Chérir le temps, cultiver solidement et sauver plus de personnes

(Minghui.org) Ce qui suit est quelques unes de mes expériences de cultivation que j'aimerais partager avec les compagnons de cultivation.

L'été dernier, une autre pratiquante et moi avons travaillé en équipe pour clarifier la vérité.

Dans la matinée, Mei et moi distribuions la plupart de nos documents dans les maisons, ou nous les laissions sur les voitures et les bicyclettes, puis nous utilisions le temps restant pour clarifier les faits aux gens en face à face.

Sur le chemin du retour, nous partagions toujours nos compréhensions des principes du Fa et nous recherchions nos attachements.

Nous avons très bien coopéré l'une avec l'autre. Quand nous avions des désaccords, nous suivions l'idée qui était la plus en harmonie avec le Fa, la plus efficace et la plus sûre.

Aider les gens à voir la bonté de Dafa à travers notre conduite

Quand nous avons vu une vieille dame dont la chaîne de vélo avait déraillé, nous sommes allées vers elle pour l'aider et lui parler du Falun Gong et de la persécution. Elle a été touchée par notre gentillesse et très reconnaissante envers le Falun Gong.

Même si nous étions en nage, nous nous sentions très heureuses. Le Maître a dit :

« Vous devez réfléchir à des solutions pour trouver les personnes que vous devez sauver. Tout cela, c'est ce qu'un disciple de Dafa doit faire. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa », Enseignement de Fa dans les conférences XI)

Toujours regarder à l'intérieur

Parfois je me sentais contrariée quand Mei était un peu lente quand elle posait des étiquettes autocollantes. Dès que je me sentais dans cet état, je regardais à l'intérieur et je voyais ma conception humaine : « Je suis meilleure. Tu es maladroite ! »

J'ai rapidement éliminé de telles pensées. Je sais qu'aux yeux du Maître, il n'y a que son cœur pur de vouloir sauver les gens.

Autour du 20 juillet l'an dernier, nous avons rencontré des interférences dans notre région. À cause de nos attachements à la peur et à l'anxiété, nous avons eu quelques appels rapprochés à un certain nombre d'occasions quand nous sortions pour distribuer les documents.

Après avoir partagé, nous en sommes venues à la compréhension que nous étions en train de faire la chose la plus droite et que personne n'était digne d'interférer avec nous.

Nous avons regardé en nous et avons trouvé nos attachements.

Mei a vu son attachement au confort, car elle ressentait qu'elle ne pouvait pas supporter la chaleur. J'ai aussi vu mes sentiments humains. La nuit précédente, quand j'avais vu mon mari jouer avec son téléphone portable tout en regardant la télévision, je m'étais sentie désolée pour lui et j'étais allée vers lui pour lui tenir compagnie. Le lendemain pendant que j'étais en train de distribuer des documents de clarification de la vérité, quelqu'un m'a couru après.

À travers nos partages, nous avons aussi senti que nous devions faire plus pour clarifier la vérité aux gens en face à face, tout particulièrement après que quelqu'un nous ait dit : « J'ai souvent eu de tels documents à ma porte, mais je ne sais pas vraiment de quoi il s'agit. »

Nous avons depuis lors passé plus de temps à parler aux gens. Mei faisait très bien. Elle lançait toujours les conversations et le résultat était très bon.

Un jour j'ai brusquement réalisé que nous étions là dehors pour sauver tous les gens avec lesquels nous parlions et que ce que nous faisions était l'incarnation de la compassion.

Utiliser toutes les opportunités pour sauver les gens

Mi-août l'an dernier, mon mari et moi sommes allés à une fête pour le 25^e anniversaire de nos anciens professeurs et camarades de promotion à l'université. La soirée se tenait en dehors de la ville. Nous avions convenu avec mon mari qu'il nous y conduirait, ainsi je pouvais prendre quelques documents clarifiant la vérité et des DVD avec moi.

Cependant, juste avant de partir, mon mari, qui est plutôt sociable, a dit soudain qu'il ne voulait pas y aller. Réalisant que c'était des interférences, j'ai commencé à émettre la pensée droite. Un petit peu plus tard, il a changé d'avis et a décidé d'y aller.

À la fête, j'ai profité de chaque opportunité pour parler aux gens. Je leur ai donné des DVD et des insignes du Falun. J'ai réussi à parler à plus d'une vingtaine de personnes et pratiquement toutes ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. J'étais très reconnaissante envers le Maître pour m'avoir donné tant de courage et de sagesse.

Je fais aussi bon usage de toutes les opportunités de sauver les gens quand je vais à des événements avec mon mari. Quand il n'est pas possible de clarifier les faits minutieusement, je profite de ces occasions pour montrer aux gens la bonté du Falun Dafa à travers ma conduite et je leur parle de ma croyance afin qu'ils réalisent que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes. J'ai toujours pris le salut des gens comme une priorité absolue.

Je rencontre des interférences de temps en temps. Par exemple, parfois, quand je suis sur le point de sortir clarifier les faits, les membres de ma famille commencent à pinailler pour me déconcentrer. Je sais que c'est la perversité dans les autres dimensions qui essaye d'interférer avec ce que je fais en utilisant mon attachement aux sentiments humains. Dans de telles occasions, je reste calme et ne discute jamais avec eux, parce que je sais dans mon cœur que j'ai de nobles objectifs à atteindre : sauver plus de personnes. Avec ça à l'esprit, tout le reste semble trivial.

Regarder en soi tout en aidant les compagnons de cultivation

Une pratiquante qui vit près de chez moi a connu un grave karma de maladie ces derniers temps. Quand je l'ai appris, je suis allée chez elle le soir pour étudier le Fa et émettre la pensée droite avec elle.

Un fois, en émettant la pensée droite, une pensée m'est venue à l'esprit : personne ne devrait persécuter cette disciple de Dafa. Alors une image m'est venue à l'esprit. D'un côté se trouvait une partie du corps gigantesque du Maître et dans un petit coin était cette pratiquante. Je savais que le Maître était en train de nous encourager.

Nous émettions toujours la pensée droite avant d'étudier le Fa. Dans le processus, j'ai pris conscience qu'en surface j'étais là pour l'aider, alors qu'en fait c'était aussi une opportunité pour m'élever et devenir plus désintéressée.

Le temps était très chaud à l'époque. Dans la matinée je sortais clarifier les faits aux gens puis dans l'après-midi j'allais au groupe d'étude du Fa. Dans la soirée, j'allais chez elle pour plus d'étude du Fa et pour l'émission de la pensée droite.

Elle n'aimait pas utiliser le ventilateur électrique qu'elle avait, alors il était souvent éteint. Il faisait si chaud que je transpirais, mais je ne me suis pas laissée toucher par cela. Après un certain temps, la chaleur ne m'a plus importunée et mon attachement au confort a aussi diminué.

Plus tard, alors que mon mari et notre enfant étaient en vacances, je suis allée chez elle moins souvent.

En regardant à l'intérieur, j'ai découvert que mes sentiments humains étaient à nouveau au travail. J'étais inquiète que ma famille puisse être mécontente si je sortais toujours en soirée.

Un soir où je ne suis pas allée chez elle, je suis restée chez moi et j'ai étudié les conférences de Fa du Maître, ce que j'ai trouvé très utile.

Le soir suivant, j'ai à nouveau voulu rester à la maison. Tandis que j'émettais la pensée droite à dix-huit heures, j'ai réalisé que j'étais égoïste en essayant d'étudier plus de conférences de Fa chez moi et que je n'avais pas vu qu'aller chez elle était aussi s'assimiler au Fa et abandonner l'égoïsme en aidant une compagne de cultivation. Je suis allée chez elle dès que j'ai fini de dîner.

Autour du 20 juillet, les policiers locaux ont harcelé deux fois cette pratiquante. J'ai continué à aller étudier le Fa avec elle. J'ai pu ressentir que le Maître me renforçait quand j'envisageais les choses avec une pensée droite.

J'en suis arrivée à la compréhension que le processus d'aider les compagnons de cultivation était aussi une bonne opportunité pour notre propre cultivation.

Abandonner les attachements humains pour dénoncer la persécution

Il y a plus de dix ans, dans le but d'éviter d'être arrêtée, j'ai sauté d'un immeuble et une vertèbre lombaire a été blessée. Finalement mon dos s'était déformé et je souffrais souvent de douleurs dans le dos.

Les compagnons de cultivation disaient que je devais faire un compte-rendu sur ce qui s'était passé, mais je ne l'ai pas fait pour bon nombre de raisons. Tout d'abord, j'avais toujours un attachement à la peur. J'avais également la crainte de « perdre la face » et j'avais peur que les gens puissent rire de mon dos déformé. J'espérais aussi que mon dos puisse éventuellement redevenir normal et que je pourrais avoir une meilleure apparence.

J'ai commencé à éliminer ces attachements, mais c'était difficile d'éliminer la peur, étant donné que le souvenir des autorités essayant de m'arrêter refaisait souvent surface.

J'ai intensifié mon étude du Fa et de l'émission de la pensée droite et j'ai peu à peu compris qu'exposer la perversité en soi, c'était la dissoudre, de sorte que les êtres ne soient pas persécutés. Cela aide à sauver les gens et aussi la police à sortir de sous son contrôle. Cela nie les arrangements des forces anciennes.

Étant donné cette nouvelle compréhension, j'ai rédigé un rapport sur la persécution que j'avais subie et je l'ai envoyé au site internet Minghui.

Je me suis souvenue de quelque chose que le Maître a enseigné :

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître. » (Zhuan Falun)

Je savais que le Maître m'avait aidée à éliminer beaucoup de mauvaises choses dans les autres dimensions, plus spécialement l'attachement à la peur. Mes douleurs dorsales ont diminué de manière significative.

Chérir le moment et plus étudier le Fa

Je suis très occupée par un emploi entre neuf heures et dix-sept heures, donc je chéris chaque minute dont je dispose et j'essaie d'y faire rentrer plus de temps pour l'étude du Fa. Je me lève tôt le matin et fais les exercices avant d'émettre la pensée droite à six heures. Je prépare alors le petit-déjeuner pour toute la famille, je me lave et m'apprête pour le travail. J'émets à nouveau la pensée droite à sept heures avant de partir travailler.

Je prends toujours de simples plats à emporter pour le repas ainsi je peux émettre la pensée droite à midi.

J'appelle mon mari tous les jours pour savoir quand il va rentrer à la maison pour dîner, ainsi je peux m'organiser en conséquence pour me donner suffisamment de temps pour l'étude du Fa.

J'ai refusé de faire du tutorat en soirée pour garantir le temps d'étude du Fa.

Au cours des vacances scolaires, je rejoins un certain nombre de groupes d'étude du Fa et je me suis élevée rapidement à la suite de cette étude intensive du Fa et en me concentrant sur bien faire les trois choses.

Tout ce qui se passe autour de nous est pour notre cultivation

Pendant les vacances d'été, j'ai emmené chaque après-midi mon fils chez une autre pratiquante pour étudier le Fa. C'est la pratiquante de longue date en qui j'ai le plus confiance dans notre région.

Elle avait prévu d'aller à la campagne pour montrer des films aux gens. Ils avaient deux projecteurs, un pour être utilisé par elle et l'autre par son mari ou son fils.

Je voulais que mon fils s'implique afin qu'il puisse apprendre une compétence concrète.

Mais chaque fois que je lui demandais quand ils allaient aller présenter les films, elle disait chaque fois que son fils ne voulait pas y aller ou que son mari ne voulait pas que son fils y aille car c'était un travail assez dur. J'ai trouvé que c'était un peu étrange.

J'ai commencé à regarder en moi quand je suis rentrée chez moi et j'ai réalisé que mon fils ne serait qu'un fardeau pour eux parce qu'il n'avait aucune expérience dans la présentation de films. J'étais trop inquiète de voir mon fils acquérir une compétence concrète parce que, à mes yeux, il était maladroit et j'étais inquiète pour son avenir.

Alors je me suis souvenue des phrases du Maître :

« ...vous n’êtes pas en mesure d’intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin,... » (Zhuan Falun)

« Vous voulez influencer le destin des autres, mais chacun a son propre destin ! » (Zhuan Falun)

« … ainsi ce que vous ferez dans votre vie n’est pas arrangé en fonction de vos compétences. Le bouddhisme parle du cycle des rétributions karmiques et c’est arrangé selon votre karma; peu importe vos compétences, si vous n’avez pas de De, vous n’aurez peut-être rien dans cette vie. » (Zhuan Falun)

À travers l'étude du Fa, j'ai peu à peu abandonné mes attachements concernant mon fils.

Cependant, j'ai développé d'autres sentiments humains et j'ai commencé à me plaindre de cette pratiquante dans mon cœur, pensant qu'elle se jouait de moi, même si je ne montrais aucun ressentiment en surface.

J'ai pris conscience que je devais regarder en moi et que nous ne devrions avoir aucun différent entre pratiquants. Sinon les forces anciennes pouvaient prendre avantage de nos lacunes.

Je me suis souvenue des mots du Maître dans son poème « Escalader le Mont Tai », Hong Yin :

« Endurez la douleur, soyez diligent et débarrassez-vous des attachements ; »

J'ai regardé plus profondément en moi et j'ai cultivé l’endurance. Je sais qu'éliminer le karma est toujours douloureux.

Quelques jours plus tard l'enseignement du Maître m'est apparu devant les yeux :

« Nous ne rencontrerons pas ce genre de choses, mais quand un pratiquant subit des humiliations et des vexations parmi les gens ordinaires, ce n’est pas forcément plus facile. Je dis que les conflits de xinxing entre les gens ne sont pas moins intenses, ils peuvent même être pires, et c’est très dur aussi. » (Zhuan Falun)

Je me suis soudain sentie très calme et j'ai compris que l'incident avait servi à développer la capacité de mon cœur.

Avec l'élévation de mon xinxing, j'ai été capable d'avoir un partage à cœur ouvert avec elle. Il s'est avéré qu'elle n'avait même jamais pensé comme j'avais cru qu'elle l'avait fait, et le malaise que j'avais ressenti était dû à ma mauvaise compréhension basée sur les attachements. Par cet incident, nous avons toutes deux élevé notre compassion.

Je sens maintenant que lorsque nous trouvons qu'il est difficile de surmonter un test, nous devons échanger avec les compagnons de cultivation, peu importe combien cela peut être inconfortable d'en parler. Tant que nous continuerons à regarder à l'intérieur plutôt que de simplement prendre le sujet pour sa valeur nominale, tant que nous envisagerons les choses avec une pensée droite sur la base du Fa, nous serons capables de voir les attachements humains qui doivent être éliminés.

Alors que j'étais arrivée à la fin de mon partage, il m'a semblé voir un étang d'eau claire et transparente, comme le cœur pur d'un pratiquant.

Traduit de l'anglais en France