(Minghui.org) Quand Mme Yang Lihua a été libérée en mai 2017 après quatre ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, elle avait sérieusement besoin de trouver un emploi. En tant que mère divorcée, elle devait élever seule ses deux jeunes enfants tout en prenant soin de ses parents — sa mère avait un cancer du nez et son père était gravement malade sans argent pour le traitement.
Deux jours après avoir commencé à travailler dans une station essence en août 2017, le chef de la police locale, Sun Shijun, l'a vue et a ordonné au propriétaire de la station d'essence de la licencier, parce qu'elle était une pratiquante de Falun Gong. Lorsque Mme Yang a contacté des organismes gouvernementaux pour son droit au travail, elle a été arrêtée avec Qu Yongxia, une autre pratiquante qui essayait de l'aider.
Actuellement, les deux pratiquantes ont été condamnées à la prison, avec une peine de quatre ans pour Mme Yang et trois ans pour Mme Qu.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle basée sur la méditation et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste a commencé à réprimer le Falun Dafa en juillet 1999, des dizaines de millions de pratiquants en Chine et les membres de leur famille ont été excessivement maltraités au cours des 19 dernières années.
Miracles et bénédictions
Mme Yang Lihua, habitante du canton de Sunwu, province du Heilongjiang, souffrait de maladies chroniques et pouvait à peine travailler.
Lorsque son fils est né à la maison trois mois avant terme, Mme Yang a pleuré pour cette petite, jeune vie, à peine plus grande que sa main. Sans argent pour aller à l'hôpital, son mari s'est soudain souvenu de ce qu'il avait entendu d'un pratiquant au sujet du pouvoir miraculeux de guérison du Falun Gong. Il a supplié le Maître du Falun Gong de l'aider et a promis que toute la famille se mettrait à pratiquer.
Depuis lors, toute la famille récitait souvent « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Étonnamment, le petit garçon a survécu. La famille est devenue plus heureuse et leur situation financière s'est également améliorée. Leurs amis et voisins ont été également impressionnés par ces miracles.
Arrêtée de nouveau après trois ans de prison
La persécution commencée par le Parti communiste chinois en 1999 fut un coup dur pour la famille. Bien que son mari a cessé de pratiquer à cause de la peur, Mme Yang était déterminée dans sa croyance, en conséquence, elle a été condamnée à trois ans de prison par le tribunal de Sunwu en août 2014 et envoyée à la prison pour femmes du Heilongjiang.
Mme Yang a été brutalement battue en prison, ce qui l'a rendue émaciée et incapable de redresser le dos. Après sa libération, sa santé ne s'était pas rétablie, mais elle avait besoin de travail pour subvenir aux besoins de sa famille, comme son mari avait divorcé quelques années plus tôt.
Après que Sun, le chef de police du poste de police de la rue Hongqi, l'a forcée à quitter son emploi en août 2017, Mme Yang est allée voir la police dans l'espoir de récupérer son emploi. Mais son mauvais traitement a été ignoré et un policier nommé Wang l’a même détenue pendant deux heures.
Une autre pratiquante, Qu Yongxia, a entendu parler de la détresse de Mme Yang et est allée avec elle au Bureau 610 local, ainsi qu'au bureau des appels pour demander justice. La police du canton a arrêté les deux pratiquantes devant le bureau des appels le 17 novembre 2017 et les a envoyées au centre de détention de Hongguang.
Condamnées à la prison pour avoir défendu son droit au travail
En quelques jours, le cas de Mme Yang et de Mme Qu est passé au niveau de détention criminelle. Le tribunal de Sunwu les a condamnées le 26 décembre 2017 sur l’accusation « d’utiliser une secte pour saper l'application de la loi », un prétexte standard souvent utilisé par les fonctionnaires du gouvernement chinois pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Mme Qu a reçu une peine de quatre ans et Mme Yang trois ans.
Après que la famille de Mme Qu a fait appel de la sentence, le tribunal intermédiaire de Heihe a organisé une audience le 31 janvier 2018. Tang, un avocat de Tianjin, a défendu les deux pratiquantes en disant que c'était leur droit légal de travailler et de gagner leur vie pour leur famille. Les deux pratiquantes se sont également défendues.
Le tribunal intermédiaire a statué le 23 février 2018 pour confirmer le verdict initial.
Personnel clé :
Wang Zhaojiang, juge d'instance du tribunal intermédiaire de Heihe, + 86-456-8294029, + 86-13604560386
Sun Shijun, directeur du poste de police de la rue Hongqi, + 86-456-8441435, + 86-15246992777
Voir aussi (en chinois) :
Traduit de l’anglais au Canada
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