(Minghui.org) Des policiers ont récemment visité ma maison deux fois, mais je n'étais pas présent à ces moments-là. Quand ils sont venus une troisième fois, deux policiers, un homme et une femme, sont arrivés. Le policier a dit que son patron avait exercé des pressions sur lui pendant deux mois pour qu'il vienne me voir.

Il a demandé si je pratiquais encore le Falun Dafa, ce à quoi j'ai répondu : « Oui. » J'ai ensuite continué en lui disant pourquoi je pratiquais. J'ai expliqué comment j'étais devenu en bonne santé en pratiquant et que les pratiquants de Dafa font attention à cultiver leur esprit et à améliorer leur caractère moral. Ils traitent les autres avec bonté et vivent selon le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

« Ce que vous avez dit est bien », a déclaré le policier, « mais les Chinois parlent de ces principes depuis l'Antiquité. Nous les connaissons sans pratiquer le Falun Dafa. Pourquoi avez-vous besoin de pratiquer Dafa ? »

Je lui ai dit que je pratiquais Dafa parce que cela m'avait appris le vrai sens de la vie. J'ai ajouté : « Cultiver c'est rétablir son critère moral. La vie sera alors élevée et le corps purifié, tout cela est lié. »

Je lui ai dit que l'idéologie athée des communistes avait détruit la culture traditionnelle chinoise. La doctrine communiste affirme que croire au divin est superstitieux et que les gens devraient se battre contre le ciel.

Un policier partage ouvertement ses pensées

Le policier m'a dit à l'improviste qu'il pensait que j'étais différent des autres pratiquants. « Certains pratiquants nous en veulent », a-t-il dit. « Personne ne m'a jamais parlé aussi gentiment de ces problèmes. Tu es le premier. Tu es très gentil. »

Je lui ai dit que je n'avais pas de ressentiment envers les policiers parce que ce sont aussi des gens qui ont besoin de connaître la vérité sur le Falun Dafa.

Il m'a demandé pourquoi nous distribuions des dépliants et d'autres documents d'information sur Dafa et voulait savoir ce qui s'était vraiment passé en rapport avec le soi-disant « incident des auto-immolations » sur la place Tiananmen. Je lui ai expliqué en détail comment le Parti communiste chinois (PCC) avait organisé l'incident et comment nous essayions d'aider à mettre fin à la persécution en diffusant les faits au plus grand nombre de personnes.

Dans toutes les campagnes politiques précédentes que le PCC a lancées, ceux qui ont exécuté leurs ordres ont souvent pris la responsabilité et sont devenus des boucs émissaires. J'ai prévenu l'agent que les policiers qui participent à la persécution des pratiquants de Dafa devraient penser à leur avenir. J'ai souligné que chacun d'eux avait besoin de protéger les pratiquants.

Après m'avoir écouté, il a décidé de démissionner du Parti et m'a donné son numéro de téléphone au travail au cas où j'aurais besoin de son aide.

Mon cœur était lourd après son départ. Je me demandais pourquoi il pensait que les pratiquants pouvaient en vouloir à la police. Je crois que c'est parce que les pratiquants omettent souvent de leur laisser une impression de paix et de bienveillance.

La bienveillance réduit les risques de persécution

Il y a quelques jours, un pratiquant âgé de notre groupe d'étude du Fa a dit que son fils avait été impoli avec la police lorsqu'ils étaient venus chez lui. Son fils n'est pas un pratiquant de Dafa.

Certains pratiquants ont dit qu'il n'aurait pas dû agir ainsi, d'autres ont dit que c'est normal puisqu'il n'est pas un pratiquant et qu'il serait peut-être bon de faire savoir aux policiers ce que les gens pensent d'eux.

Nous avons tous ri, mais maintenant je sais que les mots des pratiquants contenaient beaucoup de ressentiment. Nos attachements à la lutte et à la vengeance étaient évidents pour les autres, mais nous ne reconnaissions pas nos propres insuffisances.

Alors pourquoi ai-je pu laisser une bonne impression au policier cette fois ? Je crois que c'est parce que je lui ai parlé avec mon cœur. Je ne le considérais pas comme un adversaire et je n'avais aucun ressentiment envers lui.

Je me suis soudainement rendu compte des raisons pour lesquelles la persécution continuait dans notre région, malgré le fait que nous avions passé beaucoup de temps à dénoncer les auteurs. Nous avions échoué à voir les policiers comme des victimes de l'endoctrinement du Parti.

Les pratiquants locaux manquaient de suffisamment de bienveillance et ne traitaient pas les policiers comme des personnes à sauver. De nombreux pratiquants avaient des attachements à se battre et les forces anciennes pouvaient donc exploiter ces failles pour intensifier la persécution.

Le Maître a dit :

« … j'ai dit qu'en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd'hui par les cœurs des disciples de Dafa. Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien. Quand vos pensées droites sont bien suffisantes, les forces anciennes ne peuvent rien faire. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 », Enseignement de Fa dans les conférences (II))

Ce n'est que lorsque nous reconnaissons vraiment que les policiers sont aussi des victimes et que nous les traitons avec bienveillance que nous pouvons dissoudre la perversité qui se cache derrière eux. C'est seulement alors que la persécution contre les pratiquants pourra être réduite et que notre environnement de cultivation pourra s'améliorer.

Traduit de l'anglais au Canada