(Minghui.org) M. Wu Junde, 55 ans, est un pratiquant de Falun Gong de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning. Il a déposé une action en justice contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong en 1999. La plainte a été déposée devant le Parquet suprême populaire et la Cour suprême populaire le 2 juillet 2015.
Harcelé par la police et licencié par son employeur
Au tout début de la persécution, en 1999, j'avais 40 ans et je travaillais à la section d'approvisionnement en électricité Xinmin de la ville de Jinzhou. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi c'était mal d'être une bonne personne.
Sous la pression des responsables du Parti communiste chinois, la direction de mon lieu de travail m'a mis en congé administratif sans salaire de juillet 2000 à juillet 2001.
En mai 2003, après que la police m'ait harcelé à mon travail et chez moi, j'ai quitté mon domicile pour éviter davantage de harcèlement. Plusieurs jours plus tard, la direction supérieure de mon unité de travail, y compris Zhang Mingcun, Gao Fuan et Lang Xianming, se sont rendus à mon domicile, ont dit à ma femme que j'avais démissionné et qu'elle devait signer un document.
Wang Guoxuan a promis de me rendre mon emploi, mais Gao Fuan, qui était le responsable, a exigé 5000 yuans de pot-de-vin à ma mère. J'ai demandé à ma mère de ne pas coopérer, ils ont donc refusé de me rendre mon emploi, ce qui m'a laissé sans revenus.
La police a continué à me harceler, me rendant incapable de trouver un emploi localement. J'ai dû quitter ma ville natale afin de trouver un emploi ailleurs.
Quand j'ai atteint l'âge légal de la retraite, je suis allé voir mon ancien employeur afin d'entamer la procédure de mise à la retraite. Un des gestionnaires a pris en cachette une photo de moi et l'a envoyée à la police. Pendant que j'étais dans la salle d'attente de la gare, j'ai été interrogé par la police. Après leur avoir expliqué la situation, ils sont tout simplement partis.
Torturé au poste de police
J'ai été arrêté, en janvier 2005, par le capitaine Zhang Tai et les agents du poste de police de Pingluo dans le district de Yuhong. Ils ont mis à sac mon domicile et m'ont arrêté sans me montrer de mandats de perquisitions et de saisies. Ils ont confisqué 5000 yuans qu'ils ont refusé de rendre.
J'ai été emmené au poste de police de Pingluo et torturé. Ils m'ont mis des menottes et ont essayé de me glisser sous un lit, mais je n'ai pas coopéré. Wang Jian, Chen Saoqing et plus de dix autres agents m'ont férocement battu.
Au cours d'un des jours d'hiver les plus froids du Nord de la Chine, les agents m'ont enlevé mon manteau et m'ont attaché avec des menottes à une chaise métallique dans une cellule froide et sombre aux environs de vingt-et-une heures. Je ne portais que des vêtements légers et des pantoufles. J'ai été ramené dans ma cellule vers une heure du matin.
On ne m'a donné ni nourriture ni d'eau pendant les trois jours où j'ai été détenu au poste de police. La police a essayé de me transférer au centre de détention de Yuhong, mais je n'y ai pas été accepté à cause des blessures sur mon corps. À la place, j'ai été emmené à l'Hôpital prison de Dabei.
Torturé au camp de travail
J'ai de nouveau été emmené au Centre de détention de Yuhong vingt jours plus tard et j'y ai été détenu pendant six mois. Ensuite j'ai été transféré au Camp de travaux forcés de Shenxin, où j'ai dû effectuer un dur labeur pendant deux ans.
Immédiatement après être arrivé au Camp de travaux forcés de Shenxin, l'adjoint Guan Feng a ordonné aux gardes de me mettre sur une 'installation de torture appelée le « lit de mort ». Mes bras et mes jambes ont été étirés et attachés à un lit. J'ai été incapable de bouger pendant sept jours et sept nuits.
Reconstitution de torture : « Lit de mort »
J'ai entamé une grève de la faim, c'est ainsi que Guan a ordonné aux gardes de me gaver avec un liquide très salé et amère. Mon estomac semblait engourdi et j'avais toujours des hauts-le-cœur. Mon poids était passé d'environ 85 kilos à 55 kilos au moment de ma libération.
Des membres de ma famille persécutés
Mon frère cadet ne cultive pas le Falun Gong, mais il a tout de même été persécuté. En janvier 2005, la police s'est introduit de force à son domicile, l'a arrêté et a confisqué deux photocopieuses. Il a dû endurer deux ans de travaux forcés.
Sa femme a divorcé suite à toute cette pression et ma mère a pris soin de leur fils de six ans.
La police a aussi fréquemment harcelé ma femme pendant mes années de détention. Elle était devenue tellement anxieuse que même pendant la journée, elle avait peur de rester à la maison seule ou de sortir seule.
La septicémie disparait après une semaine de cultivation et pratique
J'ai commencé à cultiver et pratiquer le Falun Gong en 1997. Avant cela, on m'avait diagnostiqué une septicémie à un stade avancé avec perte de la fonction hématopoïétique et un nombre très faible de plaquettes sanguines. Il n'y avait aucun traitement disponible pour mon état.
Je n'avais que la trentaine et je voulais trouver un moyen pour guérir ma maladie. J'ai essayé beaucoup de pratiques de qigong, mais sans résultat. Un de mes collègues a suggéré que je pratique le Falun Gong, puisque cela avait aidé beaucoup de gens à recouvrer la santé.
La première fois que j'ai fait les exercices de Falun Gong, je me suis senti tellement confortable que j'ai continué à les faire tous les jours. J'ai également lu le livre Zhuan Falun et j'ai appris les raisons pour lesquelles les gens développent des maladies.
J'ai appris que je devrais suivre le principe du Falun Gong : Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans ma vie quotidienne, cultiver mon xinxing et préserver la vertu.
Après une semaine de cultivation et pratique, mon corps s'est senti léger et tous les symptômes de la septicémie ont disparu.
Traduit de l'anglais en Belgique
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