(Minghui.org) Mme Ma Zaizhen est une enseignante retraitée de l’école secondaire no 1 de la ville de Liupangshui dans la province du Guizhou. Elle a près de 80 ans. Elle a été jugée au tribunal du canton de Shuicheng le 6 février 2018 pour avoir refusé d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le Parti communiste chinois (PCC) depuis 1999.
Le juge qui présidait était Li Jianxun et le secrétaire du tribunal Zhu Zhongling. Deux jurés étaient aussi présents, ainsi que deux procureurs et un avocat.
Mme Ma, assise sur le siège de la défense, semblait très paisible et calme. Quand le juge lui a demandé de témoigner, elle a dit : « Je ne veux pas cet avocat pour me défendre, je me défendrai moi-même. Je ne veux pas cet avocat, parce que je ne l’ai pas engagé. »
Le procureur a présenté les accusations fabriquées contre Mme Ma. Quand elle en était à la moitié de sa défense, le procureur lui a demandé si elle reconnaissait son crime. Mme Ma a répondu : « Je n’ai commis aucun crime. J’ai encouragé les gens à être gentils et à être de bonnes personnes en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »
Le juge a claqué sa main sur la table et a dit : « Elle ne veut pas admettre qu’elle a commis un crime – menottez-la. » Quand un huissier l’a menottée, elle est restée très calme sans aucune trace de peur.
Quand le procureur a fini de lire les charges contre elle, le juge a encore une fois demandé à Mme Ma de reconnaître ses « crimes ». Elle a refusé. Le juge a crié : « Levez-vous ! »
Quand Mme Ma a demandé pourquoi, le juge a dit : « Le débat va commencer. Vous pouvez commencer, mais nous d’êtes pas autorisée à parler du Falun Gong. »
Mme Ma a dit : « Juste parce que j’ai parlé du Falun Gong à des gens, je suis traitée comme une criminelle. Maintenant vous ne m’autorisez pas à parler du Falun Gong. Pour me défendre, je dois parler du Falun Gong. Dans l’article no 35 du chapitre 3 du Code pénal, il est stipulé que pendant un procès, les droits du défendant sont sauvegardés. Le défendant a le droit de se défendre lui-même. Si vous refusez de me permettre de parler du Falun Gong, vous violez la Constitution. »
Le juge a dit : « Ok, je vais vous permettre de dire quelque chose, mais ce doit être très simple. »
Mme Ma a dit : « J’avais beaucoup de maladies. Par exemple, parce que j’ai eu une hyperplasie osseuse dans les articulations des genoux, je ne pouvais pas plier les jambes, alors j’ai perdu la capacité de marcher. Mes dépenses médicales étaient de plus de 30’000 yuans chaque mois. Quand j’ai entendu des gens dire que le Falun Gong les aidait à rester en forme, j’ai fait un essai. Seulement deux semaines après que j’ai commencé à pratiquer, toutes mes maladies ont disparu ! »
Dès qu’elle a dit cela, le juge l’a empêchée de continuer. Mme Ma a demandé : « Puis-je parler de la loi ? » Le juge a accepté.
Mme Ma a dit : « L’article no 36 de la Constitution stipule qu’un citoyen ordinaire a la liberté de croyance religieuse. Aucun organisme gouvernemental, groupe social ou individu ne peut forcer un citoyen à croire en quelque religion que ce soit. Par conséquent, ma croyance dans le Falun Gong est protégée par la Constitution.
« Il est dit aussi dans l’article no 35 qu’un citoyen a le droit à la liberté d’expression, le droit de rassemblement, de publier des informations, de former des équipes et de tenir des défilé et des démonstrations. Mon droit à produire des documents, dépliants et livres est aussi protégé par la Constitution.
Le juge a de nouveau claqué sa main sur la table. Il a stoppé encore une fois Mme Ma et a annoncé que la discussion était close.
Le juge s’est tourné vers l’avocat qui avait été nommé par la cour. L’avocat a suggéré d’infliger à Mme Ma une peine entre un an et six mois à deux ans et six mois. Le juge a condamné Mme Ma à une peine de deux ans.
Après lui avoir annoncé la sentence, il a essayé de faire signer le document à Mme Ma. Elle a dit : « Je ne vais pas reconnaître cette décision du tribunal. Le Code pénal chinois a clairement stipulé les quatre éléments qui constituent un crime. Les critères pour un crime n’étaient pas remplis. Je n’ai commis aucun crime. Vous essayez de me forcer à signer le document. »
Au moment où elle a pris son sac pour partir, la police l’a saisie. Ils l’ont emmenée à l’hôpital du canton pour un examen médical, qui a montré qu’elle avait de l’’hypertension artérielle et des calculs rénaux.
Par la suite, elle a été emmenée dans un centre de détention. Quand ils ont regardé ses résultats d’examen, l’équipe du centre de détention a refusé de l’admettre. Ils ont dit aussi qu’ils s’inquiétaient à propos de son âge.
Mme Ma. a pu rentrer à la maison.
Traduit de l'anglais en Suisse
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