(Minghui.org) Depuis que j'ai commencé à pratiquer, j'ai trébuché sur de nombreux tests de xinxing liés à mon mari. En regardant à l'intérieur, j'ai constaté que je faisais la fine bouche devant lui, que j'avais des griefs envers lui et que j'avais une mentalité de combativité. Même si j'ai éliminé beaucoup de ces attachements, j'ai toujours senti qu'ils n'avaient pas été complètement enlevés à la racine. En faisant face à ces tests, je ne les ai pas complètement passés. Je regrette de ne pas m'être suffisamment cultivée au cours des 20 dernières années.
Un jour que je récitais le paragraphe suivant du Fa, j'ai été profondément touchée.
« Si votre xinxing arrive à progresser par la cultivation – par exemple, parmi les gens ordinaires on vous insulte, mais vous ne dites rien, vous restez intérieurement tout à fait calme ; on vous flanque un coup de poing, et vous ne dites toujours rien, vous passez par–dessus en souriant – alors votre xinxing se trouve déjà à un niveau très élevé. » (Zhuan Falun)
J'avais lu ce passage dans le passé et j'ai pensé : « Je ne dirai pas un mot et je vais abandonner avec le sourire si quelqu'un m'insulte ou me donne un coup de poing. »
J'ai rencontré des gens qui m'ont réprimandée quand j'ai essayé de leur clarifier les faits et leurs paroles ne m'ont pas atteinte. Quand j'ai refusé d'être convertie dans le centre de lavage de cerveau, j'ai été injuriée tous les jours, mais je l'ai ignoré. Mais quand je suis confrontée à des conflits avec des pratiquants ou avec mon mari, j'ai réalisé que je ne suivais pas les paroles du Maître, surtout quand mon mari crie après moi et blesse mes sentiments – j'ai échoué presque à chaque fois ! Je rétorquais toujours. Même si parfois je ne disais rien, je sentais toujours qu'il me traitait injustement. J'ai été surprise de constater que je n'avais pas mesuré mon comportement avec le Fa, même si j'avais étudié ce paragraphe tant de fois !
Le Maître nous a dit :
« Retenez bien cela, les principes humains sont inversés… » (« Enseignement de la Loi au Canada 2006 », Enseignement du Fa dans les conférences VII)
J'avais jugé le bien et le mal en utilisant la sagesse humaine traditionnelle – je ne pensais pas comme une pratiquante. J'étais essentiellement une personne ordinaire. Je n'avais pas réussi à m'élever, du moins à cet égard. Puisque je marchais sur un chemin menant au divin, ne devais-je pas renoncer à mes conceptions humaines ordinaires ? Étant sur le chemin de l'éveil, devais-je me disputer avec les gens ordinaires ?
Après avoir acquis une compréhension claire du Fa, j'ai changé mes conceptions et mon attitude envers les conflits. J'ai commencé par rester silencieuse quand d'autres me critiquaient pour des choses. Je me sentais un peu mal à l'aise au début, mais je devenais de plus en plus calme.
Je suis allée rendre visite à quelques pratiquants un après-midi. L'une d'elles vivait depuis longtemps un test de karma de maladie. En larmes, elle a décrit ses difficultés à surmonter le test. J'ai eu une discussion avec elle et j'ai partagé ma compréhension. J'ai émis la pensée droite avec elle à 18 heures, avant de partir.
Il était presque 19 heures au moment où je suis rentrée à la maison. Mon mari m'a regardée et m'a ensuite grondée pour être rentrée à la maison si tard. Il a dit que j'ignorais ma famille et m'a menacée de divorcer. Il a même appelé ma mère et lui a demandé de me discipliner. Ma mère a dans les quatre-vingts ans et a une pression artérielle élevée. Elle était à bout de nerfs à cause de la persécution que ses enfants subissaient. Dès que mon mari a raccroché, ma mère a appelé mes deux sœurs et a dit : « Votre grande sœur est à nouveau en difficulté ! Que faisons-nous ? » Toute ma famille a paniqué. Ils m'ont appelée pour savoir ce qui s'était passé. Ils furent soulagés de savoir que j'allais bien et ils ont appelé ma mère à la hâte pour la consoler.
Après tous ces appels, je me suis finalement assise et j'ai écouté les hurlements de mon mari. J'étais étonnamment calme face à sa rage. Pas un seul argument ou explication personnelle n'est sorti de mes lèvres. Je me suis comportée comme une véritable pratiquante et je l'ai écouté en silence. J'ai regardé à l'intérieur tout en l'écoutant. « Oui, c'est ma faute », pensais-je, « sa rage est due au fait qu'il se soucie trop de moi. J'aurais dû lui téléphoner. Je n'ai pas de téléphone portable, mais j'aurais pu emprunter le téléphone de la pratiquante pour l'appeler. Pourquoi n'y ai-je pas pensé ? Le Maître nous a dit d'être honnêtes envers les autres, mais je pense rarement à lui dans mon esprit, j'ai toujours pensé qu'il devait me soutenir dans ce que je faisais pour valider le Fa. Je ne me suis jamais mise à sa place. »
Le Maître nous a prévenus :
« Mais en réalité la vie de chaque disciple de Dafa est étroitement liée à votre cultivation et pratique, comme les maillons d’une chaîne. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)
J'ai été une personne négligente dans ma vie, et je n'ai jamais pensé que les choses mineures pouvaient être importantes ni n'ai considéré ces détails mineurs comme faisant partie de ma cultivation. Mon mari, cependant, me crie souvent dessus pour des choses mineures, comme oublier d'éteindre la lumière de la salle de bain, renverser de l'eau sur le sol ou laisser tomber du riz sur la table. Je l'ai toujours blâmé de ne pas se comporter comme un homme et même je le regarde de haut. J'ai réalisé maintenant que le Maître m'avait avertie de me cultiver quant à ces petites choses de la vie, en utilisant les mots de mon mari ! J'aurais dû remercier mon mari !
Me rappelant toutes mes erreurs du passé, je me suis sincèrement excusée auprès de mon mari. J'ai dit : « C'est de ma faute. Je n'ai pas considéré tes sentiments. Tu t'inquiètes à mon sujet. Je vais assurément t'appeler la prochaine fois que je rentrerai tard. Ne sois plus fâché ! Je te le promets ! » Mon mari s'est calmé. Voyant qu'il n'était plus en colère, je lui ai dit : « Je suis allée voir la pratiquante qui nous avait aidés avant. Elle souffrait du karma de maladie, alors j'ai passé plus de temps avec elle. » Mon mari n'a pas dit un mot.
Le lendemain matin, il s'est excusé auprès de moi dès qu'il s'est levé. Il se sentait désolé d'avoir passé sa colère sur moi et d'avoir appelé ma mère âgée et de la rendre anxieuse. Il m'a demandé d'appeler ma mère tout de suite et de lui permettre de s'excuser. J'ai dit : « Tout va bien. C'était de ma faute. J'ai appris ma leçon. Je dois être attentionnée envers les autres peu importe ce que je fais et ne jamais oublier de me cultiver. » Mon mari a néanmoins appelé ma mère pour s'excuser auprès d'elle.
Mon mari a changé depuis lors. Il a cessé de se plaindre même si je rentrais tard et il prend souvent l'initiative de faire les tâches ménagères. Je fais aussi de mon mieux pour rentrer à la maison à temps pour faire le dîner.
Une pratiquante locale a été arrêtée une fois pour avoir distribué des dépliants qui dénonçaient la persécution. Nous avions prévu d'aller la sauver. Je ne pourrais donc pas rentrer à la maison pour midi. Pour la première fois, j'ai demandé à mon mari son point de vue au sujet de sortir pour aider à sauver cette pratiquante. J'ai dit : « Si je pars, je ne pourrai pas faire le déjeuner pour toi. Si tu ne veux pas que je parte, je peux rester à la maison et faire un autre projet. » Il a été touché de voir que je le respectais et que je lui demandais son opinion. Il m'a dit d'un ton décisif : « Tu dois y aller. Pense à combien tes compagnons de cultivation ont travaillé dur pour te sauver quand tu as été arrêtée ! Ils ont contribué tout ce qu'ils pouvaient en temps, effort et argent. Ils ont embauché un avocat et t'ont sauvée comme si tu étais un membre de leur famille. J'ai été très touché. Maintenant, ta compagne de cultivation a été arrêtée. Comment pourrais-tu ne pas y aller ? J'aimerais y aller avec toi. Je connais le chemin. Je vais t'y conduire. » J'ai été si heureusement surprise ! Sa réponse dépassait largement mes attentes. J'ai répondu : « Super ! Le pratiquant qui envisageait de conduire est un nouveau conducteur. Il ne sait vraiment pas comment s'y rendre. Nous étions inquiets de sa conduite ! Tu pourras conduire sa voiture demain !
Nous étions tous les deux très heureux. C'était un sentiment que nous n'avions jamais éprouvé auparavant. Mon mari avait toujours l'habitude d'insister pour faire les choses complètement à l'inverse de ce que j'avais proposé. Il a tellement changé après que ce passage du Fa ait aidé à changer mes conceptions. Le changement positif dans notre relation a témoigné de la puissance du Falun Dafa. J'ai connu la joie et l'émerveillement de la pratique ! Cela m'a donné une foi plus forte envers le Maître et le Fa et plus de confiance pour cultiver l'altruisme. J'avais l'habitude de penser que c'était trop loin pour l'atteindre, mais maintenant je sais comment atteindre un tel royaume.
Comme le Maître nous a dit :
« Pensez aux autres en agissant, et à l’apparition des contradictions réfléchissez sur vous-mêmes. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)
Traduit de l'anglais au Canada
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Catégorie: Élever le xinxing