(Minghui.org) Je suis un pratiquant qui a appris Dafa avant le 20 juillet 1999, lorsque la persécution envers le Falun Gong a commencé. À cause de mes expériences personnelles de la persécution, j'avais du ressentiment envers la police et les représentants du gouvernement au fond de mon cœur.

J'ai appris que cette pensée n'était pas en accord avec Dafa. J'ai su que je devais changer ma pensée et me débarrasser de mes attachements et que je devais chercher des occasions de sauver ceux qui nous persécutent, parce qu'ils sont en fait les victimes les plus malchanceuses.

Un capitaine de la sécurité intérieure a participé à la persécution des pratiquants de Dafa à plusieurs reprises. Il est l'un des policiers les plus souvent rapportés localement et sur Minghui.org. Les pratiquants nationaux et à l'étranger lui ont parlé des faits concernant le Falun Gong. Même s'il a écouté, il a continué à nous persécuter, même très cruellement parfois. Il a souvent participé à mon arrestation ou à ma surveillance. Chaque fois qu'un pratiquant local était arrêté, il me mentionnait.

Une fois, alors qu'un autre pratiquant était arrêté, la capitaine a dit à un autre pratiquant qu'il m’emmènerait immédiatement au camp de travaux forcés si l'arrestation était mentionnée sur le site Internet de Minghui. Je savais que ce qu'il disait n'importait pas, que seulement ce que le Maître dit compte.

Je me suis demandé pourquoi il me traitait de la sorte. J'ai pensé que je devrais lui faire face et lui dire les faits, mais je ne voulais vraiment pas le faire. Pourquoi ? J'ai regardé profondément dans mon cœur et j'ai découvert un fort antagonisme envers lui. J'avais un profond ressentiment à cause des périodes prolongées de persécution.

Le capitaine a ensuite mené plusieurs agents de police pour saccager les domiciles des pratiquants et les arrêter. J'ai pensé : « Je ne peux pas le laisser à nouveau commettre des crimes. Je dois laisser tomber mon ressentiment et changer mes notions à son sujet pour que je puisse le sauver. »

Un autre pratiquant et moi-même sommes allés chez lui. Il ne m'a pas reconnu au début. Le pratiquant lui a dit qui j'étais, puis il nous a invités à entrer. Il me fixait et a dit après que nous nous soyons assis : « Tu as bonne mine. Cela me surprend. »

En effet, nous ne nous étions pas vraiment vus depuis plus de dix ans. La dernière fois, il avait donné l'ordre qu'on me menotte et m'emmène au poste de police. Ce n'est qu'après avoir été torturé jusqu'au seuil de la mort qu'il a demandé à un détenu de me sortir du centre de détention afin que ma famille puisse me ramener chez nous. J'ai rapidement guéri à la maison. Plus tard je l'ai rencontré à plusieurs reprises mais il ne m'a pas reconnu.

Nous lui avons d'abord raconté les faits de base sur la persécution, expliquant que tous les rapports des médias sur la pratique étaient des calomnies et de fausses accusations. Nous lui avons dit que la chose principale dans la cultivation du Falun Gong était d'être une bonne personne. Nous l'avons encouragé à nous poser toutes questions qu'il pouvait avoir à ce sujet.

Nous lui avons aussi demandé pourquoi il persécutait les pratiquants. Il a dit qu'il suivait simplement les ordres. Nous lui avons rappelé que les policiers qui avaient persécuté les gens pendant la révolution culturelle avaient été exécutés plus tard en secret.

Il m'a ensuite dit pourquoi il avait du ressentiment envers moi : c'était parce que le département supérieur de police avait inventé une histoire et attisé sa haine contre moi. Après mon explication, nos différents étaient résolus.

Nous lui avons dit que persécuter le Falun Gong était contre la loi. Il a dit qu'il suivait l'article 300 de la loi criminelle. Nous lui avons dit que persécuter le Falun Gong est contre l'article 300, puisque cela viole la constitution. Les persécuteurs seraient bientôt inspectés, alors il devrait secrètement protéger les pratiquants.

Je me suis examiné après être retourné chez moi. Je sentais que j'avais encore des réserves à son sujet, puisque c'était la première fois que j'étais allé lui rendre visiter. Je n'était pas véritablement bienveillant envers lui.

Dès lors, j'ai changé mes idées en profondeur à son sujet. J'ai abandonné mes attachements, je lui ai parlé des faits sur le Falun Gong et je l'ai pressé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées à plusieurs reprises. Il a été d'accord pour dire que le PCC est profondément corrompu.

En fait, d'autres pratiquants qu'il avait persécuté l'ont aidé ainsi que sa famille à démissionner du PCC. Je lui ai dit qu'il devait compenser pour ses fautes. Il a dit qu'il avait fait cela. À en juger par ses actions en certaines circonstances, il l'a vraiment fait.

Dans l'action en justice contre Jiang Zemin que nous avons intenté devant la Cour Suprême et avec le Parquet suprême, nous avons mentionné son nom. Il a dit que nous l'avions déjà traduit en justice et je lui ai dit qu'il serait un témoin pour nous dans le futur, parce qu'il pensait que Jiang Zemin était un traître qui a vendu nos territoires à la Russie.

Même si j'ai fait le travail de sauver ce coupable, c'est grâce à la bienveillance du Maître et les soutiens des pratiquants, autant dans le pays qu'à l'étranger, que cet homme a eu une occasion de choisir son futur. Cela m'a permis de remplir ma mission et mes promesses tout en me défaisant de mes attachements.

Traduit de l'anglais au Canada