(Minghui.org) Lorsque j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai accordé une attention particulière aux lois du Parti communiste chinois (CCP) pour connaître nos droits en vertu de la Constitution chinoise et de la loi.

Je n'avais aucune connaissance préalable des termes légaux ou des dispositions juridiques et j’avais l’intention de me lancer dans ce qui serait une sorte de défi, mais j’ai pensé que c'était ma responsabilité de pratiquant de Dafa.

J'ai commencé ma recherche et j'ai téléchargé tous les documents pertinents à étudier.

Certains pratiquants de Falun Dafa n'étaient pas d'accord avec ma décision car je n'étais pas dans une profession juridique et ils pensaient que je perdrais beaucoup de temps à apprendre à partir de rien. Mais j'ai évalué si ce que je faisais était contre le Fa, et faisant confiance aux arrangements du Maître, j’ai décidé que je devais bien suivre la voie qui, comme je le croyais, m’avait été tracée par le Maître pour ma cultivation. Finalement, j'ai eu du soutien de la part des pratiquants.

Aider les membres de la famille de pratiquants détenus à comprendre Dafa

Lorsque les pratiquants de Falun Dafa sont arrêtés illégalement et détenus, nous contactons les membres de leur famille le plus tôt possible pour aider à la libération de leurs proches. Nous approchons également la police pour leur faire connaître la bonté de Dafa et la persécution injuste.

Lors des contacts avec les membres des familles, nous avons réalisé que beaucoup d’entre eux ont été trompés par les mensonges et la propagande du PCC et ils croyaient que, puisque le Falun Dafa est condamné comme une « secte perverse », quiconque pratique le Falun Dafa est un criminel.

Nous avons fait savoir aux membres des familles que les pratiquants de Falun Dafa sont injustement visés par le PCC et que les autorités commettent des crimes en arrêtant les pratiquants.

Nous leur présentons des photos qui montrent que le Falun Dafa est répandu dans le monde entier et leur fournissons les rapports d’investigation sur les prélèvements forcés d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Dafa emprisonnés.

Grâce à une meilleure compréhension de Dafa et de la persécution, beaucoup de membres des familles ont participé activement à nos efforts pour secourir les pratiquants.

Les règlements pénitentiaires violent la loi

Quand les membres des familles veulent rendre visite aux pratiquants détenus, les gardes leur demandent généralement s’ils pratiquent aussi le Falun Dafa. Parfois, les gardes leur disent qu’ils doivent obtenir une lettre du poste de police local certifiant qu’ils ne sont pas des pratiquants avant d’avoir l’autorisation de visite.

Une fois, cinq d’entre nous sommes allés rendre visite à un compagnon de cultivation en prison. Seuls deux ont été autorisés à entrer dans le bâtiment, mais ils ont été renvoyés immédiatement quand les gardes ont découvert qu’ils étaient des pratiquants.

La gardienne en fonction a alors tourné son attention vers les trois autres dehors et nous a demandé si nous étions aussi des pratiquants.

Je lui ai demandé : « Pourquoi nous le demandez-vous ? Qui vous en donne le droit ? »

Elle a répondu : « C’est le règlement de cette prison. »

Je l’ai regardée droit dans les yeux et lui ai dit calmement : « Votre règlement de prison viole la Constitution et la loi. Quiconque a établi ce règlement sera tenu légalement responsable. Quiconque suit ce règlement sera aussi tenu pour responsable. »

La gardienne m’a regardé, puis s’est tournée et est partie. Elle est revenue peu après pour annoncer que l’un d’entre nous pouvait entrer.

Aider un avocat à rencontrer un pratiquant détenu

Un avocat a parcouru une grande distance pour voir un pratiquant détenu afin d’obtenir sa signature dans le cadre de la procédure légale. Cependant, on lui a refusé l'entrée en raison d'une « erreur technique ».

Il était très inquiet, car le fait de ne pas voir le pratiquant signifiait qu'il ne pourrait pas obtenir la signature nécessaire et qu’il aurait fait ce long voyage en vain. En outre, il ne pouvait pas revenir le lendemain car il avait d'autres cas à traiter.

J'ai proposé une solution et lui ai dit : « Pourquoi ne retournez-vous pas au centre de détention et ne demandez-vous pas au garde qu’il donne le document à signer au pratiquant. » L'avocat a dressé l’oreille quand je lui ai montré un document signé que nous avions déjà. « Regardez, même les parents du pratiquant ont réussi à faire la même demande. Vous êtes leur avocat, donc il ne devrait pas du tout y avoir de problème. »

Lorsque nous sommes arrivés au centre de détention et que nous avons déposé notre demande, la gardienne a dit : « Je ne suis pas votre bonne à tout faire. Je vais chercher la prisonnière. Vous pouvez lui parler directement. »

Le revirement était incroyable.

Participer légitimement à une audience du tribunal

Chaque fois que les pratiquants de Dafa doivent comparaître devant le tribunal, l’entrée pour le contrôle de sécurité est généralement bordée de policiers spéciaux et d’autres en civil et tous les actes sont enregistrés. C'est vraiment un moyen pour intimider les amis et les proches qui veulent assister à la procédure.

Une fois, les policiers ont enlevé toutes les marques de leurs uniformes afin que nous ne puissions pas les identifier. Ils nous ont fait passer un contrôle de sécurité, nous ont fouillés, ont enregistré nos données personnelles, nous ont pris en photo et nous ont soumis à une série de questions.

Quand c'était mon tour, je leur ai demandé directement : « Pourquoi dois-je répondre à toutes vos questions ? Assister à une session du tribunal est le droit des citoyens. Ce que vous faites est contre la loi. Je vous poursuivrai en justice. Donnez-moi s’il vous plaît vos noms et grades. »

« Nous suivons juste les ordres », a déclaré un agent.

J'ai répondu : « Dans le chapitre 9, l’article 54 de la loi sur la fonction publique stipule qu'un fonctionnaire qui exécute une ordonnance illicite de son supérieur hiérarchique est néanmoins responsable juridiquement. »

J'ai poursuivi : « Quel est le nom et le grade de votre supérieur ? Il a violé les dispositions de notre Constitution et de la loi. Je devrai également intenter un procès contre votre superviseur. »

La police a tenté d'esquiver mes questions et les autres personnes rassemblées autour de nous ont adhéré à condamner le comportement illégal de la police.

Par conséquent, 20 parents et amis ont été autorisés à assister à l'audience.

Besoin d'en apprendre plus sur la loi

Lorsque les pratiquants doivent passer par le système judiciaire, la plupart sont en mesure de maintenir une bonne pensée droite et saisissent l'opportunité de faire connaître Dafa aux gens.

Cependant, je me suis inquiété lorsque j'ai constaté que les familles de nombreux pratiquants ne pouvaient pas se permettre d'engager un avocat de la défense, alors j'ai pensé à m'impliquer.

Les membres de la famille de deux pratiquantes ont engagé deux avocats locaux le 8 novembre 2008 et d'une certaine manière, je suis devenu membre de l'équipe de défense.

Au tribunal, j'ai souligné devant le juge : « Pratiquer le Falun Dafa n'est pas contre la loi. Les deux pratiquantes détenues sont de bonnes personnes. Elles devraient être rapidement libérées inconditionnellement... »

Avant de pouvoir terminer ma déclaration, le juge m'a interrompu en disant que ma défense n'avait rien à voir avec le cas. Le juge s’est même moqué de moi en disant : « Rentrez chez vous et prenez du temps pour bien étudier la loi. »

J'ai réfléchi sur les failles de mon expérience au tribunal et j’ai compris que :

Tout d'abord, ma pensée droite n'était pas assez forte et n’a pas pu atteindre le niveau pour réprimer les forces anciennes. Deuxièmement, mon principe de base était incorrect car mon but était de sauver les compagnons de cultivation et non de sauver la police ou le personnel judiciaire. J’avais aussi nourri du ressentiment envers la police. Troisièmement, ma connaissance de la loi était toujours insuffisante et loin d’être adéquate.

J’ai pensé que le commentaire désobligeant du juge était en fait un indice du Maître, alors j'ai continué à étudier la loi et à ajuster ma façon de penser.

Poursuivre un recours

Une fois, deux pratiquants ont été reconnus coupables par le tribunal, de sorte que nous avons décidé de demander un deuxième procès, mais nous ne savions pas comment procéder.

Grâce à une étude diligente du Fa, le Maître a ouvert notre sagesse. Nous avons trouvé que, pour que les recours des familles et des parents soient efficaces, ils doivent porter une approbation préalable signée du défendeur.

Alors nous avons d'abord soumis un recours au tribunal intermédiaire. Ensuite, nous sommes allés à la prison avec les documents annexes pour demander de rencontrer les pratiquants emprisonnés afin qu'ils puissent signer les documents.

Cela a beaucoup surpris le garde de la prison qui nous a dit : « Cela ne nous était jamais arrivé avant. Cela a toujours été fait par un avocat, et en particulier dans les cas de Falun Dafa. »

Nous avons été fermes dans notre pensée droite et avons déclaré : « Nous faisons tout conformément à la loi. La signature est requise par le tribunal. »

Nous avons soutenu notre argument jusqu'à ce que le garde n'ait d'autre choix que de demander conseil à ses supérieurs. Un compromis a finalement été trouvé et les membres de sa famille ont pu rencontrer le pratiquant emprisonné.

Sensibiliser à poursuivre Jiang Zemin en justice

Lorsque de nombreux pratiquants de notre région ont déposé avec succès leurs plaintes contre Jiang Zemin, l'ancien chef du PCC, pour avoir lancé la persécution du Falun Dafa, j'ai rencontré d'autres pratiquants pour discuter de notre prochaine étape et comment faire connaître à plus de personnes l’action de traduire Jiang en justice.

Je voulais encourager les membres des familles des pratiquants détenus à participer aux efforts de poursuivre Jiang en justice. Je voulais également envoyer par courrier ou livrer des copies des plaintes pénales au Bureau de la sécurité publique pour les informer que beaucoup de personnes poursuivent Jiang en justice.

J'ai rassemblé plus de 20 pièces prouvant la persécution injuste de Jiang à ajouter à nos plaintes pénales et elles ont été largement distribuées afin que les gens de nos communautés aient également connaissance de la poursuite de Jiang en justice.

Lorsque j’ai voulu soumettre les preuves des personnes qui poursuivent Jiang en justice au département de police locale et autres ministères, de nombreux pratiquants n'ont pas voulu coopérer, alors j’ai continué à agir seul, tranquillement, parce que je pensais que ce que je faisais était en accord avec le Fa.

À ce jour, j'ai déjà donné ou envoyé directement 20 enveloppes aux départements des gouvernementaux locaux, aux postes de police, aux tribunaux et autres agences gouvernementales.

Je reçois une foule de commentaires de certaines personnes qui refusent toujours de croire que les prélèvements d'organes des pratiquants de Falun Dafa ont lieu, de ceux qui veulent me faire arrêter, tandis que d'autres expriment des profonds regrets mêlés à des sentiments d'impuissance et certains demandent pardon.

Le Maître a dit :

« J’ai entendu dire qu’à certains endroits, on pratique déjà dehors, certains élèves vont clarifier la vérité dans les postes de police, dans les bureaux de la sécurité publique, dans les locaux gouvernementaux, ils le font et même très bien. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York 2016 »)

Ces mots m'ont encouragé.

Je suis déterminé à tenir compte de ce que dit le Maître et à persévérer dans ma cultivation et mes efforts pour sauver plus de gens.

Traduit de l'anglais en Suisse