(Minghui.org) Thomas le Didyme (Thomas l'apôtre) était l'un des douze disciples de Jésus. Jeune homme, Thomas était droit, ouvert d'esprit et bon envers ses parents.
Jésus est apparu à ses disciples peu après sa résurrection, cependant, Thomas n'était pas présent à ce moment-là. C'est pourquoi, quand les autres disciples lui ont raconté avec joie avoir vu Jésus, il a douté d'eux, en disant : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. »
Huit jours plus tard, Jésus est apparu parmi ses disciples. « La paix soit avec vous ! » Puis, il a dit à Thomas : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. »
Thomas lui a répondu : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui a dit : « Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! »
Comme Thomas a arboré cette attitude de « ne pas voir, ne pas croire » après la résurrection de son Sauveur, les gens le surnomment souvent « Thomas le sceptique ».
En tant que pratiquant de Falun Dafa, je peux voir que nombreux d'entre nous arborent la même attitude que Thomas — c'est seulement si nous pouvons le voir que nous pouvons le croire.
Par exemple, quand tout va bien et qu'il n'y a pas de conflits, nous croyons fermement en Dafa. Cependant, quand nous sommes maltraités, nous avons tendance à nous plaindre.
Le Maître a dit :
« L'homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. » (« État d'esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Bien que nous ayons lu cet enseignement maintes fois, certains d'entre nous trouvent toujours difficile de nous assimiler aux mots du Maître quand quelqu'un nous maltraite.
Cependant, quand les gens nous maltraitent, ne gagnons-nous pas de quatre façons ? Alors de quoi pouvons-nous nous plaindre ? Quand nous nous plaignons, n'est-ce pas une forme de doute ? Si nous croyions fermement dans le Maître, est-ce que nous pourrions en vouloir à quelqu'un pour nous avoir maltraité ? Ne ressentirions-nous pas de la reconnaissance à la place ?
De nombreux pratiquants ont mémorisé les enseignements du Maître au sujet de comment le karma se transforme en vertu par la souffrance. Cependant, certains d'entre nous se sentent anxieux quand ils font face au karma de maladie et recherchent un traitement médical. N'est-ce pas la même chose que de douter du Maître ? Si nous avons une foi ferme dans le Fa, la pensée de voir un médecin ne nous viendrait même pas à l'esprit.
Avant que la persécution ne commence en 1999, la plupart des pratiquants paraissaient être fermes dans leur foi. Ils comprenaient clairement qu'ils devaient prendre le Fa comme Maître. Cependant, après avoir été persécutés, ils étaient nombreux à trembler de peur.
Si nous croyions que le Maître est toujours à nos côtés, aurions-nous peur de la police ou céderions-nous à leurs demandes ? Nous sentirions-nous seuls ? Avec une foi ferme dans le Fa, notre cœur serait très calme.
La profondeur de notre foi n'est révélée que dans des circonstances éprouvantes. Quand notre foi est profondément encrée, elle peut faire bouger le monde des dix directions !
La suspicion
Si nous arborons l'attachement à la suspicion dans notre cultivation, il y a une grande chance que nous devenions sceptiques envers le Maître ! Tenir le Bouddha Fa dans une main et le monde humain dans l'autre ne nous mènera nulle part.
C'est notre foi qui nous relie et nous connecte au divin. Plus forte est la foi, plus fort est le lien. Sans foi, les divinités ne peuvent pas nous aider à retourner à notre origine première.
La suspicion est une conception humaine tordue et incorrecte. C'est seulement en nous débarrassant de la suspicion que nous pourrons avoir de fortes pensées droites.
Si un pratiquant arbore encore de la suspicion, il vacille entre devenir un être divin et être humain. Quand nous croyons fermement dans le Maître, nous sommes connectés à lui et seulement alors peut-il nous aider. Quand nous sommes remplis de doutes, notre connexion avec le Maître n'est pas si forte, alors il ne peut pas nous aider.
Il y a une expression parmi les gens ordinaires : « Évitez de travailler avec des gens qui sont sceptiques. Au lieu de cela, travaillez avec des gens qui croient en vous et vous font confiance. » Si vous doutez tout le temps des autres, rien ne peut être accompli. Seulement en ayant une foi ferme envers le Maître pouvons-nous atteindre la plénitude parfaite.
Les gens ordinaires ont besoin de voir avant de croire, alors que les pratiquants ont besoin de croire avant de voir.
Le Maître nous a enseigné :
« L'homme se perd dans l'illusion, a engendré beaucoup de karma, comment pourrait-il voir sa vraie nature étant voilée ? L'éveil précède la vue, cultivez le cœur et éliminez le karma, on ne peut voir que lorsque sa vraie nature se manifeste. » (« Pourquoi ne peut-on pas voir », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Quand nous sommes sceptiques, nous vacillons comme Thomas. Même s'il travaillait dur pour cultiver la vertu, son attachement à la suspicion l'a empêché de se cultiver vers des niveaux élevés.
Pour un pratiquant, avoir une foi solide dans le Maître est fondamental et crucial. Sans cela, nous ne pourrons jamais espérer atteindre la plénitude parfaite !
Traduit de l'anglais en France
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