(Minghui.org) Mme Hu Yanshun, 86 ans, une pratiquante de Falun Gong du canton de Daying de la ville de Suining dans la province du Sichuan, a été harcelée, arrêtée, détenue et condamnée à neuf ans de prison depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun gong le 20 juillet 1999.

Mme Hu Yanshun décrit ses épreuves :

Bénéficier de la pratique du Falun Gong

On m'a présenté le Falun Gong à la fin de juin 1998. Je souffrais de toutes sortes de maladies à l'époque, y compris une épaule périarthritique, la sciatique, des déformations des genoux et des doigts et de l'insomnie à long terme. Je sentais toujours des frissons durant toute l'année et même en été je mettais une veste chaude. Mon mari est décédé en 1998 en raison d'une maladie. À cause du deuil et de la pression financière, j'ai failli faire une dépression nerveuse. Je sentais que ma vie avait atteint son terme !

Comme ma fille se faisait des soucis pour moi, elle m'a invitée à loger chez elle. On m'a présenté le Falun Gong pendant que j'étais avec elle. Exactement quatre jours après avoir appris la pratique, j'ai senti des changements dans mon corps. Graduellement, j'ai arrêté de prendre les médicaments dont je dépendais depuis des années. Depuis, j'essaie toujours d'être une bonne personne, de penser d'abord aux autres et de suivre le principe du Falun Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Arrêtée quatre fois pour avoir refusé d'abandonner ma pratique

Après que Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, comme beaucoup de mes compagnons de cultivation, j'ai moi aussi enduré la persécution perpétrée par les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC).

J'ai été signalée à la police au début de 2001, pendant que je clarifiais la vérité sur le Falun Gong dans le bourg de Daying. J'ai été arrêtée et emmenée au département de police du canton de Daying. La police m'a fouillée, interrogée sur les compagnons de cultivation et a tenté de me faire abandonner le Falun Gong. J'ai refusé et j'ai été détenue pendant deux semaines. La police a également saccagé mon domicile et confisqué un lecteur de cassette de musique, quatre livres de Dafa et quatre cassettes avec des enseignements de Dafa.

J'ai de nouveau été arrêtée en 2003 pour avoir distribué des documents de clarifiant la vérité dans le bourg de Daying. J'ai été emmenée au poste de police du canton où j'ai été fouillée et interrogée. J'ai catégoriquement refusé de trahir mes compagnons de cultivation ! J'ai été condamnée à un an de résidence surveillée.

J'ai de nouveau été arrêtée en 2004 par la police du canton de Pengxi, pour avoir distribué des brochures. La police m'a fouillée, m'a injuriée et m'a giflée afin de me forcer à trahir mes compagnons de cultivation. J'ai refusé de coopérer. J'ai été détenue pendant deux semaines.

J'ai été arrêtée avec deux compagnons de cultivation pendant que j'étais chez moi en février 2006. Trois parmi nous ont été détenus au centre de détention du canton de Daying pendant deux semaines. Nous avons été insultés quand nous avons clarifié la vérité à un procureur là-bas.

Après avoir été remise en liberté, j'ai été constamment harcelée et surveillée par la police de la localité, le personnel du Bureau 610 et l'effectif de la communauté des habitants pendant les soi-disant « dates sensibles ». Parfois l'électricité et le gaz de mon domicile étaient coupés sans raison. Ceci a eu un impact sérieux sur ma famille. La pression a causé une quantité incalculable de stress pendant de nombreuses années.

Un agent de police de la localité du nom de Huang a un jour amené mon fils à mon domicile. Il voulait entrer chez moi pour chercher mes objets en lien avec le Falun Gong. Quand j'ai refusé d'ouvrir la porte, il est allé en bas pour couper l'eau. Un jour, cinq ou six agents ont cambriolé ma maison. Ils ont fouillé mon domicile et enlevé cinq photos du fondateur du Falun Gong (Li Hongzhi), deux exemplaires du livre Zhuan Falun, deux exemplaires de Hong Yin, un lecteur de cassettes, un lecteur DVD, deux MP3, trois coffrets des enseignements de Maître Li sur cassette et un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Condamnée à neuf ans de prison

Un soir en 2007, quatre pratiquants sont venus me rendre visite. Ils ne s'étaient même pas encore assis quand plusieurs agents de police se sont introduits de force dans la chambre. Nous avons tous été arrêtés et fouillés. Ils ont saccagé mon domicile et confisqué une photo de Maître Li, deux livres de Dafa, un lecteur MP3, un lecteur de cassettes et un lecteur DVD. Les quatre pratiquants ont été remis en liberté, mais j'ai été emmenée au centre de détention de Yongxing dans la ville de Suining. Plus tard, j'ai été condamnée à une peine de neuf ans de prison par le tribunal du canton de Daying.

Ma famille et moi avons refusé d'accepter le verdict et avons fait appel auprès de la Cour intermédiaire de Suining. Mais le verdict de première instance a été maintenu. J'ai été emmenée dans la sixième section de la prison pour femmes de Chengdu et plus tard, j'ai été transférée à la deuxième section.

Les pratiquantes qui refusaient de renoncer au Falun Gong étaient autorisées à prendre leur bain uniquement dans de l'eau froide et les autres détenues leur enlevaient souvent leurs repas.

J'étais surveillée 24 heures sur 24 par des détenues criminelles impitoyables comme Wu Xiaoling, une assassine condamnée. Le gardien Lu Qiaoxia a dit aux détenues criminelles de tourmenter les pratiquants de Falun Gong. Si je me reposais dans le lit, ils me tiraient hors du lit. Ils m'injuriaient et me crachaient dessus. Ils m'empêchaient aussi de parler aux gardiens. Ma liberté était sérieusement limitée.

Peu de temps après que j'ai été envoyée en prison, ils ont essayé de me forcer à renoncer au Falun Gong. Ils m'ont apporté une déclaration préparée dans ma cellule et pendant que je dormais, une autre détenue a pris ma main pour poser mes empreintes digitales sur le document. Je leur ai dit : « Cela ne comptera pas. Seul mon Maître a le dernier mot. »

J'ai été physiquement et mentalement persécutée jusqu'à ce que j'aie les jambes enflées, des douleurs au nerf sciatique et des problèmes cardiaques. Parce que mon état empirait, j'ai été remise en liberté le 11 janvier 2016, un an et quatre mois avant la date prévue de ma remise en liberté.

Harcelée après avoir été remise en liberté

Après que j'ai été remise en liberté, mon fils a reçu de nombreux appels de la police de la localité pour lui demander où j'allais. Des employés de la communauté résidentielle locale venaient aussi constamment chez moi pour me surveiller. Même quand je séjournais chez ma fille, la police lui téléphonait pour me contrôler. Cette pression intense a embêté ma famille. Ils devaient m'empêcher de sortir ou de contacter d'autres compagnons de cultivation.

En plus de cela, le personnel communautaire a refusé ma demande d'allocation de subsistance. Cela m'a privé des avantages auxquels j'avais droit en tant que femme de presque 90 ans.

Cela fait plus de dix-huit ans que le PCC a lancé sa persécution du Falun Gong. Les restes de la perversité continuent à exécuter cette monstrueuse persécution. En tant que pratiquante de Falun Gong, je me sens très triste pour les gens qui sont utilisés comme outils par le PCC.

Je veux dire quelques mots à ceux qui participent à la persécution. Le Falun Gong est la grande Loi de l'univers ! Les pratiquants de Falun Gong sont les disciples du seigneur Bouddha et sont ceux qui pratiquent Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Aucune perversité ne peut nous perturber ou nous secouer. Toute la perversité qui nous est imposée par le PCC est en vain. J'espère que vous pourrez vous ouvrir les yeux et tirer des leçons de l'histoire. Abandonnez l'illusion de ce que le PCC vous a inculqué et mettez de côté votre haine envers le Falun Gong. Acceptez la vérité selon laquelle le Falun Gong est bon et prenez une décision qui va vraiment vous apporter des bienfaits dans votre vie. À l'âge de 86 ans et ayant enduré une persécution illégale pendant dix-huit ans, ceci est mon véritable espoir pour vous.

Traduit de l'anglais en Belgique