(Minghui.org) Je me suis rendue avec un groupe de pratiquants de Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) dans une ville éloignée en mai 2016. Nous avions appris que certains pratiquants de cette ville avaient été détenus illégalement et nous avions donc décidé de clarifier la vérité auprès des autorités pour les aider à obtenir leur libération.

Nous sommes arrivés dans cette ville en voiture à six heures du matin. Après avoir envoyé la pensée droite, nous avons rendu visite au poste de police local, au centre de détention et même aux différents lieux de travail des autres pratiquants détenus afin de clarifier les faits et de corriger tout malentendu.

L'accident

Nous avons terminé notre travail à onze heures et après avoir envoyé la pensée droite, nous sommes montés dans la voiture et avons commencé notre voyage de retour. Malgré le temps chaud et ensoleillé, notre voiture a été impliquée dans un accident soudain et s'est retrouvée dans un fossé.

Notre voiture a été presque complètement écrasée sous l'impact de l'accident. Après réflexion, je pense que c'était parce que je ne me suis pas tenue aux strictes exigences du Fa et que j'ai commencé à m'assoupir quand j'aurais dû continuer à envoyer la pensée droite.

Soins médicaux

Des passants aimables ont aidé à appeler la ligne d'urgence. Deux ambulances sont arrivées peu après et nous ont emmenés à l'hôpital le plus proche. En moins de deux heures, un compagnon de pratique de soixante ans est décédé à la suite de blessures internes trop sévères. On m'a aussi diagnostiqué une grave hémorragie interne, vingt-deux côtes cassées et des fractures de la clavicule et du sternum. Plus inquiétant encore, une de mes côtes fracturées s'était déplacée si près du cœur qu'elle risquait de perforer mon aorte.

Malgré ce sombre pronostic, je n'avais pas peur. Je savais que le Maître tout-puissant m'avait sauvé la vie lors de cet accident dangereux et continuerait à m'aider à surmonter cette tribulation. J'ai silencieusement supplié le Maître de nous aider.

L'hôpital a refusé de m'opérer de quelque façon que ce soit . En raison de mes blessures graves et de mon âge avancé de soixante-neuf ans, les médecins étaient certains que j'avais peu de chance de survivre au stress de la chirurgie.

Après que mon fils terrifié ait supplié et imploré les médecins, ils se sont finalement résignés et lui ont dit : « Il est impossible de traiter complètement toutes ses fractures. Même un jeune en bonne santé ne pourrait survivre à une opération aussi importante. On n'opérera que la zone autour de son cœur, pour empêcher l'os fracturé de perforer son aorte. » Mon fils soulagé a accepté la proposition.

Libérée sept jours après la chirurgie

Mon opération a duré sept heures et je me suis réveillée dans l'unité de soins intensifs. J'étais intubée et mes quatre membres étaient fermement attachés au lit. Cependant, j'étais toujours capable de bouger ma main droite. J'ai silencieusement demandé à Maître de m'aider à quitter cet endroit et j'ai commencé à frapper sur le rail de mon lit en métal.

Une infirmière est rapidement venue et a dit : « Nous ne nous attendions pas à ce que vous vous réveilliez aussi vite. Comme vous avez subi une opération importante, nous devons vous garder en soins intensifs pour observation. » Elle est ensuite partie. J'ai continué à taper sur le cadre de mon lit. Les infirmières ont alors appelé mon fils, qui a essayé de me convaincre de rester. Cependant, j'étais déterminée à partir et j'ai continué à frapper sur le rail de métal après son départ.

Les infirmières savaient que j'étais une pratiquante avec une croyance et se disaient les unes aux autres : « Il ne devrait pas y avoir de problème à donner congé de l'unité de soins intensifs à cette dame âgée parce qu'elle a une foi religieuse. »

Les infirmières ont alors recherché mon fils et lui ont dit : « Ta mère est en bonne santé et on dirait qu'elle est impatiente. Il peut être permis de la laisser quitter l'unité de soins intensifs. »

J'ai eu mon congé des soins intensifs dix heures après mon admission. À l'origine, les médecins avaient prévu une période de récupération de trois jours pour stabiliser mon état après l'opération. Mon congé anticipé et mon rétablissement rapide ont étonné le personnel médical, les autres patients et leurs familles. Certains ont appris que j'étais une pratiquante de Falun Gong et bientôt la nouvelle a commencé à circuler dans tout l'hôpital : « Les pratiquants de Falun Gong sont extraordinaires ! »

Après avoir obtenu mon congé de l'unité des soins intensifs, on m'a demandé de ne recevoir qu'un ou deux visiteurs à la fois dans mon service. J'ai ignoré cette restriction et j'ai invité plusieurs compagnons de pratique dans mon unité. Ensemble, nous avons étudié le Zhuan Falun, envoyé la pensée droite et écouté les enregistrements des conférences du Maître à Guangzhou. J'ai remarqué que les médecins et les infirmières nous observaient avec des visages souriants et des gestes de respect et d'admiration.

Le soutien des compagnons de pratique

En entendant parler de notre accident, les pratiquants de la région ont entrepris collectivement un effort intense pour envoyer la pensée droite en continu. Certains pratiquants ont sacrifié le temps du repas pour envoyer la pensée droite. D'autres ont préparé bénévolement et livré des repas faits maison aux groupes qui envoyaient la pensée droite. Certains ont même passé des nuits blanches à envoyer une forte pensée droite en petits groupes. Beaucoup d'autres pratiquants se sont rendu à l'hôpital et se sont tenus à l'extérieur de mon service pour aider à envoyer la pensée droite.

La protection compatissante du Maître et l'aide reçue des compagnons de pratique m'ont permis de quitter l'hôpital en moins d'une semaine ! Normalement, un patient souffrant de telles blessures aurait dû rester à l'hôpital pendant au moins un mois. Mon rétablissement rapide a étonné les gens autour et les a convaincus des pouvoirs étonnants du Falun Gong.

Marcher sur un chemin vertueux

Je suis restée alitée après mon retour à la maison. Mis à part l'envoi de la pensée droite, j'ai passé une grande partie de mes heures éveillées à écouter, lire et mémoriser le Fa. J'ai aussi regardé activement vers l'intérieur et j'ai constaté de nombreuses lacunes, y compris le fait d'entretenir un fort ressentiment, la combativité, le manque de compassion lorsque je discutais avec les autres, etc. Ma routine incluait aussi les exercices tous les matins. Après un mois, j'ai pu me lever peu à peu, marcher et m'asseoir. J'ai rejoint mes compagnons de pratique dans les séances quotidiennes d'étude du Fa et ma santé s'est rapidement améliorée.

Quarante-cinq jours après l'accident, nous avons reçu une nouvelle au sujet d'un problème qui obligerait les correspondants de chaque région à se rendre au Bureau des requêtes. J'étais l'une des personnes qui devaient être interrogées. Craignant que l'entrevue ne nuise à ma guérison, mes compagnons de pratique se sont creusé la cervelle pour tenter de trouver une autre personne. Cependant, je les ai rassurés en leur disant que je pouvais faire le travail. « Ce n'est pas impossible. N'oubliez pas que nous sommes des disciples de Falun Dafa. »

Le lendemain, nous nous sommes rendus au Bureau des lettres et des plaintes. Avec l'aide du Maître, le processus s'est déroulé rapidement et sans heurts.

J'ai cultivé dans le Falun Dafa pendant près de deux décennies et je me considère chanceuse d'avoir la protection du vénérable Maître et le soutien indéfectible de mes compagnons de pratique. Cet accident m'a renforcée dans ma détermination à bien faire pour rembourser la bonté dont a fait preuve le Maître en me sauvant la vie.

Traduit de l'anglais au Canada