Réflexions sur des pratiquants qui fournissent un « refuge » aux pratiquants ayant des problèmes conjugaux

(Minghui.org) Je connais des pratiquants dans notre ville qui sont divorcés, mais qui ont les moyens financiers et les conditions permettant de fournir pendant une longue période un logement pour des compagnons de cultivation qui sont soit en train de divorcer, soit qui traversent des problèmes conjugaux. Je voudrais partager mes réflexions sur ce sujet.

En surface, le fait de loger quelqu'un qui en a besoin est un acte noble. Mais cela peut ne pas être toujours une bonne chose, surtout comme solution de longue durée, et encore davantage quand il s'agit de pratiquants.

Une pratiquante de notre région permet à une autre compagne de cultivation plus jeune qu'elle, de vivre chez elle, sans encourir de frais et ceci pendant longtemps. Cette jeune pratiquante est une relativement jeune mariée et elle a des problèmes de couple. Mais comme cette pratiquante plus âgée lui permet de rester chez elle sans payer de loyer, elle peut très bien ne pas trouver la motivation pour se faire à la vie de femme mariée, ni trouver comment établir une situation de donnant donnant avec son mari qui leur permettrait de vivre une vie de famille traditionnelle.

Pourquoi est-ce que cette pratiquante permet que la plus jeune vive avec elle ? Peut-être qu'elle cherche à avoir de la compagnie, et peut être qu'elle pense réellement faire une bonne action. Mais est-ce vraiment une bonne action ? Selon la culture traditionnelle, une femme doit compter sur son mari. Comme elle doit élever les enfants, une femme ne travaille pas en dehors de chez elle, ou du moins pas à plein temps.

Le Maître a dit :

« Mais regardez ce qui se passe actuellement ? Dès qu’on a promu la libération de la femme, les femmes ont immédiatement senti qu’elles étaient malmenées, opprimées et qu’elles devraient se dresser. Mais qu'est-ce qui est arrivé en conséquence ? Des problèmes sociaux comme le divorce, les luttes familiales, l'abandon des enfants, etc. ont surgit. » (Enseignement du Fa à la réunion de New York)

Un autre exemple est celui d'une pratiquante qui a un enfant et qui veut se séparer de son mari. Une autre pratiquante divorcée et plus âgée a permis à cette jeune femme et son enfant de vivre chez elle pendant une longue période. Je ne connais pas les raisons ni les causes pour lesquelles ces pratiquants souhaitent se séparer, bien que j'aie partagé ma compréhension, ainsi que la citation du Maître, avec la femme.

Mais de nouveau, pour quelle raison est-ce qu'une pratiquante divorcée permettrait à une autre pratiquante qui souhaite divorcer, de vivre chez elle ? Est-elle en train d'encourager le divorce ? Si celle qui souhaite se séparer de son mari n'avait pas le choix de vivre ailleurs, surtout sans frais, n'est-ce pas qu'elle ferait davantage d'efforts pour trouver un terrain d'entente avec son mari, d'essayer de résoudre les problèmes, d'élever son xinxing et de se conformer aux principes du Fa en matière de divorce ?

Je pense que tout pratiquant qui fournit un espace de vie (ou n'importe quel espace, même si ce n'est pas gratuit) pour des pratiquants qui vivent des problèmes conjugaux devrait chercher à l'intérieur pour trouver les raisons pour lesquelles il continue à le faire

Je me souviens de quand mon mari, également pratiquant, et moi sommes passé par des problèmes conjugaux temporaire, j'ai demandé à mon oncle si je pouvais m'installer chez lui. Il était d'accord, mais sa femme a résisté en disant : « Seulement pour quelques semaines et c'est tout. » Tout de suite je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un signe du Maître et que je ne devrais pas quitter mon mari. Donc, je ne suis pas allée chez mon oncle, mais je suis restée chez mon frère pendant une semaine. Mon frère et moi avions aussi des conflits, car il y avait du karma là-bas, et pour finir je suis retournée vivre avec mon mari. Nos problèmes n'ont pas duré très longtemps et ont été rapidement résolu.

Est-ce que des pratiquants devraient se séparer, surtout s'ils sont tous les deux pratiquants ? Est-ce ce que le Maître veut pour nous ? Comme mon mari et moi avons cherché à l'intérieur et avons essayé de vivre selon les exigences du Fa en la matière, nous sommes arrivés à dépasser nos problèmes et nous vivons aujourd'hui une vie de famille harmonieuse et paisible. Je suis heureuse que ma tante ne m'ait pas laissée m'installer chez eux, car j'aurais peut-être manqué d'incitation pour travailler pour mon mariage ainsi que sur d'autres problèmes en lien avec la cultivation.

Je ne dis pas que les pratiquants ne devraient pas fournir un refuge temporaire à d'autres pratiquants dans des circonstances extrêmes. Des solutions de courte durée sont parfois nécessaires et sont simplement des gestes de bonté. Mais il nous faut juger les choses sur la base du Fa et nous demander si nos « bonnes actions » sont vraiment si bonnes et sont véritablement bénéfiques aux autres sur la longue durée.

J'ai la conviction qu'en tant que pratiquants, nous ne devrions pas encourager un attachement à la dépendance à d'autres pratiquants, y compris dans des cas de problèmes conjugaux. Nous devrions encourager les jeunes pratiquants à travailler sur leurs problèmes et à vivre une vie de style traditionnel avec des valeurs traditionnelles. Sinon, nous serions en train d'agir comme des parents surprotecteurs qui ne permettent pas aux enfants de quitter le nid, de relever les défis et d'apprendre à voler de leurs propres ailes. Nous ne devons absolument pas encourager le divorce ni la séparation d'autres pratiquants de leurs conjoints, ni créer des conditions de facilité à cela. Créer des conditions de facilité est la même chose que d'encourager la situation à se prolonger.

Le Maître a dit :

« Ne sommes-nous pas en train de laisser les meilleures choses pour l'humanité future ? Si vous êtes tous les deux des pratiquants, tu prends soin de moi, je prends soin de toi et donc comment est-il encore possible de parler de divorce ? C'est indestructible. » (Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique)

Quand des gens vivent ensemble, ils sont forcés de résoudre leurs problèmes, de rembourser leur karma, puisqu'ils n'ont pas d'autre choix. Après tout, ils vivent ensemble et tout le monde veut avoir la paix et l'harmonie dans la famille.

Sauf pour les cas de persécution, je ne crois pas que le Maître nous encourage à demeurer chez d'autres pratiquants pour de longs séjours.

Selon ma compréhension, la jeune femme pratiquante et la pratiquante avec un enfant qui cherchaient à se séparer de leurs maris, sans les conditions de vie facilitées offertes pendant de longues durées chez d'autres pratiquants, elles auraient eu davantage d'incitation pour faire ce qu'il faut pour que leur famille fonctionne bien et pour être des disciples droites et nobles. Ces pratiquantes qui créent des conditions de vie facile pour elles afin qu'elles ne prennent pas la responsabilité envers leur vie de femme mariée ne font probablement qu'ajouter de l'huile sur le feu.

Traduit de l'anglais en France