(Minghui.org) Le fondateur du Falun Dafa a envoyé des mots de félicitations au Fahui d'Amérique du Sud et a abordé l'importance de cultiver diligemment.

Le Maître a dit :

« C'est seulement quand on cultive bien soi-même, que l'on peut bien accomplir la mission d'un disciple de Dafa. » (« Mots de félicitations au Fahui d'Amérique du Sud »)

Cela m'a donné l'impulsion de regarder à l'intérieur pour trouver mes attachements que je n'avais pas encore éliminés.

Je vis en Australie depuis quatre ans, mais ce n'est que récemment que mon mari et mon fils sont venus me rejoindre. Mon mari est timide et réservé, mais il s'efforce d'atteindre la perfection. Quand il fait une erreur je le harcèle toujours, alors qu'il me pardonne pour les erreurs que je fais.

Une fois un compagnon de cultivation du Falun Dafa m'a raconté une ancienne histoire à propos d'une mère et de sa belle-fille qui vivaient ensemble. La belle-fille était très pieuse mais se plaignait beaucoup, tandis que la mère faisait tous les travaux ménagers et ne répliquait pas lors des disputes. Un jour, un bouddha a rendu visite à la famille et a pris la mère pour l'emmener au ciel. La belle-fille a dit au bouddha : « Vous vous êtes trompé et vous n'avez pas pris la bonne personne. C'est moi qui pratiquais dans votre école [de cultivation]. C'était moi qui psalmodiait les textes sacrés chaque jour. » Le bouddha a souri, a pris la mère et est parti.

Cette histoire m'a fait comprendre qu'en fait je ne cultivais pas depuis toutes ces années. En dehors de ma famille, j'avais le meilleur comportement : je pratiquais la tolérance et je regardais à l'intérieur après les conflits. Je pensais que je faisais bien dans ma cultivation, mais c'était en fait pour que les gens voient. Je n'appliquais pas les mêmes critères quand il s'agissait de conflits au sein de ma famille.

Quoi que faisait mon mari, je n'en étais pas contente et je le méprisais toujours. Un jour il n'a pas pu se retenir et a dit : « Si tu penses que Dafa est bon, alors tu devrais bien te cultiver. Tu ne dois pas toujours blâmer ou critiquer les autres. D'après moi, tu n'écoutes pas du tout les enseignements de ton Maître. Il semblerait que tu ne te cultives pas et de plus, tu n'es pas tolérante. »

Il m'a dit de penser à mon état de cultivation et de déterminer si cela était à la hauteur des exigences de Dafa. Mon mari ne pratique pas Dafa, mais il a lu le livre Zhuan Falun.

Finalement j'ai dit : « Si tu penses que j'ai fait quoi que ce soit de non approprié, dis-le-moi afin que je puisse me corriger. » Mes paroles semblaient gentilles et sincères, mais mes pensées ne l'étaient pas. Selon moi, c'était mon mari qui devait regarder à l'intérieur.

C'était frustrant de me rendre compte que j'avais tort. J'ai regretté mes actions. Les paroles de mon mari m'ont en fait aidée à devenir lucide.

Le Maître a dit :

« Quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-même selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (Zhuan Falun)

Je voulais que mon mari devienne un pratiquant de Falun Dafa, mais je ne me suis pas mise à sa place. Il était nouveau dans ce pays et avait besoin de temps pour s'adapter.

Je n'interfère plus avec ce qu'il fait et j'ai changé mon opinion de lui. Il a aussi changé. Maintenant, il regarde les programmes de télévision de NTD, il fait beaucoup de choses pour moi et m'aide même à distribuer les documents de Dafa.

Enlever l'attachement à dépendre des autres

Un jour, j'ai vu un désodorisant dans la salle de bain du domicile d'une jeune pratiquante. J'en voulais un également et j'espérais qu'elle m'en apporterait un si elle sortait ce jour-là. Mais elle a répondu : « Tu peux juste sortir et aller le chercher toi-même. Si je t'aide une fois, je vais finir par t'aider chaque semaine de l'année. Je n'encouragerai pas ta dépendance. »

J'ai été surprise et j'ai réfléchi à ce que j'aurais dit dans sa situation : « Eh bien, quand j'ai du temps, je t'emmènerai pour l'acheter afin que tu puisses aller l'acheter toi-même la prochaine fois. »

En y réfléchissant, j'étais un peu choquée. Est-ce que je regardais les autres et blâmais les autres ? Regarder en soi sert à trouver mes propres failles en premier. Pourquoi est-ce que je me trouvais des excuses, pourquoi est-ce que j'excusais ma dépendance ? Est-ce que j'étais bloquée au niveau superficiel et est-ce que je parlais seulement de questions spécifiques ? N'étais-je pas capable de réfléchir et de comprendre les enseignements profonds des enseignements du Maître ? Est-ce que je cultivais ?

Par cet incident, n'était-elle pas en train de m'aider à me débarrasser de ma dépendance aux autres ? Alors, je lui ai demandé de me montrer le désodorisant et j'ai pris une photo afin que je puisse l'acheter au magasin moi-même.

J'ai réfléchi : « Quand j'étais avec ma fille, je dépendais toujours d'elle parce que je suis sa mère. Depuis quelques années, je n'ai pas enlevé cette dépendance. Est-ce que c'est une faille dans ma cultivation ? Ma fille est partie pour les États-Unis, et le Maître a arrangé pour que quelques pratiquants m'aident à élever mon xinxing. N'est-ce pas une bonne occasion de me cultiver ? Je dois éliminer cet attachement humain. » Je suis sincèrement reconnaissante envers le Maître et la compagne de cultivation qui m'a aidée à me débarrasser de mon esprit de dépendance.

Traduit de l'anglais au Canada