(Minghui.org) Cinq pratiquants de notre localité ont été arrêtés entre septembre 2015 et août 2016. Nous avons engagé des avocats pour eux et avons travaillé avec les familles pour les sauver. Grâce aux efforts combinés de tous, les cinq pratiquants ont été libérés au mois de février 2017.
L'impact créé quand on sauve activement des pratiquants
Dès que nous avons appris les arrestations, nous avons fait appel à des avocats. Les avocats ont non seulement défendu les pratiquants, ils ont aussi déposé des plaintes contre les juges et les autres personnes impliquées pour les faire réfléchir sérieusement à leurs actions.
Nous avons donc décidé que, plutôt que de regarder passivement les choses se faire, nous devrions travailler activement à la protection de notre liberté de croyance et contrecarrer cette persécution. Permettre à des tortionnaires de persécuter des pratiquants sans qu'ils en subissent les conséquences causait aussi des dommages aux tortionnaires.
En fait ce qui nous importait, c'était de sauver les gens. Quand nous avons sauvé les pratiquants, nous avons réduit les dommages causés par leur arrestation, nous avons clarifié les faits auprès de leur famille, rectifié notre environnement local et empêché les fonctionnaires du gouvernement de participer à la persécution.
Il est crucial de ne pas perdre du temps
Le moment opportun est critique quand on veut sauver quelqu'un. Nos avocats nous ont expliqué que dans le processus de la condamnation d'une personne, trois services gouvernementaux sont impliqués ; la division de la sécurité intérieure qui arrête la personne et qui porte l'accusation, le parquet qui fait l'enquête, et le tribunal qui fait le procès. Plus tôt on essaie de sauver le pratiquant, moins il y a de personnes impliquées, plus c'est simple.
« Il ne faut pas que les trois services travaillent main dans la main sur un dossier », nous a dit notre avocat.
Les avocats nous ont dit aussi que la division de la sécurité intérieure est la clé dans la persécution des pratiquants parce que c'est cela leur priorité, et que l'avancement dans la carrière des employés se fait selon leur degré d'implication dans la persécution.
Pour ce qui est des procureurs et des magistrats, l'affaire est toute autre. En plus des dossiers des pratiquants de Falun Gong, ils ont aussi de nombreux autres dossiers à traiter chaque jour. Leur avancement ne dépend pas des cas du Falun Gong. Comme davantage de juges comprennent les faits, ils sont moins nombreux à vouloir s'impliquer dans la persécution.
Une pratiquante libérée deux semaines après son arrestation
La pratiquante B distribuait souvent des documents de clarification dans un quartier. En août 2016, le personnel de la sécurité l'a dénoncée à la police et elle a été arrêtée. Les pratiquants de la localité ont trouvé son mari qui a engagé un avocat. Elle avait été libérée de prison peu de temps auparavant et son mari ne croyait absolument pas qu'elle pourrait être libérée.
Les pratiquants lui ont clarifié les faits et afin de libérer sa femme, ils l'ont encouragé à s'exprimer ouvertement et à travailler avec l'avocat.
L'avocat a rapidement organisé une rencontre avec la pratiquante B au centre de détention. Plusieurs autres pratiquants sont allés pour émettre la pensée droite.
En sortant de cette rencontre, l'avocat est allé directement à la division de la sécurité intérieure et a exigé sa libération. Les agents qui s'y trouvaient ont dit qu'ils allaient y réfléchir. Plusieurs heures plus tard, les agents ont téléphoné à l'avocat et ont donné leur accord pour libérer la femme, sous caution. Bien que cela semblait impossible, la pratiquante B est rentrée chez elle le soir même, à peu près deux semaines après son arrestation.
Prendre l'initiative
Quand ils travaillent pour libérer des pratiquants, les avocats ont souvent pris l'initiative dans leurs relations avec les fonctionnaires.
La pratiquante A a été arrêtée en juillet 2016 pour avoir distribué des documents en lien avec le Falun Gong. Ses avocats sont allés au parquet avant même que son dossier ait été transféré au parquet, et ils ont déposé plainte contre la police pour l'avoir arrêtée.
« Votre dossier n'est pas encore arrivé ici », a dit le procureur.
« Nous venons ici pour vous empêcher d'approuver son arrestation », a déclaré son avocat. « Il n'y a aucune fondement juridique qui permette cette persécution. La police a déjà violé la loi en faisant cela. Nous ne pouvons pas vous laisser, vous aussi, violer la loi. Nous sommes en train de déposer des plaintes contre la police pour avoir arrêté notre cliente. Si vous approuvez son arrestation nous intenterons aussi une action en justice contre vous. »
Les avocats ont eu une démarche très droite. Comme le procureur n'avait jamais été confronté de la sorte par un avocat, il a dit qu'il étudierait le dossier.
Les avocats ont aussi demandé à la famille de la pratiquante A de préparer plus de vingt exemplaires de leur plainte contre la police et de les envoyer aux parquets, tribunaux, et autres services de justice pertinents.
Ces lettres ont grandement freiné la police locale. Quand ils ont de nouveau interrogé la pratiquante A, ils semblaient avoir vraiment peur. Les policiers ont dit à la pratiquante qu'ils recevaient des appels téléphoniques sans fin depuis l'étranger à propos de son dossier et que les plaintes des avocats avaient vraiment eu de l'influence.
Les avocats qui défendent des pratiquants au tribunal
Peu de temps après avoir appris que le pratiquant C avait été arrêté, nous avons engagé un avocat pour lui. Son dossier a été transféré au tribunal et le juge a informé sa famille de la date du procès.
Nous avons émis la pensée droite pour lui. Le pratiquant qui assurait la coordination a demandé qu'il y ait davantage de membres de sa famille présents au procès, et qu'ils écoutent la défense présentée par l'avocat.
On a amené le pratiquant C du centre de détention directement au tribunal pour le procès. Au début du procès, l'avocat a demandé qu'on enlève les menottes et les fers du pratiquant. L'huissier a refusé, disant que pour des pratiquants de Falun Gong on ne l'avait jamais fait. L'avocat a réitéré sa demande et finalement le juge y a consenti.
La procureure a été très arrogante et a fait des remarques calomnieuses sur le Falun Gong. Les pratiquants présents ont constamment émis la pensée droite.
Les arguments de la défense ont réfuté toutes les charges portées contre le pratiquant C, arguant le fait qu'il n'y a jamais eu de base légale pour la persécution. Après plusieurs séries de discussions, la procureure a perdu le débat et a eu l'air moins agressive qu'au début.
Quand l'avocat a insisté sur le fait que c'était la police et la procureure qui avaient violé la loi dans la persécution, le juge l'a interrompu sans arrêt et a ajourné le procès pendant quelques minutes.
Pendant la suspension de séance, l'avocat a demandé pourquoi le juge ne lui permettait pas de parler. Le juge ne lui a pas répondu. Quand le procès a repris, le juge n'a plus interrompu l'avocat. L'avocat a fait des déclarations très puissantes pour défendre le pratiquant C.
Quand l'avocat a cité les plaintes qu'il avait déposées contre la procureure et le juge, la procureure a rougi et ses mains ont commencé à trembler. Quand elle a repris la parole, c'était d'une voix basse et incohérente. Elle a gardé la tête baissée et n'a pas regardé l'avocat.
Quand l'avocat a prononcé le nom du juge et a dit que lui aussi était suspecté d'être un criminel, le juge a aussitôt baissé la tête.
À la suite de la défense de l'avocat, le juge a suspendu la séance et n'a pas rendu de verdict.
Deux mois plus tard, le juge a appelé l'avocat et lui a révélé son dilemme : lui, personnellement, ne voulait pas condamner le pratiquant mais sa hiérarchie le pressait de le faire.
L'avocat a demandé à la famille du pratiquant d'envoyer un exemplaire de la défense à toutes les personnes du comité du procès, à peu près vingt membres de l'administration du tribunal et d'autres juges, afin que chaque personne impliquée dans le procès comprenne que les gens ont la liberté de pratiquer le Falun Gong et que cela ne constitue pas une violation de la loi.
Entre temps, l'avocat et la famille du pratiquant C ont demandé sa libération avec insistance. Quelques semaines plus tard, le pratiquant C a été libéré.
La persistance
La pratiquante D a été arrêtée en mai 2016 alors qu'elle accrochait des affiches d'information sur le Falun Gong. Elle n'a pas coopéré avec la police ni fourni d'information. Elle a aussi écrit plusieurs lettres où elle poursuivait la police en justice puisque en la persécutant, c'est la police qui viole la loi. D'autres pratiquants ont émis la pensée droite pour elle.
Son dossier a été soumis au parquet un mois plus tard. Ses parents sont allés tous les jours réclamer sa libération. Quand le parquet a renvoyé son dossier à la division de la sécurité intérieure, ses parents sont aussi allés là-bas pour exiger sa libération. Bien que les agents ont été grossiers avec eux, ils ont persisté.
Son dossier a circulé à plusieurs reprises entre la division de la sécurité intérieure et le parquet. Ses parents ont suivi le dossier de près et ils ont cherché activement à obtenir sa libération.
Entre temps, des pratiquants de la localité et l'avocat ont souvent rendu visite à la pratiquante D au centre de détention, la tenant au courant des dernières informations sur le déroulement de son dossier et l'encourageant à avoir une forte pensée droite. Certains pratiquants lui ont envoyé des lettres d'encouragement.
D faisait bien les choses dans le centre de détention. Elle passait beaucoup de temps à étudier le Fa et elle a clarifié les faits aux autres détenues et aux employés. Elle a aussi cherché à l'intérieur et a trouvé de nombreux attachements qui n'étaient pas en concordance avec le Fa.
La mère de D ainsi que son avocat, à force de persistance, ont fini par parler avec un procureur en chef et le directeur de la division de la sécurité intérieure. L'avocat a argué du fait qu'il n'y a aucune base légale qui autorise la persécution, tandis que la mère de D a partagé des histoires personnelles sur D, racontant comment son cancer a été guéri après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong.
Peu de temps après ça, le parquet a laissé tomber les poursuites contre la pratiquante D. Elle est rentrée chez elle avec une forte pensée droite.
Un soutien moral pour les pratiquants détenus
Quand des pratiquants sont arrêtés et détenus, en plus de les secourir activement, il est tout aussi important de les encourager à maintenir leur pensée droite et de leur fournir un soutien moral.
Dès que nous avons su que la pratiquante A avait été arrêtée, nous avons trouvé son mari et nous avons engagé un avocat pour elle. Quand l'avocat lui a rendu visite, il était accompagné par un pratiquant qui apportait des vêtements préparés par son mari. Nous lui avons aussi envoyé des lettres et des poèmes du Maître afin de l'encourager.
L'avocat de la pratiquante A est allé lui rendre visite en compagnie de son collègue à lui, venu d'une autre ville. Quand ils sont arrivés, A a été très étonnée et touchée. Elle était en détention loin de sa ville d'origine et ne s'attendait pas à ce que le plan d'intervention pour venir à son secours se mette en place aussi vite. Elle a dit être très reconnaissante pour la coopération entre les pratiquants, elle se sentait soutenue et sentait qu'on ne l'avait pas laissée de côté.
Elle a été encouragée après avoir parlé avec l'avocat, et sa pensée droite est devenue très forte. Elle a dit aux avocats que lors de sa précédente arrestation, elle n'avait pas bien passé le test et qu'elle avait écrit des déclarations où elle renonçait au Falun Gong. Elle était décidée à passer le test cette fois-ci et à ne pas coopérer avec la perversité.
Grâce à sa forte pensée droite, au soutien des pratiquants locaux et au travail sérieux de son avocat, la pratiquante A a été libérée après un mois.
Des transformations dans les familles des pratiquants
Tandis que certains membres des familles des pratiquants ont travaillé activement avec nous dans les efforts de secours, d'autres n'étaient pas d'un si grand soutien aux pratiquants. Le processus mis en place pour sauver les pratiquants, et surtout les arguments des avocats pour la défense ont aussi aidé les familles des pratiquants à comprendre les faits sur le Falun Gong.
Quand le procès du pratiquant C s'est terminé, son père est sorti, très exalté. « Je n'imaginais pas que mon fils était innocent. Mon fils est innocent. Un avocat a parlé pour défendre mon fils ! »
La sœur du pratiquant C était opposée à sa pratique du Falun Gong, mais elle semblait très enthousiaste et heureuse après avoir écouté la défense de l'avocat. Son attitude envers le Falun Gong a complètement changé.
Le fils adolescent du pratiquant C et la fille adolescente du pratiquant E étaient aussi des disciples de Dafa. En se portant au secours de leur parent, ils ont endossé de nombreuses responsabilités. Ils ont écrit des lettres à leur parent pour les encourager et ils ont cherché à les libérer en allant aux postes de police et au parquet. Ils ont étudié le Fa et fait les exercices avec les pratiquants locaux. Leur état de cultivation s'est élevé de façon significative.
Ce que nous avons appris dans la cultivation.
En regardant les efforts accomplis au cours de ces six derniers mois, j'ai obtenu de nombreuses compréhensions nouvelles grâce au Fa.
Pour commencer, il y a la façon dont nous avons changé depuis notre point de départ. Par le passé, nous nous étions plutôt focalisés sur comment sauver les autres pratiquants, mais nous avions laissé de côté comment clarifier les faits et sauver davantage d'êtres au cours du processus. Aujourd'hui, en travaillant avec des avocats et les familles des pratiquants, nous avons envoyé des documents d'information par courrier aux fonctionnaires du gouvernement impliqués dans la persécution, pour faire savoir que la persécution est illégale depuis le début et qu'ils en subiront les conséquences s'ils y participent.
En fait, pas seulement les tortionnaires eux mêmes, mais aussi les familles de nombreuses familles de pratiquants ont obtenu une nouvelle compréhension des faits et sont maintenant d'un meilleur soutien.
Dans le processus, nous avons vu aussi le pouvoir des pratiquants qui travaillent ensemble, remplissant chacun sa propre tâche. Certains ont pris contact avec les familles des pratiquants arrêtés, d'autres ont distribué des documents, d'autres ont assuré le transport des avocats et d'autres encore se sont organisés pour que les uns et les autres émettent la pensée droite et fassent des partages, etc.
Certains pratiquants ont rendu visite aux familles des avocats qui elles aussi ont changé. Au début, elles étaient contre le fait que les avocats défendent des pratiquants de Falun Gong, puis elles les ont ensuite soutenus. Les membres des familles des avocats ont joué un rôle positif et ont aidé les avocats à mieux se concentrer sur leur travail.
Notre conseil est que les pratiquants engagent les services d'un avocat s’ils en ont les moyens. L'avocat défend le pratiquant lors du procès avec une approche de professionnel, ce qui est plus acceptable pour les personnes présentes au procès. Engager un avocat offrira plus de soutien aux pratiquants et renforcera leur pensée droite.
Nous suggérons aussi de ne pas changer d'avocat pour un oui ou pour un non, si il n'y a pas de problèmes majeurs. Tant qu'un avocat comprend les faits et qu'il ose défendre des pratiquants de Falun Gong, nous devrions travailler avec lui avec bienveillance et confiance.
Par ailleurs, nous ne devrions pas compter seulement sur les avocats. Ce qu'ils peuvent faire, c'est de défendre les pratiquants d'un point de vue légal, mais il y a beaucoup d'autres facteurs en jeu quand on veut sauver les pratiquants. Un pratiquant, dont le cas était considéré comme très difficile par les avocats, a été libéré grâce aux efforts de sa famille et d'autres pratiquants.
Voir aussi (en chinois) : 整体配合-营救五名同修回家(2)整体配合-营救五名同修回家(3
Traduit de l'anglais en France
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