(Minghui.org) Un débat sur les prélèvements forcés d'organes a attiré l'attention des principaux médias de Finlande. Helsingin Sanomat, Metro, Aamulehti, Lapin Kansa, les plus grands journaux du pays et onze médias Internet ont rendu compte du débat tenu le 13 novembre au Parlement finlandais à Helsinki.

Le débat était présidé par Eva Biaudet, membre du Parlement finlandais. Plusieurs invités ont pris la parole, dont Ethan Gutmann, un journaliste ayant enquêté sur les prélèvements d'organes, Heikki Mäkisalo, expert en transplantation d'organes de l'Hôpital central universitaire d'Helsinki, et Marja Heinonen-Guzejevilta, spécialiste en éthique médicale.

Ethan Gutmann a fait état des preuves recueillies par lui et ses collègues et prouvant l'existence des prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.

Marja Heinonen-Guzejev a informé les participants qu'un article publié dans The American Journal of Transplantation en 2016 indiquait que 63 % des organes fournis aux chirurgies de transplantation dans le monde provenaient de Chine. De nombreux pays ont adopté des lois interdisant à leurs citoyens d'avoir des transplantations d'organes en Chine, notamment Taïwan, Israël, l'Espagne, l'Italie et la Norvège. Elle a également suggéré d'utiliser les techniques d'analyse de l'ADN pour recueillir davantage de preuves.

L’intervention de Marja Heinonen-Guzejev, experte en éthique médicale

Heinonen-Guzejev a également mentionné la nouvelle Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation, un tribunal indépendant qui vise à enquêter sur les organisations gouvernementales et les individus impliqués dans les prélèvements forcés d'organes en Chine.

Plusieurs journaux et médias Internet ont publié l'article « La transplantation d'organes en Chine ne nécessite que quelques heures : la plupart des organes proviennent de prisonniers d'opinion. » L'article souligne que les principales victimes de ce crime sont des pratiquants de Falun Gong.

Le Helsingin Sanomat a dit à ses lecteurs qu'en Chine, les prisonniers d'opinion sont fréquemment soumis à des tests sanguins et ADN. Si un patient a besoin de leurs organes, les hôpitaux publics sont en mesure d'organiser la chirurgie en quelques heures.

« La Chine pratique plus de 100 000 greffes d'organes chaque année. La vérité, c'est qu'il s'agit d'une violation des droits de l'homme à grande échelle et d'un massacre », affirme l'article.

L’article paru dans le Helsingin Sanomat, le plus grand quotidien de Finlande

L'article paru dans Aamulehti

L’article dans Metro

L'article présentait également le Falun Gong, une pratique de raffinement de soi bénéfique pour le corps et l'esprit. Avant que le Parti communiste chinois ne lance la persécution en juillet 1999, indiquait l'article, plus de 70 millions de personnes en Chine pratiquaient le Falun Gong. Le nombre de greffes d'organes en Chine a augmenté de façon exponentielle depuis le début de la persécution.

Traduit de l'anglais en Europe

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