(Minghui.org) Il est bien connu que les pratiquants de Falun Gong sont régulièrement torturés après avoir été emmenés en garde à vue. Quand un pratiquant local a été récemment arrêté, sa famille a immédiatement engagé un avocat pour le défendre.

Après que l’avocat a obtenu la preuve que son client avait été torturé, il a déposé une plainte auprès du parquet contre les policiers de la sécurité intérieure impliqués dans la torture de son client en vue d’obtenir des « aveux ». L’affaire a été acceptée et enregistrée à des fins d’enquête.

La plainte a été déposée dans un effort d’aider à faire cesser la persécution du Falun Gong en rappelant que la persécution des pratiquants par le personnel judiciaire est illégale et qu’ils devront en assumer la responsabilité.

J’espère que les pratiquants de Falun Gong pourront s’inspirer de cet exemple.

Voici les étapes qui ont été suivies dans le dépôt de la plainte.

Rassembler des preuves

L’avocat a rencontré son client au centre de détention. En voyant les cicatrices sur son corps et en entendant ce qui lui avait été fait, l’avocat s’est rendu compte que son client avait été torturé en vue de se faire arracher des aveux.

Le pratiquant, sa famille et l’avocat ont décidé de porter plainte contre deux policiers qui l’avaient torturé, mais le pratiquant ne connaissait pas leur nom.

Pour les trouver, la famille et l’avocat ont filmé les conversations qu’ils avaient avec toutes les personnes impliquées dans l’affaire. Après avoir examiné la vidéo, le pratiquant les a reconnus comme étant des agents de la sécurité intérieure.

Il était très difficile d’identifier les malfaiteurs, parce qu’ils étaient en civil et utilisaient des noms d’emprunt, de sorte que l’avocat a décidé de déposer la plainte contre tous les policiers impliqués dans l’affaire, dans l’espoir de trouver l’identité de ces deux personnes en parlant à d’autres policiers.

Plainte déposée contre des policiers pour torture

La plainte, avec preuves et documents juridiques à l’appui, a été déposée le lendemain matin auprès du parquet. En plus de la plainte, il y avait un avis juridique de « ne pas approuver l’arrestation », ce qui aurait pour conséquence de rejeter le dossier.

Le greffier du parquet a d’abord refusé d’accepter la plainte et l’avis juridique, en déclarant que l’affaire n’était pas encore arrivée. L’avocat a fait valoir que le refus d’accepter une plainte constituait une couverture pour les crimes et que le greffier serait inclus dans la plainte.

La plainte et l’avis juridique ont finalement été acceptés. L’avocat a demandé que l’affaire soit immédiatement enregistrée à des fins d’enquête. La famille du pratiquant a aussi envoyé des copies de la plainte au Comité d’inspection de la discipline, au Département de la sécurité publique et à la Commission des affaires politiques et juridiques.

Plainte déposée contre le chef du centre de détention pour avoir enfreint la loi

Un certain temps après que la plainte a été déposée, l’avocat a revisité son client au centre de détention. Il a vu le pratiquant dans un uniforme du centre de détention portant un numéro. Il était également menotté. L’avocat a protesté auprès du chef de l’établissement que ce qui était fait à son client était illégal. Le chef l’a ignoré.

Le chef a également refusé de permettre au pratiquant d’accepter les vêtements que l’avocat avait remis de la part de sa famille et les documents de la plainte.

Après avoir échoué à parvenir à un accord avec le chef, l’avocat a déposé une plainte auprès d’un procureur sur place contre le chef pour violation de la loi. Le procureur a accepté de fournir une réponse le lendemain.

Plainte déposée contre le directeur pour manquement au devoir

L’avocat s’est rendu au parquet le lendemain matin et il a réalisé que son dossier n’avait pas été enregistré. Le directeur du département des plaintes avait tenté de le bloquer dans l’espoir d’éviter le processus. Craignant que les vidéos et les preuves ne soient détruites, l’avocat lui a demandé d’enregistrer immédiatement le dossier.

Lorsque sa demande a été refusée, l’avocat a déposé une plainte auprès du Groupe de contrôle de la discipline, accusant le directeur de manquement au devoir.

Pour presser le directeur d’enregistrer immédiatement l’affaire, l’avocat a également soumis la plainte à la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville et au Comité d’inspection de la discipline de la ville cet après-midi-là.

Les deux comités ont accepté le document et promis de le remettre au parquet, comme ils l’avaient fait auparavant avec la plainte pour torture.

L’avocat s’est ensuite rendu au centre de détention pour voir le procureur.

Le procureur est réactif

Le pratiquant a été beaucoup mieux traité après que son avocat a déposé la plainte contre le chef du centre de détention. Il ne portait plus les vêtements de détenus ni ne faisait de travaux forcés. Il pouvait faire les exercices et réciter les enseignements du Fa.

Le procureur a permis au pratiquant d’accepter les vêtements de sa famille et les documents de plainte de l’avocat.

Avant son départ, l’avocat a souligné au procureur qu’il était illégal de menotter les détenus lors des visites de la famille ou d’un avocat. Le procureur a répondu qu’ils essayaient d’améliorer les choses.

La plainte pour torture enregistrée

En rentrant du centre de détention, l’avocat a été informé que le directeur du Département des plaintes avait enregistré sa plainte. Le directeur a été poli après que l’avocat a déposé sa plainte de manquement au devoir. Le directeur a proposé d’amener l’avocat voir la personne affectée à l’affaire.

L’avocat et le directeur ont rencontré la personne qui travaille sur le dossier le lendemain. L’affaire est maintenant sous enquête.

Épilogue

Selon l’avocat, la plainte sera versée aux dossiers personnels des policiers une fois l’affaire enregistrée. Cela impactera probablement leur performance annuelle et éventuellement leur sécurité d’emploi.

Cette affaire vise non seulement à protéger les droits du pratiquant, mais aussi à éviter que d’autres agents de la sécurité publique ne commettent à nouveau de tels crimes.

En raison des bénédictions du Maître, des pensées droites du pratiquant, de la persistance de l’avocat et du soutien de la famille, la collecte de preuves et l’enregistrement de la plainte ont été faits en une très courte période de temps.

Sans connaître les faits à propos du Falun Gong, les gens peuvent penser que les pratiquants qui sont persécutés sont mauvais. Nous devons changer notre façon de penser et jouer de manière proactive le rôle de plaignants au lieu de celui d’accusés. C’est aussi un moyen d’aider à sauver les gens !

Traduit de l’anglais en Europe