(Minghui.org) Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong en octobre 1994, j'étais alitée depuis plus d'un an. Peu après, toutes mes maladies ont disparu. J'ai su que le Falun Gong était incroyable et j'ai été déterminée à continuer à le pratiquer.
Après le début de la persécution en 1999, j'ai profité de toutes les occasions pour parler aux gens du Falun Gong. Beaucoup ont cessé de croire à la propagande du Parti communiste et sont devenus favorables. Voici quelques exemples.
Camp de travail
J'ai été envoyée dans un camp de travail en 2000 en raison de ma croyance. Peu après, j'ai eu des symptômes d'une maladie grave. Quand un médecin m'a examinée, il a secoué la tête, indiquant que mon état était grave. Pour s'assurer que je ne mourrais pas dans le camp de travail, le directeur du camp a décidé de m'envoyer dans un hôpital. Je leur ai dit que je serais bien si je pouvais aller à la maison et faire les exercices de qigong, mais ils ne m'ont pas écoutée. Ils m'ont envoyée aux urgences de l'hôpital local, où les médecins ont immédiatement commencé à me donner de l'oxygène.
J'ai parlé au personnel médical au sujet du Falun Gong et de la persécution, mais ils m'ont ignorée. Quand ils ont essayé de m'administrer une injection intraveineuse, j'ai demandé au Maître de m'aider. À la fin, ils ne sont pas arrivés à trouver une veine pour insérer l'aiguille. Je savais que le Maître m'aidait parce que mes veines sont toujours faciles à trouver.
Sur le chemin du camp de travail, j'ai dit aux policiers de ne pas agir contre leur conscience et de ne pas participer à la persécution. Le directeur du camp de travail et moi avons longuement parlé et il m'a posé beaucoup de questions au sujet du Falun Gong. Il a été impressionné et a accepté mes conseils de ne pas s'impliquer dans la répression. Plus tard, il a aidé quelques pratiquants.
Policiers
Après la fabrication de toutes pièces de l'incident des auto-immolations place Tiananmen par le Parti communiste chinois (PCC), les responsables locaux ont organisé une exposition qui présentait ce document et se sont organisés pour que tous les résidents locaux la visitent. Sachant que c'était une propagande haineuse qui diffamait le Falun Gong pour empoisonner les gens, j'ai décidé d'y aller et de clarifier la vérité.
Avec deux pratiquants, nous nous sommes rendus là-bas. Ils sont restés à l'extérieur pour émettre la pensée droite et je suis entrée. Dès que je suis entrée dans le hall, un policier m'a arrêtée en disant que je ne pouvais pas entrer parce que j'étais une pratiquante. Je lui ai expliqué, ainsi qu'aux autres policiers, que l'exposition diffusait de fausses informations. J'ai dit : « Le Falun Gong nous dit que c'est un péché de tuer ou de se suicider. Nous, les pratiquants, ne tuons même pas un poulet ou un poisson. » Le policier a essayé de m'arrêter, mais je n'ai pas été intimidée : « Les gens sont récompensés lorsqu'ils font de bonnes actions et sont punis pour avoir commis de mauvaises actions. Plus vous faites de mauvaises choses, plus vous devrez rembourser dans le futur. » Le policier était silencieux et les autres policiers ont acquiescé en souriant.
Un jour en 2002, mon mari et moi sommes passés devant un restaurant où des policiers mangeaient. Après avoir échangé des salutations, je me suis assise avec eux et leur ai expliqué pourquoi je pratique le Falun Gong et à quel point j'en avais bénéficié. Quand un policier a demandé pourquoi je n'avais pas renoncé à ma croyance lorsque j'avais été détenue, je lui ai expliqué que pratiquer le Falun Gong est non seulement bénéfique aux pratiquants, mais a aussi un effet épanouissant sur la société en général. J'ai dit : « Celui qui persécute les pratiquants fait des choses contre le bien commun. » Les policiers ont écouté attentivement.
En 2011, le responsable local du Bureau 610 a ordonné que je sois arrêtée et je devais donc rester loin de chez moi. Quand je suis retournée à la maison pour prendre des objets personnels, un policier m'a vue et a voulu fouiller mon appartement. Quand je l'en ai empêché, il m'a menacée : « Votre revenu familial vous est donné par le Parti communiste. Comment osez-vous faire des choses contre ? »
Je n'ai pas cédé. J'ai dit : « Le Parti ne nous donne rien à nous, les Chinois. Au lieu de cela, il dépense l'argent des contribuables et nuit à des personnes innocentes. Le Falun Gong me donne la santé et me rend une personne meilleure. Y a-t-il un problème avec cela ?! »
J'ai appelé ma petite-fille et j'ai dit : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Le policier a crié avec colère : « Pourquoi enseignez-vous cela à cette enfant ? »
J'ai répondu : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance aide à élever la société, alors que les luttes et les violences que le Parti défend ont fait de la société chinoise un gâchis. N'êtes-vous pas d'accord ? » Le policier m'a regardée, mais je n'ai pas dit un mot. J'ai continué : « Vous pensez que le Parti est fort. Mais si le Parti s'effondre, qui vous protégera de la punition de toutes les mauvaises choses qu'il vous a ordonné de faire ? Vous serez tenu responsable de vos actions ! »
J'ai dit : « Au fait, savez-vous pourquoi je n'ai pas peur de vous ? » Il a demandé : « Pourquoi ? » J'ai répondu : « Parce qu'aussi longtemps que je fais des choses justes, le ciel et le divin me protégeront. » Le policier est parti et n'est jamais revenu.
Une autre fois où j'apportais des papiers au poste de police, une policière a demandé : « Parce que vous pratiquez le Falun Gong, vous avez perdu votre emploi. Pourtant, vous continuez à parler du Falun Gong aux gens. Qu'est-ce que votre mari en pense ? » J'ai dit : « Il comprend. Sans le Falun Gong, je pourrais être morte. Maintenant, j'ai une seconde et une meilleure vie parce que je pratique le Falun Gong. Tant de personnes innocentes sont poursuivies à tort et sans raison. Si je reste là et ne fais rien, je ne pense pas que mon mari me considérerait comme une bonne personne. »
Nous avons discuté pendant un moment et j'ai expliqué comment le Parti a maltraité les gens au cours de ses nombreuses campagnes politiques. En fin de compte, elle a accepté de démissionner de toutes les organisations liées au Parti.
Département de police
En 2003, après avoir été libérée d'un camp de travaux forcés pour la deuxième fois, une autre pratiquante et moi sommes allées au poste de police pour clarifier la vérité. Elle a attendu dehors et a émis la pensée droite pendant que j'étais à l'intérieur pour parler avec les policiers.
Quand j'ai vu le directeur, qui était le responsable de l'approbation des détentions des camps de travail, je l'ai salué. J'ai dit : « Je n'ai rien fait de mal. Pourquoi m'avez-vous envoyée dans un camp de travail ? » Il avait l'air nerveux et a dit : « Je ne l'ai pas fait. » J'ai dit : « Si vous ne l'avez pas approuvé, à qui dois-je parler ? »
Pour se soustraire à ses responsabilités, il m'a emmenée au responsable du Bureau de réévaluation. J'ai continué de clarifier la vérité : « J'ai été envoyée en détention dans un camp de travail pendant un an parce que j'étais debout à l'extérieur d'un tribunal pendant qu'un pratiquant était jugé. Il y avait beaucoup d'agents du Bureau 610 là aussi. Pourquoi pouvaient-ils rester alors que je ne le pouvais pas ? Est-ce parce que je suis une pratiquante de Falun Gong qui suit les principes pour être une meilleure citoyenne ? » Comme ma voix était forte, des fonctionnaires des autres ministères sont venus écouter et ont commencé à poser de nombreuses questions. Ce jour-là, beaucoup de gens en ont appris plus sur le Falun Gong.
Je clarifie également la vérité aux policiers chaque fois qu'une occasion se présente. Une fois, j'ai rencontré un chef adjoint du Bureau judiciaire (responsable des camps de travail). J'ai expliqué ce qu'est le Falun Gong. J'ai également parlé avec deux voisins, un qui travaille au Bureau des appels et l'autre qui travaille à la Division de la sécurité intérieure. Les deux ont décidé de démissionner des organisations du Parti communiste.
Bureau du quartier
Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, j'étais de mauvaise humeur et je me disputais souvent avec les voisins. Maintenant, les gens m'aiment. Une voisine possède un magasin d'alimentation et elle me demande parfois de garder son magasin pour pouvoir aller faire des courses. Elle a dit : « Comme il y a de l'argent en jeu, je ne fais pas confiance aux autres. Mais je vous fais confiance à 120 %. »
Une femme de notre bureau de quartier est responsable des questions sur le Falun Gong. J'ai parlé avec elle plusieurs fois, en partageant mes propres expériences et en répondant à ses questions. À la fin, elle a accepté de démissionner des organisations du Parti communiste. Plus tard, elle a aidé plusieurs pratiquants et j'étais heureuse qu'elle ait fait le bon choix.
Comme le bureau du quartier n'est pas loin de chez moi, j'y vais souvent et je parle du Falun Gong avec les gens, les policiers et les agents de la sécurité. Rapidement, tous les policiers ont su au sujet du Falun Gong et ont décidé de démissionner des organisations du PCC.
J'utilise aussi toutes les occasions pour clarifier la vérité. Cela comprend les commerçants, les personnes qui demandent des directions et les vendeurs ambulants. Je fais toujours de mon mieux pour les intéresser puis je dirige notre conversation vers le Falun Gong. Tout le monde n'accepte pas immédiatement ce que je dis. Certains m'insultent ou même menacent d'appeler la police.
Je sais que je fais ce qu'il faut faire. Après tout, nous devons faire de notre mieux pour sauver tous ceux que nous rencontrons.
Traduit de l'anglais au Canada
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