(Minghui.org) Avant de faire la cultivation et pratique du Falun Dafa, je souffrais d'une maladie cardiaque grave, d'hypertension artérielle et d'autres maladies. Je n'étais jamais sans médicaments et j'étais hospitalisée au moins trois à cinq fois par an. C'était extrêmement douloureux.

L'ambiance à la maison était toujours très tendue. Je vis avec mes beaux-parents, mon mari et mon fils. Mes beaux-parents ne se souciaient pas vraiment de quoi que ce soit , sauf d'eux-mêmes, alors que mon fils était désobéissant. Mon mari jouait aux jeux de hasard et n'avait aucun sens des responsabilités. J'étais la seule personne à faire les tâches ménagères.

Pour réduire mes griefs, j'insultais souvent ma famille. J'ai même appris à jouer au mahjong avec mon mari et j'allais danser pour trouver un certain équilibre et du bonheur dans ma vie. Malgré tout cela, la vie me semblait plutôt inutile.

Tout a changé en 1998, quand on m'a présenté un livre intitulé Zhuan Falun.

J'avais voulu me suicider en 1998. Cela n'aurait pas été difficile : j'habite au cinquième étage de l'immeuble et sauter était presque trop facile.

Un jour, j'ai décidé de le faire. Après avoir eu cette pensée, je suis allée sur le balcon à minuit pour savoir comment je devais sauter.

Juste au moment où j'ai voulu mourir, j'ai pensé à ma troisième sœur. Elle me traitait très bien, même mieux que ma propre mère. Cependant, nous ne vivions pas dans la même ville. Si je mourais, que lui arriverait-il ? Je lui devais beaucoup trop.

J'ai résisté et j'ai fini par hésiter une semaine entière.

À cette époque, nous ne disposions pas de téléphones portables et il n'y avait pas de téléphone chez moi. Mais en Chine, il y a un dicton qui dit que les cœurs sont reliés entre eux et peut-être que c'est ce qui est arrivé.

Au cours de cette semaine-là, j'ai reçu un appel d'elle sur mon lieu de travail. Elle a perçu que mon ton était différent de celui que j'avais d'habitude et que j'étais très déprimée. Elle s'est immédiatement précipitée pour me rendre visite et a même apporté un livre appelé le Zhuan Falun.

Elle a déclaré : « Lis ce livre. Lorsque tu auras terminé la lecture, tu comprendras les affinités prédestinées entre les gens. Ce livre peut résoudre tous tes problèmes. »

« Je ne le lirai pas » lui ai-je dit. « J'ai appris beaucoup de méthodes de qigong avant et je n'ai même pas fini de lire un mince livret, encore moins ce livre épais. »

Ma sœur a continué à me persuader. Comme elle me traitait toujours très bien, j'ai accepté de le lire. Et Dieu merci ! Quand je l'ai lu, j'y ai instantanément été attachée. Chaque mot dans le Zhuan Falun touchait mon âme. C'est ce que je cherchais ! Ce livre est trop bon. Si j'avais seulement pu lire ce livre plus tôt, je ne me serais pas adonnée aux jeux de hasard ni ne serais sortie faire la fête.

Depuis, j'ai complètement cessé de jouer au mahjong et de faire la fête. J'ai également cessé d'insulter les gens.

Après avoir commencé la cultivation et pratique, je suis devenue énergique et mon corps n'était plus douloureux. Je n'avais plus besoin de prendre mes médicaments. Avec mes changements, l'ambiance à la maison a changé, devenant harmonieuse.

Dans le passé, bien que je servais mes beaux-parents et ma famille, je les insultais. Quand je jurais, ma belle-mère n'osait pas parler. Mais maintenant, je les traite avec le plus grand respect.

À cette époque, mon travail se résumait à la vente de billets à la piscine tous les jours de 6 h à 20 h. Je faisais le petit déjeuner le matin et j'apportais mon déjeuner au travail. Je cuisinais le dîner après avoir fini mon travail. C'était très fatigant.

Une nuit, ma belle-mère a dit qu'elle voulait manger des boulettes.

J'ai répondu : « Bien sûr. Mais aujourd'hui, nous n'avons pas de viande à la maison. J'achèterai la viande demain et je les ferai pour vous. »

Le lendemain, j'ai pris le temps d'acheter de la viande et de faire les boulettes durant la nuit. Les boulettes étaient prêtes le lendemain matin. Mais ma belle-mère a changé d'avis ; elle a dit qu'elle voulait manger des pains cuits à la vapeur à la place.

Mon mari et mon fils étaient en colère.

« C'est très fatiguant pour elle de se réveiller si tôt le matin. Vous vouliez manger des boulettes et elle les a faites pour vous. Maintenant, vous dites que vous voulez des pains cuits à la vapeur. N'est-ce pas torturer les gens ? » ont-ils demandé.

Je n'étais pas fâchée et lui ai dit : « Maman, je n'ai pas le temps de faire des petits pains aujourd'hui. Je les ferai pour vous demain matin. Est-ce que ça vous va ? »

Je me suis tournée vers mon mari et mon fils en disant : « C'est normal que les personnes âgées soient comme ça. Ne les blâmez pas. De plus, je pratique Dafa. Le Maître nous demande de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et d'être de bonnes personnes qui pensent aux autres. »

Mon mari a été très touché. En voyant mon énorme changement de personnalité, il m'a immédiatement soutenue dans ma pratique de Dafa.

Mon mari lit le Zhuan Falun

Mon mari a également eu beaucoup de maladies, y compris des migraines. Comme sa santé était médiocre (et il était plutôt paresseux), il perdait son temps pendant les heures de travail. Il sortait souvent pour jouer au mahjong pendant le travail et ses supérieurs ne pouvaient pas le contrôler.

Après que j'ai commencé à pratiquer Dafa, il est devenu plus travailleur et a proposé d'aider dans ma charge de travail. Quand d'autres lui ont demandé ce qui l'avait amené à changer, il a répondu : « Ma femme pratique le Falun Dafa. J'ai lu le Zhuan Falun. C'est un livre qui enseigne aux gens à être bons. En raison de son influence, je dois aussi être une bonne personne. »

Lorsque Jiang Zemin a commencé la persécution de Dafa en 1999, le lieu de travail de mon mari a obligé tous les proches des pratiquants à signer une déclaration de garantie de non pratique, même s'ils ne pratiquaient pas eux-mêmes.

Lorsque ses supérieurs lui ont demandé de signer, il a dit : « Une garantie ? Depuis que mon épouse a commencé à pratiquer, elle ne joue plus au mahjong et ne va plus danser. Elle ne se dispute jamais avec moi et elle respecte mes parents. Pourquoi devrais-je signer ? »

Quand ses supérieurs ont entendu cela, ils ont dit : « Le Falun Gong est si bon. Laissez-la pratiquer à la maison. Si quelqu'un vient vous trouver, dites-lui que j'ai parlé avec vous. »

À cette époque, de nombreuses entreprises mettaient en place des affiches qui diffamaient Dafa. Comme mon mari avait parlé à ses supérieurs, ces affiches n'ont jamais été installées sur son lieu de travail.

Un jour, quelqu'un a calomnié Dafa alors qu'il jouait au mahjong. Il a frappé sur la table, s'est levé et a dit à la personne : « Ne dis pas de absurdités si tu ne comprends pas la situation ! Mon épouse pratique le Falun Gong. Je comprends que le Falun Gong enseigne aux gens à être de bonnes personnes ! »

La pièce est instantanément devenue silencieuse.

Un matin, en 2001, nous étions tous deux dans un taxi et j'ai donné au conducteur un DVD expliquant Dafa et la persécution. Le chauffeur nous a dénoncé à la police et nous avons été arrêtés.

Nous avons été interrogés séparément au poste de police. La police lui a demandé s'il pratiquait le Falun Gong. Il a répondu non. La police lui a ensuite montré le nom de Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Dafa) et lui a demandé d'injurier Maître Li.

Il a répondu : « Je ne le ferai pas. Pourquoi devrais-je l'injurier ? Je ne le connais pas et il ne m'a rien fait. Au lieu de cela, il a demandé à mon épouse d'être une bonne personne. Pourquoi devrais-je l'insulter ? »

Comme il y avait trois policiers dans la salle, il a dit : « Prenons vous trois comme exemple. Si quelqu'un me dit de vous injurier, pourquoi le ferais-je ? Je ne vous connais pas et vous ne m'avez rien fait de mal. Pourquoi devrais-je lancer des injures ? Je ne vous insulterais pas. »

Les policiers étaient sans voix. Il a ensuite commencé à leur dire à quel point la pratique était bonne.

Un policier a déclaré : « Je peux voir que vous ressemblez vraiment à quelqu'un qui pratique le Falun Gong ! »

« Non, vous ne comprenez pas. J'en suis indigne », a-t-il dit. « Le Falun Gong dit de ne pas frapper quand on est frappé ou de ne pas rétorquer quand on vous injurie. Les pratiquants ne boivent pas, ne jouent pas ni ne trompent les gens. Je n'ai même pas pu renoncer à jouer au mahjong. Comment pourrais-je pratiquer le Falun Gong ? Quand mon épouse achète quelque chose et que les gens lui donnent un surplus d'argent, elle le refuse. Un policier pourrait-il faire cela ? Elle doit même se réveiller très tôt pour pratiquer les exercices. Je ne peux pas le faire. Ne me hissez pas à cette position. »

Ce jour-là, je n'ai eu aucune peur et j'ai expliqué à la police combien Dafa est formidable et comment j'ai bénéficié de la pratique. Nous avons été libérés dans la soirée.

Parce que mon mari parle toujours de la magnificence de Dafa, peu importe où il se trouve, il a reçu de nombreuses bénédictions.

Il enfourche son vélo tous les jours pour aller au travail et doit traverser un passage souterrain assez raide. Alors qu'il descendait la pente, un jour, le vélo a freiné soudainement. Il était perplexe. Quand il est descendu jeter un coup d'œil, il a vu que le pneu avant allait tomber. Si le vélo ne s'était pas arrêté et que le pneu était tombé, il aurait été tué. Il avait des sueurs froides.

Comme il avait lu le Zhuan Falun auparavant, il a immédiatement su que Maître Li le protégeait.

Un jour, alors qu'il était en service de nuit, il s'est levé de table et a voulu sortir mais sa tête à heurté la porte, causant un gros trou dedans. Il y avait des appareils de chauffage de chaque côté de la porte et il a failli les cogner. Miraculeusement, il n'a plus jamais eu de migraines par la suite. Il savait que Maître Li l'avait protégé.

Ses autres maladies ont également été guéries. Dans le passé, il a travaillé comme agent de sécurité, car il ne pouvait pas faire de travaux lourds. Guéri de ses maladies, il a pu aider aux travaux physiques. Il fonde ses actions sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a été désigné à plusieurs reprises comme un exemple à suivre.

Lorsque des parents ou des amis nous rendent visite, il leur dit toujours : « Lisez le Zhuan Falun. Même si vous ne pratiquez pas, vous saurez comment être une bonne personne. »

« Je suis là pour vous protéger ! »

Au cours des premières années qui ont suivi la persécution, la police venait souvent chez nous pour me harceler. Pour cette raison, mon mari a installé un gros verrou de porte métallique et m'a dit : « Quand je ne suis pas à la maison, n'ouvre la porte à personne ! »

À plusieurs reprises, alors que mon mari n'était pas chez nous, j'ai entendu quelqu'un utiliser des clés pour ouvrir la porte. Mais, en raison du verrou de la porte, ils ne pouvaient pas entrer dans la maison.

Le 22 septembre 2002, j'ai été arrêtée pour avoir distribué des documents sur la persécution. Quand j'ai été détenue, des policiers sont venus à mon domicile, avec l'intention de le saccager. Mon mari était de garde ce soir-là. Les policiers se sont rendus à son travail, lui ont montré leurs cartes d'identité en déclarant : « Nous sommes de la police. Emmenez-nous chez vous pour que nous y jetions un coup d’œil. »

Il a dit : « N'utilisez pas cette carte d'identité pour me faire peur. Ce n'est qu'une carte d'identité. J'en ai une aussi, cela montre seulement que je suis un travailleur. »

« S'il vous plaît, coopérez et laissez-nous entrer chez vous », a déclaré la police.

« La seule bonne personne chez nous a été arrêtée par vous. Je n'ai aucune mauvaise personne dans ma maison. Je ne coopère pas ! »

Les policiers ont répondu : « Vous faites obstruction à notre travail. »

Il a répondu : « Non, vous êtes l'obstruction. Vous ne voyez pas que je travaille ? Je dois m'occuper de cette grande entreprise. »

Le chef du service de nuit est venu en entendant le tumulte. Il a autorisé mon mari à partir.

Mon mari a déclaré : « Je n'y vais pas ! Mon épouse n'a pas enfreint la loi. Elle a été arrêtée pour avoir été une bonne personne. Comment puis-je coopérer avec eux ? »

Après avoir plaidé pendant une heure, les policiers ont décidé d'adoucir leur position et lui ont dit qu'ils allaient juste jeter un coup d’œil.

Quand ils sont entrés dans la maison, mon mari leur a dit : « N'effrayez pas ma mère âgée. Ne touchez à rien ! »

Les policiers ont repéré une armoire verrouillé et ont demandé : « Avez-vous les clés ? »

Il a répondu oui.

Les policiers ont déclaré : « Ouvrez-la ! Nous voulons y jeter un coup d’œil ! »

« Je refuse. Comment puis-je laisser tout le monde voir ce qu'il y a dans ma maison ? Brisez-le si vous voulez. Si vous le cassez, vous devrez me dédommager. »

À ce moment-là, une douzaine de policiers se sont rassemblés pour regarder l'armoire, mais mon mari refusait toujours de l'ouvrir. Plus il refusait de l'ouvrir, plus ils se sont dit qu'il devait y avoir quelque chose à l'intérieur.

Au bout d'une heure, il a finalement lancé : « Que ferez-vous après avoir ouvert l'armoire ? »

« Nous n'allons rien faire », ont-ils répondu.

« Bien. Après avoir regardé, partez ! »

Ils ont promis de le faire et il a ouvert l'armoire. Quand ils ont vu qu'il n'y avait rien qu'ils pouvaient prendre, ils sont partis.

Quelques jours plus tard, la police est allée sur le lieu de travail de mon mari et lui a demandé de l'argent. Il a dit qu'il n'en avait pas.

« Comment ne pourrait-il pas y avoir 500 yuans pour les dépenses alimentaires de votre épouse ? », ont-ils demandé.

« Je ne vais pas vous donner un seul centime. Nous nous sommes bien comportés à la maison, mais vous avez arrêté une bonne personne et maintenant vous réclamez des frais de nourriture. Je ne vous les donne pas ! »

Les policiers l'ont menacé : « Nous allons la faire mourir de faim ! »

Il a répondu : « Allez-y. Si quelque chose lui arrive, je vais vous poursuivre en justice. Vous serez tenus pour responsables ! »

N'ayant pas le choix, les policiers sont partis.

Lorsque j'ai été condamnée à trois ans de travaux forcés, en novembre 2002, le camp de travail exigeait que tous les membres de la famille en visite injurient Maître Li. Ceux qui refusaient étaient privés de visite.

Mon mari s'est disputé avec eux, en disant : « À l'école, personne ne nous enseigne à injurier les gens. Quelle loi stipule que nous devons lancer des injures avant de rendre visite ? Je refuse. Le camp de travail n'enseigne-t-il pas aux gens à être bons ? Pourquoi les gens doivent-ils lancer des injures ? Qui a défini cette règle ? Je dois voir vos dirigeants. »

La personne du camp de travail a déclaré : « Tous les proches qui viennent ici nous écoutent et s'inclinent. Vous êtes le seul qui osez dire de telles choses. »

« Mon épouse est une bonne personne. Elle a été lésée. Même si elle a vraiment enfreint la loi, je ne l'ai pas fait. Pourquoi devrais-je vous écouter et m'incliner ? »

Ils savaient qu'ils avaient tort et l'ont quand même laissé me rendre visite. Au cours de ces trois années, il ne m'a jamais grondée. Chaque fois qu'il voulait me voir, il venait et était autorisé à me rendre visite même si les règles indiquaient que les proches n'avaient droit qu'à une visite par mois.

Quand je suis rentrée à la maison, la police m'a dit de me rendre au poste pour signer un document. Mon mari a dit : « N'y va pas ! Je suis là. Tu ne dois pas avoir peur d'eux ! »

Chaque fois que la police venait me harceler, nous n'ouvrions pas la porte. Une nuit, une femme a frappé à la porte et il l'a ouverte. Quand la femme s'est présentée comme étant la responsable de la communauté et a été sur le point d'entrer dans la maison, mon mari l'a poussée dehors et a fermé la porte.

À ce moment, quelqu'un a couru dans l'escalier et a commencé à frapper à la porte en disant : « Police. Ouvrez vite la porte ! »

« Quel est le problème ? », a demandé mon mari.

« Rien. Nous voulons juste jeter un coup d’œil », a déclaré le policier.

« Qu'y a-t-il à voir ? La police est censée arrêter les mauvaises personnes. Il n'y a pas de mauvaises personnes dans ma maison. Partez ! »

La police a frappé à nouveau à la porte, plus fort cette fois.

« Est-ce que je vous dois un loyer ? » a demandé mon mari.

« Non, vous n'en devez pas. » a répondu la police.

« Est-ce que j'ai oublié de payer la facture d'eau ? »

« Non plus. »

« Qu'en est-il de l'électricité ? Il doit s'agir de l'électricité. »

« Non, ce n'est pas ça. »

« Eh bien, puisque je ne dois rien, pourquoi êtes-vous venus ? Je ne vais pas vous ouvrir la porte. Je vais me reposer maintenant. C'est ma maison, alors partez », a dit mon mari.

Les coups ont continué pendant près d'une heure et je ne pouvais plus l'endurer. Alors qu'il argumentait avec la police, il me réconfortait.

« Je suis là. N'aies pas peur ! » disait-il.

La police a demandé : « Allez-vous ouvrir la porte si nous revenons demain ? »

« C'est ma maison. Que je veuille ouvrir la porte ou non dépend de mon humeur. C'est mon droit. »

Les policiers sont partis.

Le lendemain matin, à 4 h du matin, mon mari m'a fait partir. À 7 h, trois policiers ont frappé à la porte. Il a ouvert.

Les policiers ont demandé : « Pourquoi n'avez-vous pas ouvert la nuit dernière ? »

Il a répondu : « Parce que je n'en avais pas envie. Je vais l'ouvrir si je le veux. Je ne le ferai pas si je ne veux pas. Qu'est-ce qui se passe ? »

Ils ont déclaré : « Rien. Nous voulons voir votre épouse. »

« Bien sûr, entrez. N'êtes-vous pas à la recherche de mon épouse ? Lorsque vous aurez terminé, je repartirai avec vous, j'irai aussi dans chacune de vos maisons, y jeter un coup d’œil pour voir vos femmes », a-t-il dit.

Les policiers se sont regardés les uns les autres et n'ont pas osé entrer dans la maison. Un policier a demandé : « Avez-vous une photo de votre épouse ? »

Mon mari a répondu oui.

« Donnez-nous sa photo », ont-ils dit.

« Je ne vous la donne pas ! La photo de mon épouse a été prise en utilisant mon argent. C'est la mienne, alors pourquoi devrais-je vous la laisser ? » a répliqué mon mari.

Les policiers se sont calmés et sont partis.

Après un certain laps de temps, mon fils a voulu aller à Hong Kong et devait prendre des dispositions pour un passeport. Quand mon mari est allé au poste de police pour demander le formulaire pour en faire la demande, les policiers l'ont reconnu et lui ont causé des problèmes, disant : « Vous avez refusé de coopérer lorsque nous sommes allés chez vous. Nous ne traiterons pas la demande de passeport ! »

Mon mari a déclaré : « Coopérer avec vous pour que mon épouse soit arrêtée ? Ensuite, allez-vous venir chez moi pour me faire la cuisine ? »

Les policiers ont ri et se sont occupés du passeport.

Alors que je parlais avec mon mari, je lui ai demandé : « Pourquoi n'as-tu pas peur de la police ? »

Il a répondu : « Dès que je l'ai lu, j'ai su du plus profond de mon cœur que le Zhuan Falun était un livre précieux. Il guide les gens pour qu'ils se cultivent eux-même. Tu n'as enfreint aucune loi. Ils te persécutent, alors ils se trompent et je n'ai pas peur d'eux. »

« Pourquoi ne pratiques-tu pas ? » lui ai-je demandé.

« Je suis là pour te protéger ! » a-t-il dit, comme si c'était la chose la plus évidente.

Survivre à une tribulation

En avril 2013, les freins de ma moto ont lâché. Quand j'ai posé le pied sur l'accélérateur, la moto s'est élancée et j'ai crié pour que le Maître me sauve. À l'instant même, j'ai été soulevée très haut et j'ai atterri lourdement sur le sol. Ma moto a défoncé l'arrière d'un taxi qui était garé de l'autre côté de la route et a ensuite rebondi pour aller heurter un tricycle.

Bien que j'étais encore claire d'esprit, je ne pouvais pas bouger du tout et ma taille me faisait mal. Comme ma moto avait heurté le taxi, j'aurais dû indemniser le conducteur. Cependant, il a pensé que j'étais morte après m'avoir vu atterrir lourdement au sol. Il a eu peur d'être tenu pour responsable et a quitté les lieux.

Beaucoup de gens se sont rassemblés autour de moi et l'un d'eux a dit d'appeler une ambulance car mon téléphone avait été brisé. Je leur ai dit d'appeler le numéro de mon domicile et celui d'un autre pratiquant à la place.

Mon fils était à un autre endroit et ma belle-fille était sur le point d'accoucher. Après une trentaine de minutes, mon mari et ma belle-fille sont venus avec deux pratiquants. Ma belle-fille voulait m'envoyer à l'hôpital, mais j'ai refusé.

Mon mari m'a comprise et m'a amenée à la maison, alors que ma belle-fille a dit : « Si quelque chose t'arrive parce que tu n'es pas allée à l'hôpital, je ne m'occuperai pas de toi. »

Je lui ai dit qu'il n'y aurait aucun problème, car le Maître s'occuperait de moi.

Après m'être allongée sur le lit je ne pouvais plus bouger. Je ne pouvais pas dormir à cause du mal de dos et je ne pouvais même pas aller aux toilettes. Je me suis dit : « Ce n'est pas juste. Je suis une disciple de Dafa. Comment pourrais-je laisser les autres me servir ? Le Maître a déclaré dans le Zhuan Falun : ''... le bien ou le mal surgit d’une seule pensée, une différence dans la pensée provoque un résultat différent.'' Je dois écouter le Maître et ne pas reconnaître cela. Je peux le faire ! »

J'ai récité :

« «C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Zhuan Falun)

et

« Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de Bouddha,

Prendre la souffrance comme de la joie. » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Le lendemain matin, ma famille m'a aidée à me lever. Avec leur aide, je suis allée aux toilettes avec une grande douleur. La sueur et les larmes s'entremêlaient.

En voyant cela, ma belle-fille a dit : « Changeons ton nom pour "forte". »

Avec les soins du Maître, j'ai pu marcher avec un soutien au bout de quinze jours et j'ai complètement récupéré en un mois et demi. Ma famille a de nouveau été témoin de l'extraordinaire de Dafa. Le Maître m'a sauvée une nouvelle fois.

Les tumeurs malignes de mon fils sont devenues bénignes

En février de cette année, mon fils (qui ne pratique pas Dafa) a vu deux grosseurs se développer sur son palais, lequel s'est ouvert comme des pétales de fleurs.

Le médecin de l'hôpital a dit à mon fils et à moi : « Selon notre expérience, cette grosseur n'est pas bénigne. Il doit s'agir d'une tumeur maligne, car la paroi d'une tumeur bénigne est lisse, alors que ces deux grosseurs ne le sont pas. »

D'autres médecins ont été invités à donner leur avis ; ils pensaient aussi qu'elles étaient malignes.

Mon fils a été hospitalisé et on a retiré les tumeurs. En attendant les résultats, j'ai dit à mon fils : « Si c'est ce que les médecins ont dit, seul le Maître peut te sauver. Vite, récite ''Falun Dafa est bon'' et ''Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon !'' » Il l'a récité encore et encore dans son cœur.

En voyant mon unique enfant souffrir, je ne pouvais pas dormir la nuit. Je pensais : « Dafa a été persécuté pendant dix-huit ans. Combien de jeunes comme mon fils ont été trompés par l'imposture des auto-immolations de la place Tiananmen et ont développé une haine contre le Fa du Bouddha ? Cela va leur causer un désastre. Je suis une disciple de Dafa. Ai-je clarifié la vérité avec diligence pour les sauver ? Pourquoi suis-je touchée lorsque mon fils est dans une tribulation ? N'est-ce pas de l'égoïsme ? Je devrais écouter le Maître et avoir de la compassion. Je dois traiter tout le monde de la même façon ! »

Lorsque les pratiquants ont entendu parler de la situation de mon fils, ils sont venus me voir en pleurant. J'ai dit : « Ne vous inquiétez pas. Nous avons le Maître. Laissons tout au Maître ! Le Maître nous donnera le meilleur ! »

Avec ma croyance en Maître Li, un miracle s'est produit : les résultats ont montré que les tumeurs étaient bénignes. Cela a stupéfié les médecins qui l'avaient examiné.

Ma petite-fille de quatre ans est une enfant prodige

Ma petite-fille aura quatre ans cette année et j'en ai pris soin depuis sa naissance.

Elle avait les jambes arquées quand elle est née. Mon fils était très inquiet et m'a demandé ce qui allait lui arriver quand elle allait être plus grande. Je lui ai dit que j'étais une disciple de Dafa et que je croyais en le Maître. Ses jambes sont devenues droites, comme je l'espérais.

Mon mari m'a dit : « Mon plus grand souhait est que tu fasses de cette enfant une disciple de Dafa ».

Depuis que ma petite-fille a commencé à parler, je lui ai enseigné à réciter : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elle le disait à tous ceux qu'elle rencontrait.

Quand elle a eu deux ans, les pratiquants de Dafa dans toute la Chine déposaient des plaintes contre l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois, Jiang Zemin. Un jour je lui ai dit que Jiang Zemin était la personne qui persécutait Dafa et qui ne me permettait pas de pratiquer. Il m'avait même persécutée. Je lui ai dit que j'allais déposer une plainte contre lui.

Je ne m'attendais pas à sa réaction.

« Je veux déposer une plainte contre lui également », a-t-elle déclaré. « Il a blessé ma grand-mère. Mais, grand-mère, je ne sais pas écrire. »

Quand ma troisième sœur est venue me rendre visite et a dit que ses jambes étaient douloureuses, ma petite-fille lui a dit de réciter : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », disant que le Maître la sauverait. Ensuite, ma petite-fille a demandé au Maître de sauver sa grand-tante.

Lorsque mon mari s'est senti mal, elle lui a dit de demander l'aide du Maître en récitant les deux phrases.

Il a écouté et l'a récité une fois. Quand elle a appris cela, elle lui a dit que cela ne suffisait pas et lui a demandé de les réciter fort et avec sincérité. Mon mari a été obligé de le faire.

Quand elle le voyait boire, elle récitait :

L’alcool est une drogue qui traverse les boyaux

Une fois dépendant, il est difficile d’arrêter

Un verre peut soulager les ennuis

Mais dix verres ce sont les diables qui rient

(« Traverser les boyaux », Hong Yin III)

Mon mari a ensuite dit qu'il ne boirait plus.

Elle pouvait également réciter de nombreux poèmes de Hong Yin et se souvenait de tout le Di Zi Gui, incluant les auteurs et de quelle dynastie ils étaient. Chaque fois qu'elle devenait coquine, je récitais une phrase du Di Zi Gui et elle pouvait continuer et suivre immédiatement les principes du Di Zi Gui pour modérer son comportement. Elle pouvait également réciter le Classique des Trois Caractères et le Classique des Mille Caractères.

Un jour, alors que je jouais avec elle, je lui ai dit de jouer seule, que je ne me sentais pas bien. Elle m'a dit avec sérieux : « Vous avez moins étudié le Fa et n'avez pas enseigné à grand-père et à moi à réciter le Fa. Quand vous récitez le Fa à Grand-père et moi, tout ne va-t-il pas bien ? »

Elle m'a ensuite demandé de lui lire le Zhuan Falun. Quand j'ai été fatiguée après avoir lu vingt ou trente pages et que je n'ai plus voulu continuer, elle a dit : « Ce Fa est si bon ! J'aime l'écouter. Lisez-en plus pour moi. Je l'aime tellement. »

Un jour, je mémorisais le Lunyu pendant qu'elle jouait à côté de moi. Je pensais qu'il était difficile de s'en souvenir après l'avoir récité deux fois. Quelques jours plus tard, quand j'ai recommencé à le mémoriser, elle m'a récité le premier paragraphe du Lunyu.

J'ai été très surprise et j'ai dit à mon mari : « Regarde-la. Je mémorisais Lunyu et elle jouait à mes côtés. Après l'avoir écouté deux fois, elle a pu réciter le premier paragraphe. Cette enfant est trop intelligente. »

Mon mari a déclaré avec joie : « Cette enfant est une jeune disciple de Dafa. Le Maître a ouvert sa sagesse après avoir écouté ta lecture du Zhuan Falun. »

Maintenant, je lui lis le Fa tous les jours. Notre famille se sent particulièrement chanceuse de baigner dans la gloire de Dafa. Merci Maître ! Merci, Dafa !

Traduit de l'anglais au Canada