(Minghui.org) Tous les niveaux de fonctionnaires en Chine sont contraints à prendre part à la persécution du Falun Dafa. Beaucoup, cependant, y compris des policiers, des gardiens de prison et des personnels des camps de travail, savent que le Falun Dafa est bon et ne veulent pas prendre part à la persécution.
Un policier en chef protège les pratiquants
Au printemps 2012, plusieurs pratiquants, moi y compris, avons été arrêtés et nos maisons saccagées.
Quand les policiers du poste de police local ont fait irruption dans ma maison, j’ai fermé la porte de l’une des pièces où je gardais les documents servant à clarifier la vérité, en disant : « Vous n'êtes pas autorisé à fouiller dans cette pièce. » Le policier en chef a répondu : « Très bien, nous ne fouillerons pas cette pièce ».
Un jeune policier a trouvé mon ordinateur portable et l’a remis au policier en chef. Ce dernier a pris l'ordinateur et m'a demandé : « Est-ce le vôtre ? » Il l' a ensuite posé sur une chaise. J’ai clairement senti son intention de protéger les pratiquants de Dafa.
Une policière d'un centre de détention
Ce soir-là, j‘ai été envoyée dans un centre de détention local où j'ai rencontré une policière appelée Xiaomei (pseudonyme) qui venait tout juste de commencer à travailler là. Tant que Xiaomei était en service, elle me faisait sortir de la cellule et discutait avec moi du Falun Dafa dans le bureau de service.
Xiaomei admirait le fait que je sois bien informée. Elle a demandé : « Comment pouvez-vous savoir tant de chose et nous parler d'un principe si profond ? » Je lui ai dit : " Ce n'est que ma propre compréhension après avoir étudié les enseignements de notre Maître, Li Hongzhi. »
Lorsque nous avons parlé de la nature perverse du Parti communiste chinois (PCC), Xiaomei a déclaré : « Toutes les instructions pour la persécution du Falun Dafa sont transmises verbalement. Il n'y a aucune documentation écrite officielle. Tous les policiers enfreignent la loi en connaissance de cause. Comment de si bonnes personnes comme vous ont-elles pu devenir des''criminels'' ? Vous avez tous l’air très gentil. Pourquoi d’aussi bonnes personnes sont-elles amenées ici? Ce Jiang Zemin doit avoir le cerveau dérangé ! »
J'ai été très touchée quand Xiaomei m'a permis d'utiliser son téléphone portable pour que je puisse m'occuper de questions personnelles urgentes. Pendant la détention, j’avais été privée de tout contact avec le monde extérieur.
Le lendemain, Xiaomei a été sévèrement avertie de limiter ses contacts avec moi afin de préserver l'image de la police et de protéger son travail. Je me suis sentie vraiment désolée pour elle. Xiaomei a déclaré : « Ne vous inquiétez pas pour moi je vous en prie. Ce n'est pas grave. S'ils ne veulent pas que je fasse ce travail... En fait, c’est comme s'ils avaient sorti ces mots de ma bouche. Je ne veux pas faire un tel travail et j’en trouverais un autre en passant l'examen de la fonction publique de notre province. »
Au centre de détention, le personnel de la Division de sécurité intérieure et le bureau 610 ont continué à m’interroger pour tenter d'obtenir les informations qu'ils voulaient. À plusieurs reprises, Xiaomei a insisté pour entrer dans la salle d'interrogatoire, ce qui a obligé les interrogateurs à mettre rapidement fin à la session ; cela m'a aussi donné le temps de renforcer ma pensée droite.
Au cours des plus de 30 jours où j'étais dans le centre de détention, Xiaomei et moi sommes devenues les meilleures amies. Elle me respectait, elle a toujours essayé de m’aider et m'apportait des fruits, des collations et autres articles tous les jours. Quand elle a appris que j'avais été illégalement condamnée à deux ans dans un camp de travaux forcés, Xiaomei n’a pas pu s’empêcher de pleurer.
Le jour où j’ai quitté le centre de détention, Xiaomei n’était pas là car elle devait assister à un cours. Après son retour au travail, elle est allée me chercher, mais j'avais été emmenée dans un camp de travaux forcés. Xiaomei a de nouveau pleuré. Puis elle a rapidement contacté mon mari. Quelques jours plus tard, accompagnée de mon mari, elle est venue me rendre visite dans le camp de travail provincial ; malheureusement, elle n'a pas été autorisée à me voir.
Une femme médecin d’un camp de travaux forcés
Le premier jour dans le camp de travail, j'ai rencontré une femme médecin qui a demandé aux gardes : « S'il vous plaît ne laissez pas cette personne travailler, car elle n’est pas en bonne santé. » Elle a demandé au garde de m’amener à la clinique trois fois par jour ; cela m'a donné une occasion de communiquer avec elle. J’ai dit : « Comme vous êtes bonne ! » Elle a répondu : « Tout comme vous. »
Inutile de dire que ce médecin devait connaitre les faits à propos du Falun Dafa et elle essayait de protéger les pratiquants de Dafa. Elle venait souvent à l'endroit où nous travaillions pour voir si les gardes ne me forçaient pas à faire des travaux lourds ou à lire des livres diffamant Dafa. Avec la protection de cette femme médecin, il n'a pas fallu beaucoup de temps avant d'être libérée.
Pendant le temps que j’ai passé au poste de police, au centre de détention et dans le camp de travaux forcés, je suis entrée en contact avec des êtres précieux. En regardant en arrière, des souvenirs du passé apparaissent devant mes yeux.
Une policière appelée Jiang a commencé à pleurer quand elle m'a informée que je serais envoyée dans un camp de travail le jour-même. Elle a insisté pour aider à faire mes bagages et elle m'a accompagnée jusqu’à la grille ; comme si elle avait tant à me dire, mais sans le pouvoir.
Le chef du centre de détention, du nom de Wang, a dit aux autres prisonnières : « Regardez les pratiquants de Falun Dafa et voyez comment ils font les choses. Falun Dafa est bon, c'est évident ! »
J’avais eu une fois une conversation avec une fonctionnaire dans le camp de travaux forcés provincial pour femmes, qui avait duré jusqu'à minuit. Elle m'a dit : « Si vous saviez combien je déteste mon travail... Je me sens tellement impuissante. Je ne sais pas si faire un tel travail ne va pas m’apporter le malheur. »
Ces gens savent vraiment que Falun Dafa est bon, que la persécution est perverse et ils essaient de suivre leur conscience.
Traduit de l'anglais en Europe
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