est conforme à la loi. Étudier le Fa chez moi, c'est la liberté de se réunir. Le chef actuel ne parle-t-il pas de gouverner le pays par la Constitution ? Si vous voulez suivre Jiang Zemin, arrêtez-moi. Mais vous devez être conscients des conséquences. »
Il était 16 h quand j'ai arrêté mes efforts de clarification de la vérité. Peu à peu, l'environnement est devenu paisible et j'ai été relâché cette nuit-là.
Les pratiquants qui ont émis la pensée droite ont été libérés ce jour-là. Un petit nombre de pratiquants ont effectué des paiements de plusieurs milliers de yuans grâce à leurs connexions, mais ils ont fini par être emmenés de toute façon dans des centres de lavage de cerveau. Seules les pensées droites font la différence.
Efforts de secours
Lors de la Journée mondiale du Falun Dafa, le 13 mai 2017, plusieurs pratiquants du canton voisin de J sont venus dans notre canton pour l'étude du Fa. En attendant l'ascenseur, le personnel du bureau administratif de la communauté les a interrogés et a appelé la police. Le pratiquant A et d'autres pratiquants sont partis. Cependant, plusieurs pratiquants du canton de J et deux de notre propre canton ont été arrêtés et conduits au poste de police. Un pratiquant du canton de J avait sur lui des brochures et plusieurs milliers de yuans en billets de banque avec les faits sur Dafa imprimés dessus.
Un pratiquant qui se rendait à l'étude du Fa s'est précipité pour me raconter ce qui s'était passé. J'ai immédiatement décidé de secourir les pratiquants. Mais j'ai reçu un appel téléphonique de ma famille disant que le chef Z était venu à ma clinique pour se faire soigner. J'y suis donc immédiatement retourné.
J'ai demandé pourquoi il continuait à arrêter les pratiquants de Falun Dafa. Il a dit qu'il n'était pas au courant des arrestations et qu'il examinerait la question.
Toutefois, nous n'avons pas placé nos espoirs sur le chef de la Division de la sécurité intérieure, qui avait promis d'intervenir. Nous avons plutôt poursuivi nos efforts de secours. M, le nouveau chef de la Division de la sécurité intérieure du canton, a saisi cette affaire comme une occasion de bâtir un capital politique pour sa promotion. Il s'est associé à la Division de la sécurité intérieure du canton de J pour former un groupe de travail conjoint afin de faire toute la lumière sur les arrestations. Il a recueilli des images filmées par différentes caméras de surveillance et réuni des analystes experts afin de rassembler tous les pratiquants impliqués.
Le pratiquant Hai (pseudo) avait été persécuté plusieurs fois. Il était une « personne clé » aux yeux des autorités et donc leur cible privilégiée. Les pratiquants s'inquiétaient de sa sécurité et je l'ai invité à rester chez moi. Malgré la pression, il n'a pas été affecté. Il a émis la pensée droite toute la nuit, a décidé de rester là où il était, a éliminé ses inquiétudes au sujet de sa sécurité personnelle ou ses attachements à la peur, et a continué à travailler à secourir ses compagnons de cultivation.
La fille de Hai, qui n'était pas pratiquante, a joué un rôle majeur dans le secours de nos pratiquants. Elle s'est rendue au poste de police pour encourager les pratiquants et nous a donné des informations de la part de gens bien informés à l'intérieur du département de police. Les policiers qui ne persécutaient plus Dafa ont également offert leur aide.
Cependant, poussé par sa cupidité personnelle, M a ordonné de mettre sur écoute téléphonique plusieurs policiers compatissants envers les pratiquants. Les pratiquants ont continué d'émettre la pensée droite, dans le but d'apporter la rétribution karmique à ceux qui étaient déterminés à mener à bien la persécution. Peu de temps après, M a souffert d'une paralysie faciale.
J'ai également envoyé des lettres clarifiant la vérité à plusieurs ministères par la boîte aux lettres postale du canton. Les lettres ont été distribuées le lendemain. M a encore rejeté les conseils de ses collègues et des pratiquants. Il a refusé de lire la lettre et l'a versée au dossier des affaires comme preuve pour continuer la persécution. Il a présenté des plans d'arrestations futures au chef du département, qui a rejeté la demande de M sous prétexte que, puisqu'il était sur le point d'être muté ailleurs, il ne devrait pas s'impliquer dans cette affaire. Quand le nouveau chef est arrivé, M a soumis sa proposition pour les arrestations. Le nouveau chef a décliné également. N'abandonnant pas, M a déposé un rapport à la Division de la sécurité intérieure de la ville. Le chef de la Division de la sécurité intérieure de la ville l'a disputé, ne lui laissant pas d'autre choix que de libérer les pratiquants.
Si nous n'avions pas traité cet incident avec la pensée droite, si le pratiquant A s'était caché pour sa propre sécurité, ou si nous avions adopté une mentalité humaine en nous appuyant sur nos relations, les conséquences auraient été graves et les dommages dévastateurs.
Les responsables sont également victimes des politiques de Jiang Zemin
Par la suite, j'ai écrit à M une autre lettre clarifiant la vérité. Il a demandé si c'était moi qui l'avais écrite. Bien sûr, j'en ai pris la responsabilité.
Je lui en ai dit plus sur Dafa : « La persécution du Falun Dafa a été lancée par Jiang Zemin. Sur les sept membres de la Commission permanente du Politburo, six membres n'étaient pas d'accord avec Jiang Zemin. Quand tout sera réglé, les six autres seront témoins du crime de Jiang Zemin. Vous avez mis sur écoute le système téléphonique de la police. Quand tout sera réglé, ceux dont les téléphones ont été sur écoute seront témoins de votre crime. Le PCC est connu pour brûler les ponts. J'étais directeur du comité révolutionnaire du canton, un poste plus élevé que le vôtre. Ce que je remplissais était fondé sur les plus hautes directives de Mao Zedong. Au bout du compte, j'ai fini par être condamné à la prison à vie, et j'ai passé plus d'une douzaine d'années en prison. Si vous jetez un coup d’œil à la politique concernant Dafa par l'administration actuelle, elle est différente de celle de Jiang Zemin. Si vous suivez toujours Jiang Zemin, que ferez-vous à l'avenir ?" »
(Note de la rédaction : La politique actuelle est en effet très différente de celle de Jiang Zemin, mais aucun ordre n'a été donné pour libérer l'ensemble des pratiquants de Falun Dafa ; la politique antérieure selon laquelle un pratiquant doit être « transformé » avant d'être libéré est toujours en vigueur.)
Il a regretté ses actes et m'a demandé pourquoi nous ne lui avions pas expliqué les faits plus tôt. En effet, les fonctionnaires sont également victimes des politiques de persécution de Jiang Zemin.
Ses paroles m'ont frappé. Cela indique que nous n'avons pas assez clarifié les faits aux personnes au sein du corps policier, du parquet et du système judiciaire - ceux qui sont responsables de la persécution. Nous ne pouvons pas simplement blâmer les autres d'être « pervers », mais nous devons systématiquement leur expliquer la vérité et pas seulement lorsqu'ils nous ont persécutés.
Différentes actions ont des résultats différents
Depuis le début de la persécution, j'ai clarifié les faits à ceux qui travaillaient au poste de police et aux administrations locales des cantons. Chaque fois qu'il y avait des changements de personnel, je rencontrais le personnel. Certains ont alors cessé de s'impliquer dans la persécution, d'autres ont offert une protection aux pratiquants et certains ont déposé une demande de réaffectation. Ceux qui ont refusé d'écouter les faits ont souffert de rétributions karmiques.
Plus tard, avec les arrangements du Maître, plusieurs chefs du département de la police du canton et du Bureau 610 du canton sont venus me voir pour leurs maladies. J'ai clarifié les faits et les ai aidés à démissionner du PCC. Ils ont parlé du pouvoir de Dafa et m'ont recommandé aux chefs de la police municipale. Certains parents de fonctionnaires au niveau des premiers ministres adjoints et des membres du Politburo ont démissionné du PCC après m'avoir demandé de les soigner.
Un directeur adjoint de mon poste de police local est venu me voir pour son cancer de la vessie. Après que j'ai clarifié la vérité, il a démissionné du PCC. Il s'est ensuite remis de son cancer. Je lui ai demandé de dire la vérité quand d'autres lui demanderaient comment son cancer avait été guéri. Il a depuis protégé les pratiquants de Dafa, et il dit à tout le monde : « Falun Dafa est vraiment bon. » Quand son supérieur lui a demandé de faire une enquête sur moi, il lui a dit comment il s'était rétabli d'un cancer. Au lieu de faire face à des représailles, il a été promu chef de section dans le département de police.
Le directeur du poste de police où j'habite est C et le directeur du poste de police où mon statut de résident a été enregistré est L. Ils ont coopéré ensemble dans le but de faire radier mon statut de résident et de me priver de l'indemnisation foncière. Je suis allé dire à L de ne pas persécuter les disciples de Dafa. Il a été très impoli, et j'ai essayé de lui dire que faire le mal se traduirait par des représailles karmiques. Quelques jours plus tard, L a été démis de ses fonctions d'administrateur sans raison apparente. J'ai entendu dire qu'il était corrompu et qu'il avait détourné de l'argent à l'intention des familles à faible revenu pour persécuter des pratiquants. Il a aussi heurté un homme âgé et s'est enfui en vitesse. Il a été arrêté par des résidents locaux et condamné à cinq ans de prison.
Je suis également allé dire à C d'arrêter de persécuter les pratiquants, citant le cas de L. Le policier C ne s'en souciait peu et ne croyait pas à la rétribution karmique. Un peu plus tard, C m'a croisé. Il s'est vanté d'avoir été promu, mais je l'ai averti que le bien et le mal allaient tous deux trouver leurs récompenses ou rétributions respectives.
Le chef de la sécurité intérieure de la ville m'a dit plus tard que C avait été arrêté et condamné à dix ans et demi de prison.
Lorsque je me suis rendu au bureau du secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du canton, je lui ai remis une lettre clarifiant la vérité et je lui ai dit que l'administration actuelle différait de celle de Jiang Zemin dans son attitude à l'égard de Dafa. J'ai également parlé du changement du climat cosmique et de la propagation du Falun Dafa, entre autres choses. Après avoir fini de lire ma lettre, il m'a dit qu'il demanderait un transfert et il l'a fait le lendemain.
Quand le nouveau secrétaire est entré en fonction, je lui ai également remis la lettre clarifiant la vérité. Cependant, il a refusé d'accepter les faits. Il a plutôt transmis la lettre au département de police. Certains policiers voulaient m'arrêter, d'autres leur ont déconseillé de le faire. Ils ont fini par rapporter l'affaire aux autorités de la ville. Un secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville a demandé que la lettre lui soit faxée.
Quelques jours plus tard, le secrétaire s'est rendu chez moi et m'a remercié de l'avoir aidé à apprendre les faits. Sinon, lui et sa famille seraient en danger, a-t-il dit. Je lui ai dit : « Maintenant que vous avez pris conscience de la situation, nous avons un autre pratiquant détenu dans le centre de détention du canton de J. Demandez-leur de le relâcher. »
Il a dit : « Il y a deux factions, certains ne veulent pas supprimer le Falun Dafa, tandis que d'autres insistent pour continuer. Ce canton est de ce dernier type. Ce sera difficile. »
Je lui ai dit que comme il était leur supérieur, cela ne devrait pas être difficile. Il a essayé et le pratiquant est rentré chez lui quelques jours plus tard.
Retourner les accusations contre Dafa
Des représentants du comité résidentiel de notre ville et des hauts dirigeants de la ville et des Bureaux 610 du canton sont venus à ma clinique. Le chef du Bureau 610 a dit : « Tu es le premier dans notre ville à avoir osé nous écrire de telles lettres. Comment as-tu osé faire ça ? Et tu l'as même signée en tant que pratiquant de Falun Dafa ! »
« Je cultive le Falun Dafa », ai-je répondu. « La Constitution chinoise énonce clairement la liberté de croyance. En outre, en août dernier, le Bureau général central a publié un document interne reconnaissant que les 17 années de traitement injuste des pratiquants devraient être progressivement résolues. Vous voyez, votre propre document interne parle de nous comme étant des pratiquants de Falun Dafa. N'y a-t-il pas un tel document ? »
Il a répondu : « Il y en a un. La condition préalable est que vous soyez d'abord "transformés". »
Je lui ai dit : « Nous nous efforçons d'être de bonnes personnes en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En quoi devrions-nous être transformés ? C'est vous qui devriez plutôt vous "transformer", ce que vous avez peut-être commencé de faire. »
« Vous avez décidé d'éliminer le Falun Dafa en trois mois, et "quant aux pratiquants de Falun Dafa battus à mort, ils seront comptés comme des suicides" », ai-je dit. « Maintenant, vous avez changé le terme pour "les pratiquants de Falun Dafa" et reconnu ces 17 années de traitement injuste. N'est-ce pas là une "transformation" ? Ne vous y trompez pas, c'est à vous qu'il revient d'être résolus car vous avez accompli les mauvaises actions en persécutant le Falun Dafa sous l'ordre de Jiang Zemin. Vous suivez toujours Jiang Zemin ?
« Prenez la série de politiques actuelles, incluant gouverner le pays par la loi, qui stipulent que l'on sera tenu responsable pour ses actions. Ce sont des décisions importantes dans la vie. Pensez-y : répéter que le Falun Dafa ne compte pas parmi les quatorze sectes maléfiques et le fait que l'Administration de la presse et des publications annule l'interdiction de publier les livres de Falun Dafa, entre autres. Et que dire des hauts fonctionnaires corrompus, dont Zhou Yongkang, Bo Xilai et Li Dongsheng, promus par Jiang Zemin pour leur rôle de pionniers dans la persécution du Falun Dafa. Jiang Zemin sera le prochain [à être tenu responsable] et ce sera intéressant à voir. Pensez-y : Quelles sont les conséquences de persécuter le Falun Dafa ? »
Un autre chef du Bureau 610 a dit : « Alors, comment expliquez-vous l'interprétation juridique sur la punition sévère de sept activités liées aux sectes maléfiques par la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême ? »
« C'est un piège », lui ai-je expliqué. « Et tu tomberas dedans si tu fais exactement ça. Les partisans de Jiang Zemin ne voulaient pas reconnaître leur échec et maintenant ils essaient de créer des ennuis. Avez-vous déjà vu le Falun Dafa mentionné dans l'interprétation ? Xi Jinping a fait un discours à la conférence nationale des confessions religieuses. Le People's Daily a offert des interprétations trois jours de suite, disant de ne pas résoudre les questions religieuses par des mesures administratives ou combatives, et de ne pas exacerber les confrontations pour des différences de croyance. Pensez-vous que la nouvelle administration émettrait de telles nouvelles politiques en contradiction avec le discours de Xi Jinping ?
« Cela ne peut être fait que par Jiang Zemin, qui n'a aucune crédibilité. Le PCC est connu pour trouver des boucs émissaires. À l'époque, afin d'intensifier la persécution du Falun Dafa, Jiang Zemin a déclaré aux responsables gouvernementaux à différents niveaux que les personnes occupant des fonctions publiques ne seraient pas tenues responsables de l'exécution des ordres des autorités supérieures.
« Maintenant la loi a été amendée, et on sera tenu responsable de ce que l'on a fait toute sa vie. Quand j'étais jeune, j'ai risqué ma vie et je me suis précipité contre les balles, et j'ai fini comme contre-révolutionnaire. Et c'était l'appel de Mao Zedong à la rébellion. Que je puisse vous servir de leçon. Vous ne voulez pas être jeté en prison quand tout ça sera réglé, n'est-ce pas ? Les jours ne sont pas loin où le traitement injuste du Falun Dafa sera réparé. Ne suivez plus Jiang Zemin. »
Il a répondu : « Il semble que vous avez reconnu le problème comme une personne qui a l'expérience de la révolution. » Cette grande foule, venue pour m'arrêter, est repartie en silence.
Faire connaître les faits par des approches auxiliaires
Dans ma lettre clarifiant la vérité adressée au gouvernement, j'ai décrit en détail une série de politiques mises en place après l'entrée en fonction de Xi Jinping, comme complément à la clarification de la vérité. En tant que pratiquant, je comprends comment les changements du climat cosmique se reflètent dans le monde humain. Ceux qui travaillent dans la police, les tribunaux, le parquet et le système judiciaire ont été empoisonnés pire que la moyenne. Ils ont des normes morales très basses. Même si quelque chose ne va pas, ils le feraient pour adhérer à la « ligne du Parti » ou pour éviter les ennuis.
Certains sont tout à fait conscients que les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes, mais ils continuent à s'engager dans la persécution. Il est assez difficile de les sauver. Ils ont pris l'habitude de détecter les tendances sociales et de choisir le côté dominant.
Le Maître nous a enseigné le Fa pour sauver les gens. Nous devons connaître l'attachement des gens ordinaires et nous conformer le plus possible à la situation des gens ordinaires. Je crois comprendre qu'une comparaison entre l'attitude de Xi Jinping et celle de Jiang Zemin et fournir une interprétation cohérente peuvent aider à surprendre énormément et à contrôler ce groupe de personnes.
Après plus d'une décennie de tempérance, les disciples de Dafa ont progressivement mûri. Nous ne placerons pas l'espoir d'arrêter la persécution sur une personne ordinaire, encore moins allons-nous compter sur elle pour rétablir l'innocence du Falun Dafa. Nous utilisons les changements dans la société des gens ordinaires comme une approche auxiliaire pour aider à faire connaître les faits, ce qui me semble conforme à notre mission. Il s'est également avéré que cela a eu des effets positifs.
Récemment, les administrations municipales et des postes de police locaux ont restitué volontairement les dépôts qu'ils avaient collectés auprès des disciples de Dafa. Ils ont également retiré sans condition les libérations conditionnelles en attente de procès et le statut de « vivre en garde à vue » à plus de trois pratiquants de Dafa.
Le Maître a dit :
« Je ne suis pas Jésus, je ne suis pas non plus Sakyamuni, mais j'ai formé des dizaines de millions de Jésus, de Sakyamuni qui osent s'engager sur le chemin de la vérité, qui osent mépriser la vie et la mort pour la vérité, qui osent sacrifier leur vie pour sauver les êtres. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC »)
Le Maître nous a poussés à des niveaux si élevés, et nous devons bien faire les trois choses. Dans la phase finale de la rectification de Fa, nous devons nous efforcer d'avancer plus diligemment et d'être dignes des attentes du Maître et du titre de disciples de Dafa.
(Quatorzième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada
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