(Minghui.org) Salutations au Maître, Salutations aux compagnons de cultivation !
Je suis un pratiquant de Falun Dafa de 81 ans à San Francisco. Je suis venu aux États-Unis en 1998 et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa quand je suis retourné en Chine en mars 1999.
Je me suis rappelé que le Maître est venu à San Francisco le 21 octobre 2000 et a enseigné le Fa à la Conférence de Fa de l'Ouest des États-Unis. C'était la première fois que je voyais le Maître ; je pouvais difficilement décrire mon état d’excitation alors que les larmes coulaient sur mon visage. Après la conférence, les pratiquants de San Francisco ont commencé à méditer devant le Consulat général de la République populaire de Chine, appelant le Parti communiste chinois (PCC) à arrêter la persécution du Falun Gong.
Au début, il y avait beaucoup de pratiquants qui participaient, mais au fil du temps, plusieurs sont allés à New York travailler pour Epoch Times, New Tang Dynasty Television ou la radio Sound of Hope. Il n’est resté que huit pratiquants. J'étais l’un d’eux.
Depuis lors, dix-sept années se sont écoulées. Au cours de ces années, je me suis cultivé en clarifiant la vérité et en sauvant les êtres. En chemin, j'ai rencontré beaucoup de conflits et surmonté beaucoup de difficultés au cours de ce processus. J’aimerais pour l’heure partager certaines de ces expériences.
Mon partage est divisé en deux parties : la première partie concerne la ferme croyance et la persévérance, et la deuxième l’étude du Fa et ma propre cultivation afin d’ être un bon disciple de Dafa.
1. Ferme croyance et persévérance
J'ai étudié la géologie et j'ai beaucoup de doutes concernant la formation de la Terre, l'origine des espèces, la paléontologie, la structure de la croûte terrestre et la formation des métaux et des minéraux. Après avoir étudié le Fa, tout a pris sens et j'ai été capable de changer mes conceptions erronées du début.
Lorsque j’ai obtenu le Fa, j’avais seulement deux livres, le Zhuan Falun et Points essentiels pour avancer avec diligence. Après être retourné à San Francisco, je suis allé à la librairie pour avoir plus de livres de Dafa, mais je n'en ai pas trouvé.
Une nuit, j'ai rêvé qu'un ancien collègue de travail venait me trouver et son nom était « Fu Shu ».(Note du traducteur : c'est un jeu de mots chinois sur une « abondance de livres »).
Après m'être réveillé, j'ai pensé : « Cela ne fait-il pas référence aux livres de Dafa ? Est-ce que cela signifie que les livres de Dafa sont arrivés à la librairie ? »
Je suis allé à la librairie le jour suivant et j'ai vu beaucoup de livres de Dafa. Dès que je les ai vus,j’ ai eu les larmes aux yeux. J’ai senti que le rêve était une indication donnée par le Maître.
Pendant cette période, alors que j'étais souvent à moitié endormi, je pouvais me sentir voler dans le ciel avec deux mains qui me tenaient la taille. Je sentais que c’était le Maître qui m’aidait.
Une nuit, je me suis senti très chaud quand je suis allé me coucher, comme si mon sang bouillonnait. Cela a duré dix minutes, mais je me sentais très bien à ce moment-là. Puis, mon corps tout entier et même la couverture ont commencé à léviter à 70 cm du lit.
C’est resté comme cela pendant une demi-minute avant que tout ne redescende à nouveau. J’ai pu le sentir très nettement lorsque mon corps a touché le lit et que ma tête a touché l'oreiller.
Je me souviens avoir pensé clairement : « Les gens peuvent flotter dans les airs ! » Pendant longtemps, j'ai senti dans mon cœur la présence d'êtres divins. Je pouvais ressentir fortement que le Maître était à mes côtés et qu’il est toujours à mes côtés.
Les jours suivants, j’ai étudié le Fa et je me suis cultivé, ce qui a renforcé ma croyance ferme en Maître et en Dafa.
Une épreuve familiale
Au cours des premières années, les compagnons de cultivation et moi-même étions assis devant le consulat pour méditer et certains Chinois pro-PCC venaient pour causer des problèmes et nous injurier, espérant nous faire fuir, mais nous étions très fermes.
Plus tard, nous avons ajouté des banderoles qui disaient : « Falun Dafa est bon » et des photos sur la persécution des pratiquants de sorte que ceux qui venaient au consulat pour demander des visas puissent les voir.
En conséquence, le consulat a commencé à avoir très peur.
À l'époque, ma femme aidait une agence de voyages à demander des visas et se rendait souvent au consulat. Lorsque les agents du consulat ont appris cela, ils lui ont demandé un jour : « Est-ce que le vieil homme qui vient ici pour brandir des banderoles du Falun Gong, est votre mari ? » Elle a répondu oui et le fonctionnaire a dit : « Dites-lui de ne plus venir ici ! Sinon, nous ne traiterons pas vos demandes de visa. »
Ma femme en a parlé à ma fille après son retour à la maison. Ma fille m'a raconté l'incident quand je suis rentré chez nous et m'a demandé de ne plus y aller, mais j'ai insisté.
Ma fille a dit : « Papa, tu ne peux plus y aller. Si tu y vas à nouveau, non seulement le travail de maman ne se fera pas, mais maman et moi ne pourrons plus retourner en Chine. Tu dois bien réfléchir. »
Je leur ai alors expliqué : « Le PCC persécute le Falun Gong et vous le savez. La raison pour laquelle nous allons au consulat est pour parler aux autres de la persécution afin que ceux qui viennent au consulat puissent en apprendre davantage et demandent au PCC d’arrêter la persécution. Qu’y-a-t-il de mal à cela ?
« C'est parce que nous sommes devant le consulat et que c'est juste sous leurs yeux. Donc, ils ont peur et sont embarrassés quand aux raisons. Ils ne peuvent pas le supporter, alors ils font tout leur possible pour nous chasser en faisant appel à des gens pour créer des problèmes. Ils utilisent des menaces pour faire fuir les membres de ta famille. Aujourd’hui ils t’attrapent, demain ce sera lui si bien que tout le monde sera chassé. Cette méthode est très insidieuse. Est-ce que tu ne t’en rends pas compte ? »
Ma femme et ma fille ont continué à refuser de me laisser aller au consulat.
Mais quoiqu'il en soit, j’y suis allé le lendemain. Ma femme n’a pas essayé d’y retourner. Cela a continué pendant plusieurs jours jusqu’au point où cela a impliqué des problèmes de subsistance et de sécurité pour notre famille. Toutefois, j’ai refusé de céder.
Quand je suis rentré chez moi ce jour-là, ma fille pleurait et criait, disant que mon gendre avait demandé le divorce pour éviter d’être impliqué, et la procédure serait finalisée le lendemain matin. Elle a dit que cela n’avait pas été facile pour elle de soutenir notre foyer toutes ces années après être venus aux États-Unis. Elle a dit que, comme je pratiquais le Falun Gong, sa famille et sa carrière avaient été toutes deux brisées. Elle m’a demandé de prendre une décision définitive quant à savoir si j’irais au consulat le lendemain.
J’étais très calme à ce moment là et je ne me suis pas disputé avec elle. Je lui ai dit : « Je n'ai pas tort. Ce n’est pas moi qui ai brisé cette famille. C’est le PCC. »
Quand elle a entendu cela, elle a dit : « Si c'est le cas, alors vas-t-en. Vas-t-en aujourd’hui et ne reviens plus. »
J'ai pris ma décision et j'ai dit : « Je peux partir, mais tu dois me donner deux jours pour chercher un logement. Tu ne peux pas me demander de dormir dans la rue ce soir. »
Elle a réfléchi un moment avant d’accepter.
J'ai quitté la maison et je me suis demandé : « Que dois-je faire ? Où devrais-je demeurer ? » Juste à ce moment-là, une pensée m'est venue à l'esprit :trouver la coordinatrice de l’étude du Fa en groupe et sa mère pour discuter des prochaines étapes.
Je suis allé à leur domicile immédiatement. Heureusement, elles étaient chez elles.
Après avoir écouté mon histoire, elles ont dit : « Pas de problème ! Nous sommes des disciples de Dafa. Tu peux venir habiter chez nous dans un premier temps et ensuite décider quoi faire. » Sur le chemin du retour, j’ai pensé : « C’est tellement petit chez elles, et il y a un lit dans le salon où nous étudions le Fa. En plus, ce n’est pas très approprié pour un homme de rester dans la maison avec toutes ces femmes. Mais pour l’instant, il n’y a pas le choix. Je penserai à d’autres solutions après avoir déménagé. »
Puis je me suis dit : « J’apporterai mes vêtements après avoir emballé les livres de Dafa et les écrits récents du Maître. J'achèterai un sac de couchage demain. S'il y a un chariot supplémentaire dans le supermarché, je vais l’acheter. Sinon, je deviendrai un sans-abri. Cela n'a pas d'importance. Je pourrais même trouver un endroit près du consulat pour dormir. Ce sera plus pratique pour moi d’aller au consulat. »
Ma femme et ma fille n'avaient plus à s'inquiéter pour moi après que je sois rentré à la maison. Par conséquent, je me suis lavé le visage et suis allé me coucher.
Cette nuit-là, j’ai rêvé que j’étais sur une piste et assis sur un fauteuil roulant. J’utilisais le fauteuil roulant pour me propulser en avant. Soudain un pont est apparu devant moi et je me suis levé. Après avoir transporté le fauteuil roulant sur le pont, je me suis réveillé.
Il était déjà minuit, si bien que je me suis levé pour étudier le Fa et faire les exercices. Mais je me demandais : « Ce rêve était très clair. Ce doit être un signe du Maître. Qu’est-ce que cela signifie ? »
J’y ai pensé de nouveau et j’ai compris que les choses n’allaient pas. Etant invalide, je devais m’asseoir sur un fauteuil roulant, alors comment pouvais-je porter le fauteuil roulant et traverser le pont ?
Cela voulait dire qu’être invalide était une fausse apparence dans le rêve. Je n’étais pas vraiment invalide. Le Maître utilisait le mot « fausse » pour me donner un indice. Alors qu’est-ce qui était faux exactement ?
Comme je réfléchissais, ma fille est venue, elle s’est agenouillée devant moi avant que ne puisse dire un mot. En pleurant, elle m’a dit : « Ne pars pas, j‘ai eu tort. »
Je lui ai demandé : « Qu’a dit ton mari ? »
Elle a répondu : « Il est revenu à la maison après ton départ et a demandé après toi. Je lui ai raconté ce que tu m’as dit et il a demandé si tu étais là. Je lui ai dit que tu étais sorti pour chercher un logement et que tu étais allé au lit après ton retour. Soudainement il a dit : ''Oublie ça. Demande à papa de ne pas partir et fais comme si je n'avais pas demandé le divorce. Va le dire à Papa.'' »
Je lui ai tapoté la tête et je l’ai relevée. « Lève-toi. Ne sois pas comme ça. En tant que ton père, je comprends ce que tu ressens. Je ne partirai pas ! »
Soudain, après qu'elle soit retournée dans sa chambre, je me suis éveillé à la compréhension que le Maître avait utilisé ce rêve pour me dire que le divorce et le fait de me mettre dehors étaient une fausse apparence. C’était une grande épreuve sur mon chemin de cultivation et je devais la passer. C’était pour voir si je continuerais à aller au consulat si la famille était brisée. Comme j’étais très ferme, j’ai passé l’épreuve et alors ma fille et mon gendre ont changé d’attitude immédiatement.
Coopérer ensemble au Consulat
La plupart de ceux qui vont au Consulat sont d’anciens pratiquants. Les plus jeunes ont la soixantaine, alors que les plus âgés ont plus de 80 ans. Certains d'entre eux qui vivent à l'extérieur de San Francisco doivent quitter leur domicile tôt le matin et prendre les transports en commun pendant plus d'une heure pour se rendre au consulat.
Le consulat ouvre à 9 heures du matin, et nous sommes là dès 7 heures pour la mise en place et accrocher les banderoles avant de passer les enregistrements de clarification de la vérité et distribuer des documents. Nous incitions aussi les gens à démissionner du Parti communiste chinois et à signer notre pétition.
Ceux qui venaient au consulat pouvaient voir nos panneaux d'affichage et écouter les enregistrements, et certains nous achetaient même de la nourriture et des boissons. Certains nous faisaient le signe du pouce levé et nous encourageaient à continuer. Il y en avait aussi qui déposaient des fleurs devant les photos des pratiquants qui ont été persécutés à mort.
Bien sûr, il y en avait aussi qui disaient des choses désagréables. Il n’y en a plus beaucoup à présent.
Il est important de bien coopérer. Nous fabriquions les banderoles et concevions les tablettes nous-mêmes. Nous partagions souvent les uns avec les autres sur les principes du Fa. Être sur la même longueur d’onde nous aidait à rester unis.
De plus, les pratiquants travaillant sur d'autres projets nous aidaient à créer des photos et certains produisaient des documents pour nous. Afin que nous ayons un endroit où mettre les tableaux, les documents, les tablettes et le chariot, un pratiquant qui habitait près du consulat nous a acheté une vieille camionnette. Il nous a même laissé sa propre place de stationnement, parce que la camionnette ne pouvait pas être mouillée. Dernièrement, un autre pratiquant nous a donné sa vieille camionnette à la place.
Nous avons surmonté de nombreuses difficultés ces dix dernières années : nous mangions des biscuits au déjeuner et nos vêtements ainsi que nos chaussures étaient souvent trempés durant les pluies et les tempêtes, mais nous avons continué à tenir les tableaux et les tablettes afin de les empêcher d'être emportées. Les gens sont émus quand ils voient des pratiquants de 70 ans se tenir là toute la journée.
C'est parce que nous croyons fermement en Maître et en Dafa grâce à l’étude du Fa que nous pouvons persévérer si longtemps, et que nous ne vacillons pas face aux interférences et aux tribulations.
Les disciples de Dafa à San Francisco et dans la région de Bay forment un seul corps. C'est grâce à cette coopération que nous pouvons persévérer dans ce projet. Je sens que c’est uniquement en croyant fermement en Maître et en Dafa que nous pouvons rester inébranlables, et que c’est uniquement notre ferme croyance qui nous a permis de persévérer pendant dix-sept ans.
2. Etudier le Fa et se cultiver pour être un bon disciple
En tant que disciple de Dafa, je sais l'importance d'étudier le Fa, mais j’ai toujours l’impression qu'il n'y a pas suffisamment de temps pour le faire.
Je me souviens avoir fait un rêve peu après avoir commencé à pratiquer Dafa. J'ai rêvé que je prenais un bain et le seau que j'utilisais avait été emporté par d'autres. Comment pouvais-je prendre un bain sans un seau ? Quand je me suis retourné, j'ai vu un petit lavabo et je l'ai utilisé. Même si c'était gênant, j'ai réussi à finir mon bain.
Je me suis rendu compte que le Maître me disait d'étudier le Fa en utilisant le temps à attendre le bus, les trajets en autobus et en allant chercher mes petits-enfants à l’école.
De plus, je dors cinq heures après avoir émis la pensée droite le soir et je me réveille à minuit pour lire le Fa ou faire le cinquième exercice jusqu'à l'aube. De cette façon, je peux étudier le Fa pendant la période la plus calme de la journée.
Le Maître a dit :
« Surtout mettez votre cœur dans l'étude du Fa. Lisez le livre et étudiez le Fa. Lisez le livre et étudiez le Fa. Presque à chacune de mes conférences de Fa, je vous dis inlassablement de lire le livre, de lire le livre et de lire le livre. Tant que vous lirez le livre, vous atteindrez de meilleures choses au-delà de votre imagination. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa en Europe »)
Le Maître a également dit :
« En tant qu’élève, son cerveau n’étant rempli que de la Grande Loi, cet homme est alors certainement un vrai pratiquant. C’est pourquoi sur le sujet d’apprendre la Loi il faut avoir une compréhension claire, beaucoup lire le livre, le lire souvent à haute voix, c’est le point clé pour s’élever. Plus clairement dit, tant que vous lisez Dafa vous changez, tant que vous lisez Dafa vous vous élevez, la connotation sans limite du Dafa plus le moyen auxiliaire qu’est la pratique, vous permettent d’arriver à la parfaite plénitude. Il en est de même pour la lecture collective et la lecture individuelle. » (« Se fondre à la Loi », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Je garde toujours à l’esprit les enseignements du Maître et n'ose pas négliger l'étude du Fa. Alors, comment cultiver cela ? Cette question m' intriguait.
Quand j’étudiais le Fa, j’ai vu qu’un disciple avait demandé dans « Enseignement du Fa à la conférence de Fa de l'Est des ÉtatsUnis » : « Je suis conscient de l’état de mon xinxing, et en même temps, je sens que j’ai une nature de démon, comment dois-je éliminer ma nature de démon ? »
Le Maître a dit :
« C’est en réalité un excellent état, autrement dit, tu es capable de ressentir ton côté pas bon. Donc si tu le repousses, que tu y résistes et le rejettes, si tu le repousses dans ton esprit, que tu ne suis pas ces pensées et arrêtes de faire ces choses pas bonnes, alors tu es en train de cultiver et pratiquer et de t'élever – cela s’appelle le xiulian. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de l'Est des ÉtatsUnis »)
J'ai soudainement compris le sens de la cultivation : divers attachements humains et notions se reflètent sur l'esprit et les actions. Je dois les éliminer et leur résister. Alors, n' est-ce pas regarder à l'intérieur ? N'est-ce pas cultiver mes attachements ? N’est-ce-pas la cultivation ?
Depuis lors, j’attrape les diverses pensées qui me viennent à l’esprit et je dis que je n’en veux pas parce qu’elles sont formées d’attachements humains et de notions ; elles ne sont pas moi. Je sais que c’est cela cultiver mes attachements pour m’en débarrasser. Je cultive de cette manière depuis dix ans, et je sais qu’en agissant de la sorte, je serai toujours dans un état de cultivation.
À ce moment là, je me suis éveillé au sens des deux dernières phrases d'un des poèmes du Maître :
Avec Zhen Shan Ren dans le cœur,
Réussir dans le Falun Dafa ;
Cultiver le xinxing à chaque instant,
La plénitude parfaite - infiniment merveilleux. » (« Cultivation authentique », Hong Yin)
Le Maître a dit aussi :
« Ne traitez pas les incidents triviaux surgissant comme par hasard que vous rencontrez dans votre vie quotidienne comme fortuits. Car il n'y aura pas beaucoup de choses bizarres qui vont surgir, ou te déplacer dans un autre espace pour cultiver et pratiquer, sinon tu ne pourrais pas élever ton cœur humain. C’est toujours dans une situation de choses ordinaires, toujours sous la forme des conflits des gens ordinaires, toujours dans la façon de vivre des gens ordinaires, les choses rencontrées ne sont pas très différentes d’avant. Ce n’est pas la même chose pourtant, si tu y réfléchis avec attention, car tout cela apparaît pour ton élévation dans le xiulian. » (« Enseignement du Fa à la réunion de New York », Enseignements de Fa dans les conférences aux États-Unis)
Le Maître nous dit que toutes ces choses anodines dans notre vie quotidienne sont arrangées par lui pour que nous nous élevions. J’aimerais donner quelques exemples que j’ai vécus.
Je dois prendre le bus tous les jours. Une fois, alors que j’étais dans le bus, j’ai vu quelqu’un monter sans acheter son ticket. Le conducteur l’a vu et l'a fait en acheter un. À l’époque, je me suis senti dégoûté par cette personne. Cependant, je me suis soudain rappelé que le Maître avait dit auparavant (ce ne sont pas les mots exacts) que si un problème ne nous concernait pas, on ne le verrait pas, ou on ne l’entendrait pas.
J’ai compris que cette personne essayait de convoiter de petits avantages. J’ai regardé à l’intérieur rapidement pour voir si je ferais une chose pareille. Bien sûr, je ne l’aurais pas fait cette fois-ci, mais assurément, j’avais cette mentalité. Cela pourrait se produire dans un autre contexte c’était une de mes lacunes, sinon, pourquoi Maître m’aurait fait voir cela ? Je dois éliminer cet attachement.
Une autre fois, j’ai vu une personne allonger ses jambes sur un autre siège et je savais que le Maître me disait d’éliminer l’attachement à ne pas avoir de considération pour les autres. Je me suis rapidement dit que je refusais cet attachement.
Je sais que nous ne pouvons identifier et enlever tous nos attachements d’un seul coup, mais en tant que disciple, j’ai ce souhait qui me vient du fond du cœur. Donc, si je suis les critères d’un pratiquant, le Maître va m’aider. N’est-ce-pas :
« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître ? » (Zhuan Falun)
Une fois, on nous a dit d'assister à une activité un dimanche. Mais je pensais que j'avais mes propres choses à faire et je ne voulais pas y aller. En conséquence, j’ai raté mon arrêt de bus et j’ai dû faire demi-tour. Je n’ai pas osé me relâcher et j’ai vite regardé à l’intérieur.
Il y a un dicton chinois : « Passé ce village, il n’y aura plus de boutique », ce qui signifie qu’une opportunité une fois manquée ne se reproduira plus. J’ai tout de suite compris que le Maître me disait d’assister à cette activité. Ce devait être un évènement auquel je devais assister dans ma cultivation.
J’ai beaucoup d’autres exemples, tels que ne pas prendre le bon bus ou la bonne direction, mettre mes habits à l’envers, oublier d’apporter le Zhuan Falun, etc.
En tant que disciple, qui ne souhaiterait pas que le Maître nous dise quoi faire sur notre chemin de cultivation ? Mais le Maître ne nous le dira pas, car nous devons nous éveiller et nous cultiver nous-mêmes. Au lieu de cela, le Maître nous enverra des indices pour nous aider.
Le Maître est toujours à nos côtés et nous donne constamment des indices. Je comprends que ce que nous voyons, entendons ou rencontrons dans notre vie quotidienne, tout est lié à notre cultivation. Si nous n’y réfléchissons pas, nous allons perdre l’occasion d’éliminer les divers attachements et de nous élever.
J'ai récemment vu un camion à ordures jeter des ordures alors qu'il nettoyait la route, les dispersant partout. Le camion qui aurait dû nettoyer les ordures a effectivement augmenté la quantité de déchets sur la route.
Je me suis rappelé ce que le Maître a dit :
« Rien n'a changé, le Maître est toujours le Maître du début, le Fa de l'univers ne changera jamais. (Applaudissements chaleureux) Seulement, dans cette persécution, dans ce soi-disant examen, certains ont enlevé leurs attachements, certains ne les ont pas enlevés, certains ont au contraire amplifié leurs attachements. Ce sont les états manifestés pendant ce soi-disant examen. C'est vous qui êtes en train de changer, ce sont les disciples de Dafa qui sont en train de changer. Si vous ne changez pas dans le sens positif, vous changez dans le sens négatif, c'est sûr. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
Est-ce-que le Maître ne me donne pas des indices ? Maître me dit que j’ai augmenté mes attachements en cultivant. J’étais choqué ! Comment ai-je augmenté mes attachements ? Quel genre d'attachements ai-je développé ?
Dernièrement, j’utilisais mon téléphone portable une fois rentré chez moi. Bien que je lisais les nouvelles, je lisais pendant plus d'une heure, perdant un temps que j'aurais dû utiliser pour étudier le Fa. De plus, je pouvais me sentir de plus en plus dépendant du téléphone. N'est-ce pas précisément un attachement ?
Certaines personnes appellent ceux qui utilisent leur téléphone tout en marchant les « accros du mobile ». Bien que je n’en sois pas encore devenu un, j'avais commencé à devenir attaché au téléphone. Le Maître a vu ça et m'a donné des indices pour que je puisse supprimer cet attachement.
Dans cette société, la nature de démon augmente considérablement, et le matérialisme peut nous amener à développer de nouveaux attachements. Si nous n'accordons pas d'importance à la cultivation, nous serons facilement contaminés. Je dois être vigilant et ne pas développer de nouveaux attachements.
Je ne peux pas parler des principes de Fa de haut niveau, encore moins utiliser des mots pour les exprimer. Ce que j’ai partagé, ce sont des choses anodines que j'ai vécues dans ma vie quotidienne. C'est la représentation fidèle de mon processus de cultivation et c'est ma véritable expérience.
Pour un pratiquant expérimenté, ce n'est rien, comme tout le monde a cultivé de cette manière, mais pour les nouveaux pratiquants, mon expérience pourrait les inspirer dans leur cultivation. Ceci est mon objectif principal quand je partage mes expériences.
La situation dans le monde se développe rapidement et le PCC pervers verra bientôt sa fin. La situation en Chine, aux États-Unis et en Europe est aussi en train de changer.
Le Maître a dit :
« D'ici peu, tout va changer, mais en tant que disciples de Dafa, vous ne pouvez vaciller d'aucune façon avant la plénitude parfaite. Vous allez faire ce que vous devez faire, comme vous l'avez fait tout du long. Si vous avez ne serait-ce qu’une seule pensée extrême et si vous n'en considérez pas les conséquences ou ne pensez plus aux conséquences pour Dafa, je vous le dis, alors vous n'avez pas bien avancé sur votre chemin. Puisque votre chemin va être laissé pour le futur, vous devez réussir à ouvrir ce chemin. Le but de votre cultivation et de votre pratique va au-delà de votre propre plénitude parfaite, vous êtes là pour sauver les êtres et vous aidez les vies du futur à établir ce futur. Votre responsabilité est grande, mais le prix qui vous attend est immense. Ce que vous allez gagner dans le futur est sans proportion avec ce que vous avez donné, autant que ce soit. Alors j'espère qu'en aucune circonstance vous n'allez vaciller. Que les êtres humains réhabilitent Dafa ou non, qu'une nouvelle situation se présente ou non, quelque soit le cas, les disciples de Dafa s’ils doivent sauver les êtres alors ils vont sauver les êtres. Continuez à faire ce que vous devez faire tout du long jusqu'à la plénitude parfaite ! » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York »)
Je garderai à l'esprit l'enseignement du Maître, tout particulièrement pendant cette période.
Je crois fermement qu’avec le Maître et le Fa et en tant que disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa qui avons surmonté les tempêtes, nous pouvons bien assurer la dernière étape du chemin de cultivation. C'est parce que nous sommes des êtres créés par Dafa, nous sommes des particules du Fa de l'univers et nous sommes les vrais disciples du Maître !
Merci Maître, merci à tous !
Traduit de l'anglais en Europe
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