(Minghui.org) La police de la ville de Shenzhen a refusé de libérer un homme local dont le cas a été rejeté à deux reprises faute de preuve par le parquet local.
M. Chen Zeqi, un ingénieur informaticien, était à la maison le 24 septembre 2016, lorsque des agents l'ont amené, par la ruse, à ouvrir sa porte. Un policier en civil a frappé M. Chen à la poitrine dès qu'il est entré. (M. Chen, 54 ans, souffrait de plus en plus alors qu'il était en détention et a dû être examiné, mais il n'a jamais été informé des résultats de l'examen.)
M. Chen a été ciblé parce qu'il a refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Plus d'une vingtaine d'autres pratiquants de Falun Gong locaux ont été arrêtés le même jour.
Sans montrer de mandat de perquisition, la police a confisqué l'ordinateur de M. Chen, les livres de Falun Gong et d'autres objets de valeur avant de l'emmener au centre de détention de Longgang.
Le parquet du district de Longgang a délivré un mandat d'arrestation formel à M. Chen, 37 jours plus tard, sans en informer sa famille. Il a déclaré aux procureurs qui l'ont interrogé dans le centre de détention qu'aucune loi en Chine ne dit que la pratique du Falun Gong est un crime et qu'il n'aurait jamais dû être arrêté pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.
Les procureurs se sont rendu compte qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour l'inculper, alors ils ont renvoyé deux fois l'affaire à la police. La police a ensuite soumis « des preuves supplémentaires » au parquet le 21 avril 2017. Le procureur général Xiao Yu envisage maintenant d'accepter la recommandation de la police d'inculper M. Chen.
L'avocat de M. Chen a demandé à voir Xiao, qui a refusé une réunion en face-à-face, et a demandé à l'avocat de présenter une opinion écrite.
L'avocat a énuméré les procédures légales que la police avait violées dans sa déclaration : ils n'ont jamais produit de mandat de perquisition avant de saccager le domicile de M. Chen ; ils ont battu M. Chen pendant l'arrestation ; des semaines après l'arrestation, ils ont produit une liste inventée de toutes pièces d'articles confisqués, tel qu'exigée par la loi, que M. Chen n'avait pas vérifiée.
L'avocat a demandé au parquet d'ordonner à la police de libérer son client immédiatement.
Traduit de l'anglais au Canada
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