Marcher sur le chemin de la cultivation avec la protection bienveillante du Maître

(Minghui.org) J’ai 80 ans. Depuis 21 ans, grâce à la protection compatissante et bienveillante du Maître, j’ai marché contre le vent et sous la pluie, malgré les hauts et les bas.

C’est difficile d’avoir un corps humain, c’est difficile de se réincarner dans l’Empire du Milieu (en faisant référence à la Chine) et c’est difficile de trouver Dafa.

J’ai eu la chance d’obtenir le Dafa de haut niveau que l’on ne peut rencontrer qu’une fois au cours de millions d’années. Je me rappelle souvent que je dois chérir cette chance unique à travers les siècles, étudier le Fa autant que possible, me concentrer pendant l’étude du Fa, suivre les enseignements du Maître et bien faire les trois choses.

Élever mon xinxing tout en clarifiant les faits face à face

Je clarifie les faits sur le Falun Dafa face à face depuis plus d’une décennie. Le matin, j’étudie le Fa et l’après-midi, je sors pour clarifier la vérité. Je suis une personne extravertie, donc ce n’est pas un problème pour moi de parler à des inconnus.

Cependant, au début, quand j’ai pris l’initiative de le faire, beaucoup d’attachements humains sont apparus. J’avais peur que les gens me dénoncent à la police, j’avais peur de rencontrer des policiers en civil, j’avais peur que les gens ne m’écoutent pas et j’avais peur de perdre la face.

Je m’inquiétais beaucoup. Au début, j’avais vraiment peur en clarifiant les faits. À cette époque-là, je me limitais aux personnes qui paraissaient aimables, aux personnes âgées ou à celles qui me demandaient leur chemin.

Une fois, j’ai donné un DVD à un homme qui souriait et semblait avoir la soixantaine. Il a accepté le DVD, puis s’est retourné et l’a jeté. C’était comme une gifle. Je suis une personne compétente, après tout, et j’ai toujours été respectée. Et cela m’arrivait ! Cela m'a fait beaucoup de peine, mais je me suis forcée à être tolérante. Je lui ai souri et j’ai dit : « Si vous ne le voulez pas, rendez-le moi. Cela peut sauver des gens. Vous ratez l’occasion d’être sauvé. »

L’homme est monté sur son vélo et est parti. Il avait jeté le DVD dans des herbes hautes. Grâce au Maître, je l’ai retrouvé.

Puis j’ai vu une femme dans la soixantaine me dévisager. J’ai hésité et je me suis demandé si je devais lui donner le DVD. Je craignais qu’elle réponde de la même façon que le vieil homme, parce qu’elle me regardait avec insistance.

Soudain, je me suis souvenue que sauver les gens était la priorité. Je n’ai plus hésité, je me suis dirigée vers elle et lui ai clarifié les faits sur le Falun Dafa. Au-delà de mes attentes, elle a tout de suite compris la vérité, a accepté mon DVD et a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.

Cela m’est arrivé plus d’une fois. Un vendeur de légumes a laissé tomber mon DVD et la boîte en plastique s’est cassée. J’étais très en colère et je me suis dit : « Celui-là est vraiment plein de haine. J’essayais de le sauver et il est si ingrat. Je ne devrais vraiment pas le lui donner. »

Beaucoup d’attachements se sont révélés : la haine, la combativité, la plainte et la peur de perdre la face. J’en ai immédiatement pris conscience et je les ai identifiés. Comment pourrais-je être efficace si j’avais tous ces attachements ?

Quelqu’un qui n’avait pas bien compris la vérité m’a signalée trois fois à la police. J’ai été arrêtée et emmenée au poste de police. Ma maison a été saccagée trois fois. Mon cœur était affligé. C’est tellement difficile de sauver les gens.

Lorsque nous avons partagé notre expérience sur la façon de sauver les gens au sein du groupe d’étude du Fa, d’autres pratiquants ont dit qu’ils souriaient toujours et qu’ils étaient à l’aise tout en clarifiant les faits sur le Falun Dafa. Chacun pouvait convaincre une dizaine de personnes, parfois même plus de vingt personnes par jour, de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Je me demandais : pourquoi n'arrivais-je pas à bien cultiver et à développer de la compassion ?

Le Maître a dit :

« Donner le salut aux gens c’est donner le salut aux gens, les choisir ça n’est plus la compassion. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)

Je me suis rendu compte que je ne me cultivais pas bien et que je faisais juste les choses avec des attachements humains. Les gens attendent qu’on les sauve. Chaque personne qui nous rencontre a une affinité prédestinée avec nous et Dafa. En tant que pratiquants de Dafa dans la période de la rectification de Fa, nous devons honorer nos vœux préhistoriques. Sauver les gens est notre responsabilité et notre mission.

J’ai ajusté ma mentalité et continué à avancer. Jour après jour, année après année, dans la chaleur de l’été et le froid de l’hiver, je sors pour sauver les gens et j’utilise au mieux mon temps en sauvant les gens.

Abandonner la peur et engendrer la compassion

En regardant la foule des gens qui vont et viennent, je me suis demandé quel serait leur destin dans un avenir proche lorsque l’élimination massive arrivera. J’ai soupiré. Les gens ordinaires sont tous dans un labyrinthe.

À ce moment-là, la compassion s’est élevée du fond de mon cœur. Depuis lors, j’ai essayé de ne pas être sélective quant à qui je clarifiais la vérité.

Une fois, dans un bus, un homme qui paraissait sérieux s’est assis à côté de moi. Je voulais lui clarifier la vérité mais j’étais un peu timide pour lui parler. Après m’être calmée une minute, j’ai rassemblé mon courage et je lui ai parlé des faits concernant le Falun Dafa. Il m’a écoutée sans rien dire au début, puis il a regardé les documents dans mes mains et m’a demandé : « Ce sont des documents du Falun Gong ? »

Je lui ai répondu : « Oui. »

Il a dit : « Donnez-les moi. Je ne les prendrais que si c’est à propos du Falun Gong. »

Je les lui ai donnés. Une vie de plus avait compris la vérité. J’étais très heureuse pour lui.

Au cours de ces années, j’ai rencontré toutes sortes de gens. Certains ont refusé d’écouter. Certains m’ont injuriée. Certains ont fait toutes sortes de commentaires du genre : « À votre âge, pourquoi ne prenez-vous pas soin de vos petits-enfants à la maison ? Pourquoi faites-vous cela ? Que gagnez-vous à distribuer ces documents ? Le PCC vous donne de l’argent, mais vous vous retournez contre lui. Vous mangez trop et vous n’avez rien à faire. », etc.

Peu importe ce que les gens disent à mon sujet, je réponds simplement par un sourire.

On m’a dénoncée à la police. Parfois, il m’arrive que des policiers en civil me suivent. Quand je suis en danger, je prie le Maître pour qu’il m’aide, car je sais que le Maître est toujours à mes côtés.

J’ai échappé au péril plusieurs fois. Neuf fois quand j’ai été suivie par des policiers en civil, j’ai émis la pensée droite et j’ai demandé de l’aide au Maître et finalement je leur ai échappé.

Six fois quand j’ai clarifié les faits aux gens, quelqu’un qui n’avait rien de mieux à faire, m’a harcelée et ne voulait plus me laisser partir. J’ai émis la pensée droite et demandé de l’aide au Maître tout en leur expliquant Dafa.

« Le Falun Gong sauve les gens. Nous sommes tous de bonnes personnes. Le bien est récompensé par le bien, tandis que le mal reçoit une rétribution. » Enfin, j’ai pu m’échapper.

Une autre fois, après que quelqu’un m’a dénoncée à la police, deux policiers sont venus, m’ont saisie par les bras et ont tenté de me conduire au poste de police.

Sur la place, j’ai crié : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Soudain, je suis devenue le centre d’attention. Des spectateurs sont venus voir ce qui se passait. Plusieurs policiers se sont précipités pour me traîner dans une voiture de police. Ils m’ont emmenée au poste de police. Je n’avais aucune haine envers eux, mais je m’inquiétais de leur avenir car ils créaient du karma sans le savoir.

Avec sincérité et compassion, je leur ai clarifié les faits sur le Falun Dafa. « Nous sommes tous de bonnes personnes. Ne persécutez pas les pratiquants de Falun Dafa. C’est un principe céleste que le bien est récompensé et le mal reçoit une rétribution. Quoi que vous fassiez, vous devez être responsable de vos actes. C’est à vous de décider si vous choisissez un avenir radieux. »

Au poste de police, environ sept policiers m’ont écoutée expliquer les faits sur le Falun Dafa. Un policier a souri et m’a demandé de partir. Un autre m’a fait ses adieux à la porte.

Je ne renoncerai jamais à faire les trois choses que le Maître nous demande de faire juste à cause de ces tribulations subies. Le Maître a dit :

« En cultivant Shan, on peut faire naître en soi le cœur de grande compassion et lorsque le cœur de compassion émerge, on voit tous les êtres dans la souffrance et alors on fait un vœu : celui de sauver tous les êtres. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Nous cultivons Dafa, la grande Loi de l’univers. Seule la grande Loi de l’univers peut nous faire développer une si grande compassion.

À chaque fois que j’y vais pour le faire, c’est un test pour ma cultivation. Le Maître a dit :

« Vous êtes l’espoir de l’humanité. Vous devez absolument bien faire. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 »)

Je sais à quel point notre responsabilité en tant que pratiquants de Dafa est grande pendant la période de la rectification de Fa.

Le Maître m’amène des gens qui ont une affinité prédestinée avec Dafa

Une fois à un carrefour, bien que d’autres personnes se tenaient là, une dame s’est dirigée directement vers moi pour me demander son chemin. Je me suis demandé pourquoi elle était venue vers moi, mais je savais que ce n’était pas accidentel.

Je pensais que le Maître me l’avait envoyée. Je l’ai prise à l’écart et lui ai raconté de nombreux faits sur le Falun Dafa. Elle n’a pas traversé la route quand le feu est passé au vert ; au lieu de cela, elle a continué à écouter avec le sourire. Finalement, elle a accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Elle ne m’a même pas demandé son chemin en repartant.

Une autre fois, alors que je me tenais au bord de la route avec cinq autres personnes, une femme à l’intérieur d’un immeuble m’a fait signe par la fenêtre. Je me demandais pourquoi elle continuait de me faire signe alors que je ne la connaissais pas. Une personne qui se tenait à côté de moi m’a dit : « Allez la voir. Elle vous appelle. »

Je suis allée et je lui ai demandé : « Vous m’appelez ? »

« Oui », a-t-elle répondu en me tendant une clé, « pourriez-vous m’aider à ouvrir la porte ? »

Elle était enfermée de l’intérieur. Après que je lui ai ouvert la porte, elle m’a parlé comme une vieille amie. J’en ai profité pour lui clarifier les faits sur le Falun Dafa. Elle était vraiment disposée à écouter et a finalement démissionné du PCC. Avant mon départ, elle m’a serré la main et m’a remerciée à plusieurs reprises.

Certaines personnes sont vraiment têtues et arrogantes. Elles disent : « Maintenant nous vivons une bonne vie. Nous luttons contre le ciel et la terre. Nous avons tout créé. »

Je leur explique : « Mais regardez donc ! il y a tellement de désastres qui nous arrivent. Les êtres humains ne peuvent pas triompher du ciel ou de la terre. Les êtres humains ne devraient pas être si arrogants ; au contraire, nous devrions suivre la volonté du ciel. Quand nous accomplissons quelque chose, nous devrions exprimer notre gratitude au ciel et à la terre. »

La plupart des gens répondent positivement après avoir écouté mon explication. Ensuite, il leur est plus facile d’accepter les faits concernant le Falun Dafa et de démissionner du PCC.

Certains athées ne m’écoutent pas au début quand je leur clarifie les faits sur le Falun Dafa et quand je leur parle d’assurer leur sécurité en démissionnant du PCC.

Dans ce cas, j’explique d’une autre façon. « Parlons d’autre chose », leur dis-je. « Avez-vous déjà entendu parler de la tour des sarira à Xi’an ? Les sarira de Shakyamuni y sont conservés. Cela fait mille ans que le corps d’un éminent moine du mont Jiuhua est conservé dans une jarre et il ne s’est pas décomposé. Le corps du sixième patriarche du bouddhisme Chan conservé au temple de Nanhua à Guangdong ne s’est pas non plus décomposé, même après mille ans.

« Le corps d’une personne ordinaire se décompose en quelques jours à température ambiante. Pourquoi ne retrouve-t-on pas de sarira après la crémation du corps d’un non-pratiquant ? »

Alors que leur athéisme commence à s’estomper, j’explique : « Le Falun Gong est une cultivation de l’école de Bouddha. Ce que les pratiquants de Dafa vous disent est toute la vérité. Quiconque le croit sera béni. Quiconque accepte de démissionner du PCC peut assurer sa sécurité. »

À partir de là, environ 90 % des athées changent d’avis, acceptent les faits sur le Falun Gong et acceptent de démissionner du PCC.

Une fois, j’ai clarifié les faits sur le Falun Gong à un jeune homme qui jouait sur son téléphone portable dans un bus. Je lui ai dit : « Gardez à l’esprit que le Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Il était d'accord et a hoché la tête. Quand j’ai parlé d’assurer sa sécurité en démissionnant du PCC, son expression a changé : « Savez-vous qui je suis? Je suis un policier. »

Pendant un petit moment, mon cœur a battu rapidement, mais je me suis souvenu de ce que je faisais et j’ai pensé : « Je suis en train de le sauver. Pourquoi ai-je peur de lui ? »

Je me suis calmée : « Les policiers doivent aussi protéger leur vie. La vie est précieuse. Vous devriez chérir votre vie. Plus tôt vous démissionnerez du PCC, plus vite vous pourrez assurer votre sécurité. »

Il écoutait. « Vous devriez être responsable de votre propre vie », lui dis-je.

Quand il est descendu du bus, il m’a dit : « Merci de m’avoir donné cette information. »

Souvent, cela semble accidentel quand les gens viennent à moi, mais en fait, c’est le Maître qui amène à moi des gens qui ont une affinité prédestinée.

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun)

En fait, tout est fait par le Maître.

Les gens qui comprennent la vérité me bénissent

Au cours de ces années, j’ai expliqué la vérité à des gens de tous les milieux : des cadres, des soldats, des professeurs, des ouvriers, des paysans, des intellectuels, des étudiants et des policiers.

Une fois qu’ils ont compris, ils sourient et me remercient encore et encore. Certaines personnes me rappellent de faire attention et de rester en sécurité.

Certains s’inclinent en joignant leurs mains pour exprimer leurs remerciements et leur respect. Cela me fait toujours chaud au cœur quand ils le font.

Une fois, j’ai clarifié les faits sur le Falun Dafa à deux dames qui avaient la cinquantaine. Elles ont écouté et ont fini par accepter de démissionner du PCC. Elles m’ont souri tout le temps. Il semblait qu’elles avaient attendu ce moment décisif pendant longtemps.

En partant, l’une d’elles m'a dit : « Je vous souhaite une longue vie et une bonne santé ! » L’autre dame a aussi dit d’une voix forte: « Je vous souhaite une vie infinie ! »

Je leur ai fait part de mes vœux : « Je vous souhaite une bonne santé, sécurité et bonheur. »

Pour conclure, je voudrais partager le paragraphe suivant du Fa du Maître :

« En tant que disciple de Dafa, bien faire les trois choses, c’est l’affaire la plus importante. Il faut tout d’abord bien se cultiver soi-même pour pouvoir accomplir votre mission historique, par conséquent il ne faut pas négliger son propre xiulian durant l’entier processus de sauver les êtres et de valider Dafa, par conséquent il faut absolument être sérieux dans le xiulian, c’est la garantie la plus fondamentale pour un pratiquant. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York à l’occasion du 25^e anniversaire de la transmission à grande ampleur de Dafa »)

Traduit de l’anglais en Suisse