(Minghui.org) L'hiver dernier, j'ai été arrêtée et emmenée dans un centre de détention où je suis restée une semaine. Je ne hais pas les policiers, mais je me fais du soucis pour eux. S'ils continuent à persécuter les pratiquants, ils finiront comme ces hauts fonctionnaires qui ont été condamnés à la prison et accusés de corruption.

En fait, ces fonctionnaires ont été punis pour avoir été impliqués activement dans la persécution du Falun Gong, une pratique spirituelle où les pratiquants suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Une capitaine en second démissionne du PCC

J'ai été arrêtée chez une autre pratiquante. La police a saccagé la maison et ils ont fait une vidéo de tout ce qu'il y avait. La fille de sept ans de la pratiquante était terrifiée. Elle m'a demandé ce que faisait ces gens. Je lui ai dit ne ne pas avoir peur, que c'était des gens bien. À l'instant même, l’atmosphère a changé.

Un des policiers a dit : « Non, nous ne sommes pas des gens mauvais. Nous sommes des gens bien. Nous faisons simplement notre travail. »

Quand je suis allée aux toilettes, une femme policier m'a suivie. Elle m'a donné son nom et celui de sa ville natale. Je lui ai parlé du Falun Gong et j'ai essayé de la persuader de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Elle a été d'accord, et ceci sans la moindre hésitation.

Pendant que j'étais au poste de police, j'ai découvert qu'elle était la capitaine en second de la Division de la sécurité intérieure.

La police est bienveillante avec les pratiquants

Au cours des deux jours de ma détention au poste, j'ai rencontré quelques jeune agents de police avec qui j'ai parlé du Falun Gong.

L'un d'entre eux a interrompu notre échange et m'a enfermée dans une pièce. J'ai cogné sur la porte et demandé qu'on l'ouvre. Il a dit m'avoir enfermée parce que l'année dernière, des pratiquants avaient été grossiers avec lui. Je me suis excusée auprès de lui et il m'a laissé sortir.

Je lui ai dit : « S’il vous plaît ne persécutez plus des pratiquants. Vous savez que les hauts fonctionnaires Bo Xi-Lai, Zhou Yongkang, Guo Boxiong, Xu Caihou, et Li Dongsheng ont été accusés de corruption. Mais en fait, la vérité est qu'ils reçoivent la rétribution pour avoir persécuté des pratiquants. »

Quand ils m'ont encore questionné, j'ai expliqué pourquoi les auto-immolations place Tiananmen étaient un coup monté, et que le fait de démissionner du PCC les mettrait en sécurité au moment où le PCC tombera. Je leur ai dit aussi de demander à leurs familles de démissionner du PCC afin qu'elles ne soient pas impliquées dans les atrocités perpétrées par le Parti.

Un jeune policier m'a apporté des crêpes à la viande au milieu de la nuit. D'autres nous ont apporté le déjeuner à midi et de l'eau. Encore un autre policier a installé un petit radiateur dans la pièce. La plupart d'entre eux reconnaissaient que le Falun Gong est bon.

Un autre jeune policier m'a dit que ses grand-parents pratiquaient le Falun Gong et qu'ils étaient en bonne santé. Il avait vu un DVD de Shen Yun et avait vu comme c'était bien. Il a dit qu'il espérait pouvoir obtenir un nouvel enregistrement de Shen Yun. Il a même exprimé de l'intérêt pour lire des livres de Falun Gong.

Une gardienne bienveillante dans un centre de détention

Quand j'ai été emmenée dans un centre de détention, on a refusé de me prendre parce que je n'avait pas été acceptée à l'examen médical. La police m'a emmenée alors à l'hôpital où on a fait un rapport disant que j'étais en bonne santé. Ils m'ont alors ramenée au centre de détention.

Une jeune gardienne m'a demandé de prendre un médicament contre l'hypertension. Elle se faisait du souci à cause de mon âge. Je lui ai parlé du Falun Gong, et je lui ai dit que les pratiquants vivent selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Elle est venue me voir le lendemain et m'a demandé comment j'allais et qu'il fallait le lui dire si je ne me sentais pas bien. Elle ne m'a pas demandé de prendre de médicament mais elle a demandé aux autres de prendre soin de moi. Je l'ai remerciée et lui ai parlé un peu plus du Falun Gong. Mais je regrette de ne pas lui avoir demandé de démissionner du PCC.

Les détenues comprennent que les pratiquants sont des gens bien

Il y avait quatorze détenues dans la cellule. Quand elles ont découvert que je pratiquais le Falun Gong elles ont applaudi. Je me suis rendu compte que les pratiquantes qui m'avaient précédées dans cette cellule avaient été de bons modèles. Elles savaient donc que les pratiquants étaient des gens bien. Plusieurs jeunes filles m'ont entourée disant que j'étais comme leur mère, bonne et compatissante. Elles ont pleuré et moi aussi j'ai été en larmes.

Une jeune fille était droguée. Quand j'ai fait sa connaissance, elle était paresseuse et prompte à la colère. Je lui ai parlé du Falun Gong et lui ai dit que cela lui apporterait un grand bienfait si elle répétait sincèrement « Falun Gong est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elle répétait ces phrases tous les jours et elle a arrêté de se droguer peu de temps après. Elle a même retrouvé son énergie et ses yeux sont devenus plus clairs.

J'ai clarifié la vérité à une fonctionnaire qui attendait son jugement. Elle a accepté le Falun Gong et elle croyait que Authenticité-Bienveillance-Tolérance était le critère que les gens devraient suivre. Elle regrettait profondément d'avoir commis un crime et elle était déterminée à devenir une bonne personne.

Après avoir appris la vérité sur le Falun Gong, elle a eu connaissance de sa sentence qui était d'un an en détention à domicile.

Je suis restée sept jours dans le centre de détention. Avant de partir j'ai dit à tout le monde : « Souvenez vous, s'il vous plaît que "Falun Gong est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon". »

Traduit de l'anglais en France