(Minghui.org) Grâce à la pratique du Falun Dafa, j'ai réussi à regarder à l'intérieur et à me cultiver fermement au point de réussir à apporter des changements positifs à mon environnement. J'aimerais partager certaines de mes expériences avec les compagnons de cultivation.
Une pensée droite puissante
Lorsque la chaîne de télévision New Tang Dynasty (NTD) a commencé à être diffusée en Chine continentale, beaucoup de pratiquants de Falun Dafa de la région ont commencé à installer des antennes paraboliques afin de pouvoir capter les émissions. Mais ces antennes ne fonctionnaient pas dans les immeubles d'appartements.
Ce n'est qu'à partir de 2011, lorsque NTD a changé sa fréquence de diffusion que des gens comme moi vivant dans des immeubles résidentiels ont pu recevoir ses émissions. J'ai contacté un pratiquant possédant de bonnes connaissances techniques qui m'a promis de configurer une nouvelle antenne plus petite pour moi.
Ma famille venait de déménager dans un immeuble plutôt cossu dans un quartier chic où personne n'avait d'antenne parabolique sur le mur à l'extérieur de leur appartement.
Si j'en faisais installer une sur l'immeuble, elle se démarquerait totalement dans le paysage. Le pratiquant technicien a suggéré que j'installe l'antenne sur le toit, mais le propriétaire de l'immeuble s'y est opposé.
Il a expliqué que l'immeuble était trop haut et qu'un fort coup de vent suffirait à la renverser. Il a suggéré que je discute de ce problème avec le propriétaire de l'immeuble voisin, car celui-ci comptait deux étages de moins, tout en restant proche.
J'ai essayé plusieurs fois d'appeler le propriétaire de cet autre immeuble, mais je n'ai jamais réussi à entrer en contact avec lui.
C'est alors seulement que j'ai pensé à regarder à l'intérieur. Pourquoi voudrais-je placer mon antenne parabolique sur l'immeuble de quelqu'un d'autre ? Craignais-je que les gens sachent que j'avais installé NTD ? J'avais peur de me créer des problèmes, et d'être possiblement arrêtée et persécutée.
Je me suis dit : cette peur ne fait pas partie de moi. Je n'en veux pas. Les émissions de NTD sont droites et véridiques. Quiconque les regarde bénéficiera de leur contenu.
J'ai maintenu une forte pensée droite : j'installerai l'antenne juste à côté de ma fenêtre. Personne n'a le droit de poser de questions. Personne n'est autorisé à interférer.
J'ai appelé le pratiquant technicien, qui m'a demandé s'il pouvait venir accompagné d'autres pratiquants qui voulaient apprendre à installer les antennes. Je me suis empressée d'accepter.
Une demi-douzaine de pratiquants sont arrivés le lendemain et ont installé l'antenne. Après cela, la plupart des pratiquants de la région dans d'autres immeubles résidentiels ont aussi installé des antennes paraboliques afin que leurs familles et amis puissent être informés sur le Falun Dafa et la persécution en regardant NTD.
Un de mes collègues m'a rendu visite et a remarqué avec étonnement : « Les pratiquants de Falun Dafa ont tant de talent qu'ils peuvent gérer une chaîne de télévision. Les émissions sont si bien faites. »
Les camarades de classe de mon mari venaient souvent à la maison pour regarder NTD. L'un d'eux travaille loin de chez lui, mais s'arrête souvent chez nous pour regarder la télévision.
Ces six dernières années, personne n'a posé de question ni ne s'est opposé à la présence de l'antenne parabolique. Il ne suffisait que d'une forte pensée droite.
Aider les gens à s'informer sur Dafa en regardant à l'intérieur
Fin 2014, trois pratiquants et moi nous sommes rendus dans les villages environnants pour y distribuer des documents d'information sur le Falun Dafa et parler aux gens de la persécution.
Parmi ces pratiquants, Amy avait peu d'expérience dans le domaine, on m'a donc demandé de faire équipe avec elle pour lui apprendre les bases.
Toutes les deux, nous étions responsables de couvrir deux rues à l'arrière du village.
Lorsque nous sommes arrivées à la première maison, un homme se tenait debout dans le hall d'entrée. Je l'ai salué et lui ai tendu un calendrier en disant : « Je suis venue vous apporter des bénédictions. » Lorsqu'il a compris que c'était un document du Falun Dafa, il a refusé de le prendre.
J'ai commencé à lui parler, mais il ne voulait pas écouter. Comme je continuais à parler, il m'a saisi le bras et m'a poussée dans la cour. Amy m'a suivie sans prononcer un mot.
J'ai caché ma gêne en murmurant : « Qu'est-ce qui ne va pas avec ce type ? » J'ai dit à Amy : « Nous allons simplement l'ignorer. Nous sommes ici pour sauver les gens. Continuons. »
La famille dans la maison suivante n'a pas non plus écouté ce que j'avais à dire. La même chose s'est reproduite dans les deux domiciles suivants. J'ai compris que quelque chose clochait, j'ai donc dit à Amy : « Regardons à l'intérieur. »
J'ai directement compris que c'était mon attachement à me faire valoir. Je voulais montrer à Amy à quel point j'avais bien cultivé et pratiqué, et comment je pouvais aisément convaincre les gens de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Cela a été un choc de découvrir combien ces conceptions humaines m'avaient affectée.
Le Maître dit :
« […] beaucoup de ces attachements sont déjà devenus une seconde nature, ils ne les remarquent même plus. Le désir de se faire valoir peut se manifester en toute situation, il se manifeste même quand on fait quelque chose de bien. » (Zhuan Falun)
Au-delà du sentiment de gêne d'être éjectée du domicile de quelqu'un, j'ai aussi vu les attachements à la fierté, à ne pas vouloir perdre la face ni voir ma réputation entachée. J'ai compris que mon sentiment de fierté et mon esprit de me faire valoir venaient du fait que j'avais une facilité à parler. Mais toutes ces aptitudes m'avaient été attribuées par le Maître. De quoi donc devais-je être fière ?
Amy a également reconnu qu'elle avait l'attachement à être dépendante, à vouloir se reposer sur moi et mon expérience, et à écouter et apprendre ce que je disais et comment je le disais.
Après que nous avons toutes deux regardé à l'intérieur et ajusté notre façon de penser, nos efforts pour parler aux gens se sont améliorés grandement.
Une dame nous a invitées à rentrer chez elle. Elle nous a écoutées parler du Falun Dafa, a accepté le calendrier et nous a abondamment remerciées d'être venues la voir.
Le reste du temps, nous avons suivi la même procédure : je parlais tandis qu'Amy émettait la pensée droite.
Nous sommes arrivées devant une boutique où vingt personnes environ jouaient au mah-jong sur différentes tables. Je leur ai parlé de Dafa, ai distribué des calendriers et les ai aidées à démissionner du Parti.
Au bout d'un moment, j'ai remarqué qu'Amy parlait aussi aux gens et s'en sortait plutôt bien. Il y avait un membre du Parti qui se montrait hésitant à écouter. Amy lui a montré un exemplaire des Neuf Commentaires sur le Parti communiste et le lui a donné. Il l'a accepté sans rien dire. D'autres gens ont demandé un exemplaire pour eux-mêmes jusqu'à ce que chaque exemplaire soit distribué. Plus d'une dizaine de personnes ont démissionné du Parti sur-le-champ.
Au moment où nous allions partir, plus d'une demi-douzaine d'autres personnes se sont rassemblées près de l'entrée. L'une d'entre elles a dit : « Vous êtes très courageuses. Vous osez parler aussi ouvertement et distribuer des documents de Dafa en plein jour devant tant de gens. Ne craignez-vous pas que quelqu'un vous signale aux autorités ? »
Je leur ai dit : « Nous n'avons brisé aucune loi. Nous sommes ici pour sauver les gens. Si nous ne vous expliquons pas les faits, lorsque la catastrophe se produira, ce sera dévastateur pour vous tous. »
Nous avons continué à leur parler de Dafa. Ils ont écouté et ont accepté de démissionner du PCC.
Ils ont commencé à nous remercier, mais nous leur avons dit : « Ne nous remerciez pas. Remerciez notre Maître. C'est notre Maître qui nous demande de faire ça et de sauver autant de gens que nous pouvons. » Ils ont dit : « Nous comprenons. Soyez prudentes. Faites attention à vous. »
Amy m'a expliqué pourquoi elle avait amené quelques exemplaires des Neuf Commentaires. Elle a dit : « J'avais peur que certaines personnes, surtout les membres du Parti, n'écoutent pas ce que nous disons. Je savais que le livret les aiderait. »
J'ai applaudi sa prévoyance et d'avoir si bien parlé aux gens. Elle a répondu : « J'ai remarqué combien tu étais occupée et qu'il y avait tellement de gens, j'ai donc fait le vœu d'aider. Le Maître est venu à mon secours et m'a donné le courage de parler aux gens. »
Ce jour-là, Amy, moi-même et deux autres pratiquants avons aidé plus de 90 personnes à démissionner du Parti. Nous avons aussi distribué plus de 70 calendriers ainsi que quelques exemplaires des Neuf Commentaires.
Prendre du recul pour ne plus tenir le premier rôle
Je suis l'un des principaux coordinateurs de notre région depuis ces dix dernières années et je finis toujours par prendre un rôle de responsable lorsque nous organisons des activités ou des projets pour aider à sauver les gens.
Lorsque de plus en plus de pratiquants sont sortis pour participer aux projets de Dafa, les coordinateurs se rassemblaient souvent pour organiser de petites conférences de Fa pour que les pratiquants partagent leurs expériences. En raison de mon franc-parler et de mon implication enthousiaste, je finissais toujours par jouer le rôle d'animatrice et d'oratrice principale.
Finalement, j'étais désignée responsable chaque fois que je participais à un projet. Progressivement, j'ai commencé à me sentir importante et indispensable.
J'aimais que les pratiquants aient confiance en moi et attendent que je fasse des propositions et prenne des décisions.
Lorsque les pratiquants attendaient que je leur donne des indications, attendais-je, appréciais-je et encourageais-je une telle attitude ? Est-ce vraiment parce que j'étais si douée pour coordonner les projets et que je faisais si bien ?
J'ai regardé à l'intérieur et ai réalisé que j'avais un fort attachement à l'ego, à cause de mon sentiment de supériorité et mon esprit de me faire valoir. Sans le vouloir, j'avais pris l'habitude de toujours vouloir dominer les conversations et les discussions.
Trouver les attachements est relativement facile, mais les éliminer est difficile, j'ai donc demandé l'aide du Maître.
Le printemps dernier, je venais de revenir d'une visite chez ma fille lorsque plusieurs pratiquants sont venus me chercher dans l'espoir que je puisse les aider à faire libérer un pratiquant de détention. Ils avaient déjà bien entrepris les premières actions, mais voulaient maintenant se rendre au département de police et voulaient que je les accompagne.
Si j'acceptais d'y aller, ils continueraient d'attendre mes instructions. Cela devait être un test que le Maître avait arrangé pour moi pour voir si je pouvais abandonner les attachements à l'ego que je venais de découvrir. Je devais saisir cette occasion et passer ce test.
Je leur ai donc dit : « Je peux partager mes réflexions avec vous, mais je ne participerai pas. Vous avez bien travaillé jusqu'à présent. Je vous encourage à continuer et peut-être à faire en sorte que d'autres se joignent à vous pour émettre la pensée droite à proximité du département de police. »
Huit pratiquants sont allés au département de police, tandis que plus de trente autres se sont positionnés à proximité pour émettre la pensée droite.
Traduire Jiang Zemin en justice
Lorsque les pratiquants ont commencé à poursuivre en justice Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du PCC qui a déclenché la persécution du Falun Dafa, je n'ai pas joué le premier rôle et je n'ai pas organisé de discussions sur la meilleure façon de participer. J'étais consciente qu'une grande partie des pratiquants possédaient des ordinateurs et pouvaient rédiger leur propre lettre de plainte s'ils le voulaient. J'ai donc pris du recul et me suis retenue de tenir le premier rôle.
Une des coordinatrices a fini de rédiger sa plainte criminelle contre Jiang Zemin presque en même temps que moi, nous avons donc décidé d'aller la poster ensemble.
En chemin vers le bureau de poste, elle a demandé : « Pensez-vous qu'ils refuseront d'envoyer notre courrier s'ils savent ce qu'il y a dans les enveloppes ? »
J'ai répondu sans réfléchir : « Non, ils ne feront pas cela. C'est leur travail. Plus ils traitent de courrier, mieux ils se portent. »
Un employé du bureau de poste a pris en charge notre courrier sans faire de commentaire et nous avons toutes deux reçu la confirmation de réception de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême.
Lorsque les autres pratiquants ont appris que nos plaintes avaient été acceptées, ils sont venus nous demander conseil. J'ai dit à chacun d'entre eux : « Je peux vous aider à rédiger votre plainte criminelle, mais vous devez l'envoyer vous-même. Cela fait partie de votre cultivation. Personne ne peut le faire à votre place. »
Un pratiquant a plus tard dit : « Dix d'entre nous environ se sont rendus au bureau de poste aujourd'hui. Le premier employé était un peu dépassé, un autre est donc venu lui donner un coup de main. Il a demandé ce que nous faisions tous là et ce que nous voulions envoyer. L'autre employé lui a dit d'arrêter de poser des questions et a dit : ''Fais seulement ton travail. Plus nous traitons d'envois, mieux c'est pour nous. Nous pouvons gagner plus d'argent.'' »
Dans le processus de déposer nos plaintes criminelles contre Jiang Zemin, nous progressons tous dans notre cultivation.
Un pratiquant a dit : « Au début, j'avais peur d'aller au bureau de poste, je l'ai donc envoyée par courrier, mais cela n'a pas fonctionné. Après l'avoir envoyé deux fois, j'ai fini par prendre conscience de mon attachement à la peur. Je l'ai surmonté et ai posté ma plainte sans aucun incident. »
Un autre pratiquant a commenté : « Je réalise que poster nos plaintes équivaut à se rendre à Pékin en 1999 pour faire appel pour le Falun Dafa. Je dois le faire moi-même. Personne ne peut le faire pour moi. »
Presque chaque pratiquant a envoyé sa plainte en moins d'un mois et la plupart ont reçu des confirmations de réception.
Déposer des plaintes contre Jiang Zemin a aussi aidé les pratiquants à devenir plus diligents. Certains qui avaient arrêté de pratiquer ont même décidé de reprendre la cultivation et pratique dans Dafa.
Je ne vis plus dans cette région, mais je suis heureuse d'apprendre que leur environnement continue à s'élever.
J'ai pleinement conscience que c'est le Maître qui contrôle tout. Tant que nous accomplissons bien les trois choses, nous rappelons de regarder à l'intérieur, nous efforçons d'abandonner tous nos attachements et cultivons diligemment dans le but de sauver efficacement plus de gens, nous suivrons le Maître pour retourner à notre foyer d'origine.
Traduit de l'anglais en Belgique
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.
Catégorie: Élever le xinxing