Treize mémorables années : Clarifier la vérité aux élus du gouvernement

(Minghui.org) Salutations au vénérable Maître ! Salutations aux compagnons de cultivation !

Je suis une pratiquant âgée vivant dans l'État de New York. Cela fait 17 ans depuis que j'ai obtenu le Fa en 2000 donc, dès le début, ma cultivation personnelle a été associée à la cultivation de la période de la rectification de Fa. À cette époque, la persécution était assez sévère.

À l’époque, bien que je n'avais pas une idée claire ni du Fa ni de la cultivation de la période de la rectification de Fa, j'ai rejoint les pratiquants vétérans dans un grand nombre de leurs activités, en allant à Genève au cours de la Commission des droits de l'homme, en participant aux expositions anti-torture à New-York toutes les semaines et en émettant la pensée droite devant le consulat de Chine.

J'ai commencé à clarifier la vérité aux élus du gouvernement américain en 2004 et je continue jusqu'à ce jour. En 2008, je me suis jointe à la fanfare du Tian Guo Marching Band de New York et je suis allée à de nombreux grands défilés.

Cette année, il y a eu deux représentations de Shen Yun dans notre région. En tant que coordinatrice du projet, j'ai subi beaucoup de pression et de tests de xinxing. Je voudrais partager certaines de ces expériences.

En 2000, j'ai conduit mon mari (qui venait tout juste d'obtenir le Fa) à la conférence de partage d'expériences à New York. J'ai eu la chance d'entendre de nombreux articles de partage des pratiquants.

Avant cela, je venais tout juste de me fracturer un pied dans un accident. Le médecin a dit qu'il faudrait au moins six mois pour récupérer et retrouver pleinement la capacité de ce pied. Mais après le Fahui, mon pied a miraculeusement récupéré et est même devenu plus fort qu'avant.

Certains pratiquants m'ont dit que le Maître prenait soin de moi. Profondément émue, j'ai pris la résolution de me lancer sur le chemin de la cultivation et d'aider le Maître dans la rectification de Fa à partir de ce moment-là.

Ma cultivation dans le Tian Guo Marching Band

Depuis que j'avais obtenu le Fa, j'étais occupée à participer à toutes sortes de projets clarifiant la vérité. Ce qui était moins clair pour moi est que ma propre cultivation était intégrée à ces projets.

Quand je me focalisais trop à faire des choses et que j'ignorais ma propre cultivation, ce que je faisais devenais moins sacré. Quand je ne parvenais pas à regarder à l'intérieur et à m'élever dans le Fa au cours d'une épreuve, les choses devenaient de plus en plus difficiles.

En février 2006, le Maître a dit dans « l'Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à la ville de Los Angeles » :

« Ce jour-là, pendant le défilé dans Chinatown, d'innombrables divinités dans différents espaces célestes – les divinités emplissant le ciel – étaient en train de battre du tambour militaire. Les nombreux soldats et généraux célestes étaient en train de charger. L'énergie émise par les disciples de Dafa jouant des cuivres était vraiment puissante. Vous avez vu dans les films comment l'onde de choc produite par l'explosion d'une bombe atomique est immense, n'est-ce pas ? Et bien l'énergie émise était encore plus puissante que ça. (Applaudissements) C'est parce que les composants de l'énergie émise par les disciples de Dafa sont plus grands que ceux des atomes, en plus les particules de chaque niveau sont toutes très puissantes. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, dès que le son sort, tout est illuminé. »

En entendant cela, mon cœur était ravi et je savais que je voulais rejoindre la fanfare.

Au cours de mes années d'école primaire à Taïwan, j'avais été chef d'orchestre dans la fanfare de l'école pendant six ans. Bien sûr, je sentais que j'avais une certaine connaissance de la musique. En 2008, j'ai eu la chance de rejoindre les rangs du Tian Guo Marching Band et d'être en mesure d'aider le Maître dans la rectification de Fa avec mes compétences.

Je savais aussi que je n'avais touché aucun instrument de musique depuis longtemps. Répondre aux besoins du groupe exige beaucoup de pratique, alors je me suis assurée d'assister à toutes les répétitions du groupe. À l'exception des tempêtes de neige, j’ai fait le voyage de cinq heures chaque semaine. J'interprète chaque chanson avec mon cœur, sachant que chaque note que je joue contribuera au salut des êtres.

Pendant un certain temps, assister aux répétitions et participer à toutes sortes de défilés sont devenus partie intégrante de ma vie. Parfois, je me sentais fatiguée, mais le plus souvent, j'avais un sentiment d'accomplissement et de joie. Un incident en 2012 m’a cependant fourni une importante épreuve pour voir si je pouvais regarder inconditionnellement à l'intérieur.

Après la répétition pour le défilé du 4 juillet à Washington DC, le chef d'orchestre a distribué la liste des membres choisis pour le défilé. Je n'étais pas sur la liste. Cela m'a fait l’effet d’une bombe. Je ne pouvais pas accepter la décision et personne ne m’a donné la raison.

J'ai eu diverses pensées de colère. Était-ce parce que j'étais trop âgée ? Ou pas à la hauteur de la tâche ? Mais il y a beaucoup de gens qui jouent moins bien, même pire, ai-je pensé. Bien que je n’ai pas dit un mot, mes conceptions humaines étaient déchaînées dans ma tête. Il s'agissait d'une question qui revenait très souvent et me hantait l'esprit.

Pendant plusieurs années, je n'ai pas pu passer ce test. Plus tard, en étudiant davantage le Fa, je me suis aperçue que ma réaction découlait de l'éducation que j'avais reçue en grandissant. Je suis née dans une famille aisée.

Mes parents étaient stricts avec moi, me disant de persévérer et de faire preuve d'endurance. J'ai suivi leurs instructions et suis allée de l'école primaire à l'université sans trop de souffrances. Dans les conflits, je mordais toujours ma langue et retenais mes larmes - l'endurance d'une personne ordinaire.

Mais je savais que la tolérance d'un pratiquant doit être différente de celle d'une personne ordinaire. Si je ne faisais pas de percées dans la cultivation, je ne pourrais jamais passer ce test.

Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :

« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. »

Le Maître a aussi dit dans « Ce qu’est le Ren ? » :

« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant. » (Points essentiels pour avancer avec diligence)

Au cours de ce test, j'ai constamment étudié le Fa. Un jour, j'ai finalement fait la percée. Le Maître nous a demandé de considérer les autres dans tout ce que nous faisons. Si quelqu'un d'autre était dans cette situation, il ou elle aurait pu être plus malheureux(se) que moi. Je préfère être celle qui prend ce fardeau. Avec cette pensée, je me suis soudain sentie soulagée et j'ai vite réussi l'épreuve.

En y repensant, j'ai compris pourquoi le processus avait pris si longtemps ; je n’avais pas pu voir d'abord les choses du point de vue du Fa. En conséquence, je n’avais pu qu'essayer de résoudre la situation avec des conceptions humaines, qui sont loin d'être aussi efficaces.

Clarifier la vérité aux membres du gouvernement au cours des treize dernières années

Albany est la capitale de l'État de New York. Il y a 150 parlementaires et 62 sénateurs d'État qui travaillent ici. Depuis le lancement d'Epoch Times en 2004, je m'y suis abonnée et j’ai commencé à livrer le journal aux élus. À travers le processus de clarification de la vérité, nous sommes devenus amis. Certains d'entre eux ont publiquement félicité Dafa et il y a beaucoup d'histoires touchantes. Pendant tout ce temps, j'ai dû continuer à faire des progrès dans ma cultivation également.

Avant la livraison des journaux en 2004, je n'avais jamais été au gouvernement de l'État. J'étais d'abord perdue lors de ma première visite. Un pratiquant travaillant dans le bâtiment m'a fait faire le tour des bureaux plusieurs fois, mais je ne pouvais toujours pas trouver mon chemin.

Chaque fois, je devais passer le contrôle de sécurité avec un petit chariot et des paquets de journaux. Un jour, un garde m'a demandé ce que je faisais et si j'avais un permis. Je lui ai dit que j'étais bénévole. Je ne faisais que livrer le journal à chaque bureau. Je n'avais aucune idée du permis qu'il me demandait.

Je lui ai demandé s'il avait déjà lu Epoch Times. Il a dit qu'il n'en avait jamais entendu parler. Alors, je lui ai remis un exemplaire du journal et nous avons commencé à parler d'Epoch Times.

Après avoir parlé un peu, il a dit en souriant : « Merci. Allez-y. »

Le premier bâtiment a neuf étages. J’allais de l'étage supérieur vers le bas, laissant un journal à chaque bureau. Au début, on me jetait des regards froids et on me posait des questions. Je me sentais un peu triste.

J'étais prête à faire tous les efforts pour livrer le journal gratuitement et vous faire connaître la vérité. Pourtant, vous ne l'avez pas compris et vous me demandez ce que je fais là, pensais-je.

Puis, je me suis rappelé : Je suis une disciple de Dafa. Je suis ici pour que les gens sachent la vérité. Le Maître regarde et prend soin de tout. Je ne devrais pas avoir peur.

Plus tard, quand j'allais à leur bureau, je me présentais avant de présenter Epoch Times. Je sais que, pour que les gens me fassent confiance et aiment le journal, je devais faire plus qu'une simple livraison et leur expliquer ce qui est dans le journal aussi bien que la vérité sur Dafa.

Chaque fois que je recevais la nouvelle publication, je lisais la première page et pensais à des façons de clarifier la vérité avec les histoires qui s'y trouvaient. Je demandais aux gens dans le bureau s'ils étaient au courant de ce qui se passait en Chine. Ils répondaient tous que non. Alors, je profitais de cette occasion pour clarifier la vérité.

Beaucoup d'entre eux sont des assistants ou stagiaires étudiant la politique à l'université. En apprenant la vérité, ils étaient surpris et sympathisaient.

Peu à peu, je me suis aperçu qu'il ne suffisait pas de clarifier la vérité avec des histoires de première page, alors j'ai travaillé avec une autre pratiquante pour faire un album d'histoires qui clarifiaient la vérité d'une manière plus systématique. Le résultat était meilleur. Beaucoup d'élus ont été touchés après avoir lu cet album et ont demandé en larmes ce qu'ils pouvaient faire pour nous.

Jour après jour, je parlais aux élus, à leurs assistants, aux membres du personnel, aux stagiaires, aux agents de sécurité, et même aux électeurs, aux visiteurs et à d'autres personnes travaillant au sein du gouvernement de l'État. Je clarifiais la vérité à tous ceux que je rencontrais. Tous les deux ans, il y a de nouveaux élus. Je cherchais l'occasion de leur parler également.

En dehors de la distribution des journaux, j'assiste aussi à certains de leurs événements, tels que les collectes de fonds. Quand ils nous offraient de l'aide, je leur envoyais des cartes de remerciements. Pour les vacances et le Nouvel An, je leur envoyais également des salutations.

Au fil du temps, j'ai pu changer les regards froids et indifférents en amitiés. Parfois, quand je me rendais dans un bureau, ils fêtaient un anniversaire ou une retraite. Les gens m'invitaient et m'offraient leur nourriture comme si je faisais partie des leurs.

Un jour, j'ai parlé à une assistante d'un article de Dafa publié en première page. Elle était très émue. Elle a bien lu l'article en entier, puis l'a découpée. Elle m'a emmenée au bureau de l'élu et a collé l'article du journal sur sa chaise. J'étais très surprise.

Elle a souligné que l'élu était très occupé et avait des montagnes de papier à vérifier tous les jours. Coller l'article sur sa chaise était la seule façon de s'assurer qu'il ne le manquerait pas.

Plus tard, quand un incident a eu lieu, je suis allée avec une autre pratiquante voir cet élu, sans rendez-vous. Il a dit qu'il n'avait que cinq minutes avant une réunion importante, mais notre conversation a duré plus d'une heure. Il est également l'élu qui a lancé la Proclamation de la Journée du Falun Dafa l'année dernière et cette année.

Je me souviens d'une autre histoire au sujet de l'assistante d'un sénateur d'État. Après avoir entendu parler de la persécution, elle était très sympathique. Elle est allée avec un groupe de 20 personnes en croisière en Europe et s'est bien amusée. Mais quand son groupe a parlé d'aller en Chine, elle a dit non et a raconté à ses amis ce que j'avais dit au sujet de Dafa. À la fin, ses amis ont décidé de ne pas aller en Chine. Cette année, son directeur, le sénateur d'État, a présenté une résolution commémorant la Journée du Falun Dafa.

De 2006 à aujourd'hui, chaque année, nous recevrons environ 20 à 70 proclamations de parlementaires de l'État de New York. Parfois, ma complaisance surgissait. Mais je me rendais vite compte que « la cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. Le maître vous donne un gong qui sert à augmenter votre propre gong ».

Tout ce que j'ai fait est de faire ce que j’avais à faire, de manière assurée et ferme, alors que le Maître fait tout le vrai travail.

Coordonner la promotion de Shen Yun

Il y avait deux représentations de Shen Yun dans notre région cette année. Au début, j'étais plutôt contente, car cela signifiait que davantage d'êtres seraient sauvés. Dans le même temps, j'avais également de fortes pressions car nous n'avions pas beaucoup de pratiquants ni beaucoup d'expérience dans le marketing de Shen Yun.

Mes capacités et mes compétences n'étaient pas adéquates et je ne savais pas si je pouvais remplir la tâche de coordonner les pratiquants locaux. Je n'étais pas certaine que l'état général de notre cultivation puisse atteindre le niveau requis. Pouvons-nous vendre tous les billets ? Avec ces pensées inquiétantes, mon cœur avait des hauts et des bas selon la vente des billets.

Mais j'étais certaine d'une chose : tant que nous y mettons nos cœurs et que nous croyons dans le Fa et en Maître, nous réussirons.

J'ai parcouru le chemin de la cultivation et pratique au cours des 17 dernières années sous l’œil bienveillant du Maître, avec le Maître et le Fa dans mon cœur. Rien ne m'empêchera de me cultiver et d'aider le Maître dans la rectification de Fa. Je ne deviendrai que de plus en plus déterminée.

Merci Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté à la Conférence de partage d’expériences de New York 2017)

Traduit de l'anglais au Canada