(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998 à l'âge de 31 ans. Je voulais trouver une solution aux conflits familiaux que j'avais et Dafa semblait avoir la réponse.

Malheureusement, le Parti communiste chinois (PCC) a commencé sa persécution de Dafa moins d'un an plus tard et j'ai eu peur. J'ai caché les livres, même si je savais que Dafa est bon, mais quand j'ai cessé de pratiquer, j'ai eu la sensation que ma vie avait perdu son sens.

J'ai repris la pratique en secret.

Comme ma famille avait ouvert une boutique à l'époque, je sortais le livre pour lire quand il n'y avait pas de clients et je le cachais quand les gens arrivaient. Mais j'ai décidé de le lire ouvertement quand j'ai pensé que personne ne saurait quel livre je lisais.

Plus tard, j'ai rencontré des compagnons de cultivation qui m’ont donné les nouveaux articles du Maître et des exemplaires du Minghui Weekly. Quand j'ai vu les nouvelles des disciples de Dafa condamnés et persécutés à mort, je me suis demandé si je voulais encore continuer : la réponse était un oui retentissant !

Voici mon expérience de la façon dont j'ai maintenu ma pensée droite à travers diverses situations éprouvantes.

Sauver les êtres

En 2004, plus de 40 pratiquants de ma région et de la ville ont été arrêtés après s'être rendus en voiture dans une région éloignée pour distribuer des documents de Dafa. Avec la plupart des coordinateurs de ma région maintenant arrêtés, j'ai commencé à assumer le rôle de coordinatrice pour diriger les pratiquants restants.

En regardant en arrière, je n'ose pas penser comment j'ai surmonté ces jours.

Je me réveillais à 3 h du matin tous les jours pour faire les exercices avant de sortir à 5 h du matin pour aller chercher les marchandises pour mon magasin. Je payais les marchandises avec des billets de banque avec mes messages manuscrits au sujet du Falun Gong. Pendant le voyage, je livrais également le Minghui Weekly aux pratiquants et faisais du travail de coordination.

Pour distribuer les documents, j'ai acheté des vêtements qui servaient de camouflage la nuit et des chaussures silencieuses. J'ai commencé par avoir peur et je mettais les documents dans mes vêtements, mais après que ma pensée droite est devenue plus forte, j'ai commencé à porter un grand sac de documents à distribuer tout au long de la nuit.

Plus tard, les pratiquants ont commencé à s'avancer pour coopérer avec moi. J'ai travaillé avec un pratiquant âgé qui connaissait les zones rurales ; quand il y avait un jeune pratiquant qui pouvait faire du vélo, nous allions dans une région éloignée pour distribuer les documents.

La plupart des pratiquants de ma région avaient travaillé avec moi auparavant. Mais, comme je marchais toute la nuit pour distribuer de 300 à 400 dépliants et pour accrocher des banderoles, certains pratiquants sont devenus trop fatigués après avoir distribué pendant une nuit et ont refusé de coopérer avec moi à nouveau.

Une fois, juste avant le Nouvel An chinois, les pratiquants m'ont donné six boîtes du livre Neuf commentaires sur le Parti communiste qui devaient être distribués pendant la période.

J'ai trouvé une pratiquante pour aller avec moi, mais elle était trop fatiguée de porter la boîte de livres et a refusé d'aller la deuxième fois. J'ai fini par les distribuer moi-même en les mettant chez une pratiquante âgée, portant deux boîtes à la fois, les cachant dans un endroit sûr et retournant dans cet endroit chaque fois que j'avais besoin de livres. Je retournais chez la pratiquante quand j'avais fini de les distribuer.

J'ai fini de distribuer les six boites avant 5 h. Quand je suis retournée à la maison de la pratiquante, elle se sentait tellement désolée pour moi qu'elle a pleuré.

Peu importe la façon dont j'étais occupée ou fatiguée, je m'assurais de faire les tâchez ménagères chez moi.

Une fois, je suis rentrée chez moi à 5 h après avoir distribué les documents toute la nuit. J'ai nettoyé la maison avec mon mari, car il ne savait pas que j'étais sortie. Je ne me suis couchée que le soir.

Mon mari et moi ne vivons pas dans la même maison, car je dois ouvrir notre magasin tôt et ne veux pas le réveiller. Ainsi, il ne savait pas que je sortais toujours la nuit jusqu'à ce qu'il se réveille un matin et qu'il trouve des documents de clarification de la vérité dans ma maison.

Cependant, indépendamment des changements dans l'environnement, je n'ai jamais cessé de distribuer des documents.

Mon mari et moi avons vécu avec sa mère et son frère aîné après que mon magasin a été saisi à mon retour du camp de travail. Vivre avec eux faisait qu'il était gênant pour moi de valider le Fa. Je devais attendre qu'ils aillent se coucher tard dans la nuit avant de pouvoir sortir pour distribuer des documents.

Briser les notions humaines

C'est Dafa qui m'a transformée en une personne extraordinaire et pendant le processus d’avancer, j'ai dû percer de nombreuses notions humaines.

L'hiver dans le Heilongjiang est extrêmement froid. Quand je veux sortir de la maison, l'attachement au « froid » interférait avec moi, me faisant penser aux températures négatives à l'extérieur. Cependant, quand j'ai franchi cette notion de « froid », tout a changé.

C'était particulièrement le cas lorsque je voulais sortir de la maison après avoir émis la pensée droite à minuit et que j'avais l'attachement à la peur. Mais quand j'ai rompu cette notion, il n'y a pas eu de mots pour décrire le sentiment de détente.

Une fois, quand mon mari cuisinait et que je lisais un livre dans ma boutique, il m'a demandé d'apporter du bois de chauffage qui était stocké dans la cour. J'ai accepté de le faire, mais je n'avais pas envie de bouger, car il faisait très froid dehors.

Cependant, plus tard, j'ai décidé que quand je devais faire n'importe quoi, je devrais juste le faire sans avoir aucune idée de la tâche. J'ai réalisé que, quand je n'avais pas de notions, je pouvais accomplir les tâches rapidement.

Une fois, je suis sortie avec un pratiquant pour mettre en place des affiches. J'ai préparé des affiches pendant que je marchais et je les ai collées quand j'ai atteint un poteau. J'ai été si rapide que le pratiquant n'a pas remarqué mes actions.

Comme j'avais commencé à lire le Minghui Weekly, je voulais écrire les phrases et expressions que les pratiquants utilisaient pour clarifier les faits et mémoriser certaines d'entre elles pour mon propre usage dans la clarification de la vérité. Les gens à qui j'ai parlé m'ont souvent demandé de quelle école j'étais diplômée et m'ont félicitée d'être intelligente, en disant que je devrais être professeur d'université.

Lorsque j'ai été détenue en 2016 pour avoir déposé plainte contre l'ancien chef du Parti communiste Jiang Zemin, j'ai travaillé avec une pratiquante qui avait également été détenue deux jours plus tôt. J'ai utilisé les expressions que j'avais notées pour clarifier les faits. Quand un policier m'a entendue, il a demandé à la pratiquante si j'étais professeur d'université.

Détenue et envoyée dans un camp de travail

J'ai été arrêtée trois fois et je voudrais partager deux des arrestations et comment j'ai résisté à la persécution.

Libérée du centre de détention en huit jours

J'ai été signalée à la police en 2011. Les policiers ont perquisitionné mon domicile et confisqué mon ordinateur, des DVD de clarification de la vérité et des banderoles. Ils m'ont emmenée au poste de police, où j'ai vu tous mes documents confisqués sur un canapé. Lorsque les policiers sont venus pour examiner les documents, j'en ai profité pour leur faire lire les documents.

Les policiers du département de police sont venus, m'ont emmenée dans une pièce et ont demandé si j'étais allée à Pékin et d'où venaient mes documents.

Je leur ai demandé : « Quelle loi dit que la pratique du Falun Gong est illégale ? Il n'est pas faux de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une meilleure personne. »

Ils étaient sans voix et plus tard, ils ont amené mon fils pour me persuader.

Mon fils n'avait pas d'autre choix que de dire : « Maman, s'il y a quelque chose que tu dois confesser, dis-le ! »

J'ai dit à mon fils que je n'avais enfreint aucune loi et lui ai demandé de rentrer chez lui et de dire à sa grand-mère que je rentrerais définitivement chez moi.

Comme les policiers ne pouvaient obtenir aucune information de moi, ils m'ont envoyée au centre de détention.

Quand j’ai fait une grève de la faim au centre de détention, le chef du centre m'a demandé pourquoi je refusais de manger. Je lui ai parlé du traitement injuste de la police contre les pratiquants de Falun Gong. Quand il a essayé de me persuader de manger et que j'ai refusé, j'ai été frappée deux fois.

Sans avoir le choix, il a parlé au département de police et j'ai été traînée à l'hôpital pour être alimentée de force. Quand je suis entrée à l'hôpital avec des chaînes, la police a dit qu'ils faisaient cela pour faire un exemple de moi.

Mais je pensais le contraire.

« Je suis très honorée de pratiquer Dafa. La chose la plus heureuse dans ma vie est de pratiquer Dafa ! »

Ils ont ensuite inséré le tube d'alimentation dans mon nez. Quand ils ne regardaient pas, je l'ai sorti. En voyant ma résistance, ils m'ont ramenée au centre de détention.

Le lendemain, sept policiers du Bureau 610 sont venus me persuader de manger. Quand j'ai refusé, ils ont commencé à parler de ce qui arriverait à mon fils si je mourais. Je leur ai dit comment des gens dans l'histoire étaient prêts à être décapités juste pour pouvoir dire la vérité. Incapables de répondre à mes paroles, ils m'ont traînée pour être alimentée de force.

J'ai été alimentée de force trois fois avant d'être libérée le huitième jour.

Quand j'étais encore au centre de détention, la police est allée chez moi et a exigé que mon mari paie pour l'alimentation de force, mais il a refusé. Il a dit plus tard à mon fils que j'avais fait une grève de la faim, mais mon fils avait la foi que je rentrerais bientôt à la maison. Il avait la pensée droite parce que je lui lisais souvent des livres de Dafa chaque fois qu'il avait le temps. Maintenant qu'il est au lycée, il m'aide beaucoup quand je fais le travail de Dafa.

Quand ma famille est venue me chercher le huitième jour, ils ont pensé que je n'avais rien mangé pendant cette période. Ils ont été soulagés quand ils ont vu à quel point j'étais énergique après avoir bu de l'eau et je leur ai dit ce qui s'était passé au centre de détention.

Mon mari m'a dit que quand il était allé au poste de police pour poser des questions sur là où je me trouvais, le policier avait dit que le Falun Gong était vraiment étonnant, parce que son téléphone n'avait pas arrêté de sonner avec des appels venant de l'étranger dès le soir de mon arrestation. Mon mari a également dit à mes voisins combien j'étais forte quand j’étais détenue. Il était rempli d'admiration pour les disciples de Dafa et Dafa.

Un an dans un camp de travail

J'ai été arrêtée en 2012. Comme ils avaient peur que je fasse à nouveau une grève de la faim, ils m'ont envoyée au centre de réhabilitation de Harbin pendant deux ans. J'ai été enfermée dans une pièce avec une détenue chargée de me surveiller et d’aider la police à me « transformer », ou à me forcer à renoncer à Dafa.

Un gardien est venu me parler tous les jours. Pour m'obliger à me « transformer », ils m'ont même humiliée. Sans une forte pensée droite, il m'aurait été difficile de surmonter cet obstacle.

Quand j'ai été envoyée au camp de travail, au début, mon esprit était vide et je ne me souvenais pas des enseignements du Maître.

C'est après que je me suis souvenue d'un paragraphe de l'un des DVD de clarification de la vérité que j'ai commencé à avoir la pensée droite. J'ai pu progressivement me rappeler de beaucoup du Fa du Maître.

Une fois, quand l'instructeur m'a dit que j'avais été condamnée à deux ans au camp de travail, je me suis dit que ce qu'ils disaient ne comptait pas.

Au camp de travail, nous devions écrire une composition une fois par semaine, mais j'ai refusé de coopérer. J'ai écrit mes raisons pour désobéir à leurs ordres et leur ai également expliqué la valeur de la vraie culture chinoise traditionnelle, parce qu'ils avaient essayé d'utiliser une version déformée pour nous laver le cerveau. J'ai aussi écrit le poème du Maître « Boire le breuvage du loup » de Hong Yin III.

Quand j'ai montré ce que j'avais écrit à la détenue, elle a été choquée et m'a dit que ma peine serait prolongée si je le donnais. Cependant, les gardes étaient muets après cela et m'ont traitée un peu mieux. Ils ont essayé de me faire revenir sur ce que j'avais écrit, mais je leur ai dit de le mettre dans mon dossier à la place.

Quand une policière est venue me parler, je lui ai dit que les mots qu'elle disait ne venaient pas d'elle. Elle s'est éloignée alors en disant : « Oui, ce n'était pas de moi. C'était d'un esprit maléfique. »

J'ai refusé de prendre des médicaments après que j'ai eu des symptômes d'hypertension artérielle, d'infarctus cérébral et de maladies cardiaques. J'ai dit à la garde que même si le médecin avait dit que j'avais besoin de médicaments pour cela, le Falun Dafa pourrait résoudre le problème complètement.

Quand la garde a entendu cela, elle m'a emmenée à la salle de permanence de la police et a essayé de nombreuses façons de me contraindre, mais je n'ai pas été touchée. Elle n'a pas eu d'autre choix que de me demander qu'on me ramène dans ma cellule.

Plus tard, le chef du camp de travail est venu personnellement pour m'emmener au bureau médical, où j'ai vu une rangée de policiers debout là pendant que l'infirmière préparait une injection. Je savais qu'ils voulaient m'injecter de force un médicament, alors je leur ai dit que je ferais une grève de la faim s'ils me faisaient l'injection.

Comme j'avais des symptômes de maladie cardiaque, ils n'ont pas osé me toucher et m'ont emmenée dans une pièce. Je n'ai pas eu le droit d'avoir mes repas avec les autres. Plus tard, j'ai découvert qu'ils avaient mis la médecine dans ma nourriture ; j'ai arrêté de manger.

Cette nuit-là, le chef du camp de travail est venu me parler et m'a dit : « Prends deux pilules d'abord. Le chef du camp de travail a dit que tu seras emmenée hors du camp pour voir un médecin dans deux jours. Si tu remplis les critères, tu pourras être libérée sous caution. »

« Vous croyez que je voulais sortir ? Je veux enlever cette maladie. Je ne prendrai pas de médicaments même si vous m'emmenez voir un médecin », ai-je répondu.

Le lendemain, ils m'ont emmenée voir un médecin, qui m'a diagnostiqué une hypertension artérielle, un infarctus cérébral et une insuffisance cardiaque légère. Le docteur a dit que je devais prendre des médicaments.

Je savais que la police n'osait pas me garder plus longtemps, comme je les voyais préparer ma libération. Ils ont également demandé au Bureau 610 de m'emmener.

La police avait peur et a appelé mon mari pour me ramener à la maison sans payer un seul centime. Sur le chemin du retour, j'ai clarifié les faits aux policiers et leur ai dit comment j'avais résisté à la persécution au camp de travail. Ils ont répondu : « Pratiquez secrètement à la maison et ne sortez pas pour distribuer des documents. »

Cet après-midi, nous sommes allés au poste de police local pour avoir un dossier sur mon cas, mais comme le policier en charge de l'enregistrement des ménages n'était pas là, ils m'ont dit de revenir le lundi suivant.

Le lundi suivant, je suis retournée et j'ai vu le même policier. Il m'a demandé si je pratiquais encore, ce à quoi j'ai répondu que ma vie dépendait du Falun Gong.

Il a dit : « Pratiquez secrètement à la maison et ne sortez pas pour distribuer des documents. »

Quand j'ai demandé qui m'avait vue distribuer des documents, il a gardé le silence et m'a posé des questions sur ma famille et des détails personnels. Puis, il m'a dit de signer et d'appuyer une empreinte sur un document.

J'ai refusé, alors il m'a dit de copier quelques mots dits par Wen Jiabao (premier ministre de la Chine à l'époque), mais j'ai refusé à nouveau.

Sans le choix, il m'a dit d'aller au bureau du directeur et d'expliquer la situation au directeur. Le directeur a dit : « Mettez-la dans le camp de travail et laissez-la mourir là-bas ! »

J'ai gardé le silence.

« Voulez-vous aller là-bas à nouveau ? »

J'ai dit : « Je ne veux pas, mais je n'ai pas le choix si vous insistez ! »

Ils ont ensuite appelé le département de police pour les informer que je refusais de coopérer. Mais le département leur a dit de penser à un moyen.

Après avoir raccroché le téléphone, le directeur a changé de ton et a dit que je serais finie si je revenais. J'ai commencé à lui clarifier les faits. Il a fait remarquer que j'en connaissais beaucoup.

Avec la protection du Maître, je suis rentrée à la maison un an après ma peine de deux ans de camp de travail.

Après mon retour à la maison, j'ai étudié le Fa et fait les exercices comme d'habitude. Tous mes symptômes de maladie ont disparu en trois mois. Ma famille et mes amis en ont été témoins.

Merci, Maître, pour votre protection et votre salut ! Être capable de cultiver en Dafa est le fait marquant de ma vie.

Traduit de l’anglais au Canada

Cultiver en Dafa - la lumière de ma vie

Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998 à l'âge de 31 ans. Je voulais trouver une solution aux conflits familiaux que j'avais et Dafa semblait avoir la réponse.

Malheureusement, le Parti communiste chinois (PCC) a commencé sa persécution de Dafa moins d'un an plus tard et j'ai eu peur. J'ai caché les livres, même si je savais que Dafa est bon, mais quand j'ai cessé de pratiquer, j'ai eu la sensation que ma vie avait perdu son sens.

J'ai repris la pratique en secret.

Comme ma famille avait ouvert une boutique à l'époque, je sortais le livre pour lire quand il n'y avait pas de clients et je le cachais quand les gens arrivaient. Mais j'ai décidé de le lire ouvertement quand j'ai pensé que personne ne saurait quel livre je lisais.

Plus tard, j'ai rencontré des compagnons de cultivation qui m’ont donné les nouveaux articles du Maître et des exemplaires du Minghui Weekly. Quand j'ai vu les nouvelles des disciples de Dafa condamnés et persécutés à mort, je me suis demandé si je voulais encore continuer : la réponse était un oui retentissant !

Voici mon expérience de la façon dont j'ai maintenu ma pensée droite à travers diverses situations éprouvantes.

Sauver les êtres

En 2004, plus de 40 pratiquants de ma région et de la ville ont été arrêtés après s'être rendus en voiture dans une région éloignée pour distribuer des documents de Dafa. Avec la plupart des coordinateurs de ma région maintenant arrêtés, j'ai commencé à assumer le rôle de coordinatrice pour diriger les pratiquants restants.

En regardant en arrière, je n'ose pas penser comment j'ai surmonté ces jours.

Je me réveillais à 3 h du matin tous les jours pour faire les exercices avant de sortir à 5 h du matin pour aller chercher les marchandises pour mon magasin. Je payais les marchandises avec des billets de banque avec mes messages manuscrits au sujet du Falun Gong. Pendant le voyage, je livrais également le Minghui Weekly aux pratiquants et faisais du travail de coordination.

Pour distribuer les documents, j'ai acheté des vêtements qui servaient de camouflage la nuit et des chaussures silencieuses. J'ai commencé par avoir peur et je mettais les documents dans mes vêtements, mais après que ma pensée droite est devenue plus forte, j'ai commencé à porter un grand sac de documents à distribuer tout au long de la nuit.

Plus tard, les pratiquants ont commencé à s'avancer pour coopérer avec moi. J'ai travaillé avec un pratiquant âgé qui connaissait les zones rurales ; quand il y avait un jeune pratiquant qui pouvait faire du vélo, nous allions dans une région éloignée pour distribuer les documents.

La plupart des pratiquants de ma région avaient travaillé avec moi auparavant. Mais, comme je marchais toute la nuit pour distribuer de 300 à 400 dépliants et pour accrocher des banderoles, certains pratiquants sont devenus trop fatigués après avoir distribué pendant une nuit et ont refusé de coopérer avec moi à nouveau.

Une fois, juste avant le Nouvel An chinois, les pratiquants m'ont donné six boîtes du livre Neuf commentaires sur le Parti communiste qui devaient être distribués pendant la période.

J'ai trouvé une pratiquante pour aller avec moi, mais elle était trop fatiguée de porter la boîte de livres et a refusé d'aller la deuxième fois. J'ai fini par les distribuer moi-même en les mettant chez une pratiquante âgée, portant deux boîtes à la fois, les cachant dans un endroit sûr et retournant dans cet endroit chaque fois que j'avais besoin de livres. Je retournais chez la pratiquante quand j'avais fini de les distribuer.

J'ai fini de distribuer les six boites avant 5 h. Quand je suis retournée à la maison de la pratiquante, elle se sentait tellement désolée pour moi qu'elle a pleuré.

Peu importe la façon dont j'étais occupée ou fatiguée, je m'assurais de faire les tâchez ménagères chez moi.

Une fois, je suis rentrée chez moi à 5 h après avoir distribué les documents toute la nuit. J'ai nettoyé la maison avec mon mari, car il ne savait pas que j'étais sortie. Je ne me suis couchée que le soir.

Mon mari et moi ne vivons pas dans la même maison, car je dois ouvrir notre magasin tôt et ne veux pas le réveiller. Ainsi, il ne savait pas que je sortais toujours la nuit jusqu'à ce qu'il se réveille un matin et qu'il trouve des documents de clarification de la vérité dans ma maison.

Cependant, indépendamment des changements dans l'environnement, je n'ai jamais cessé de distribuer des documents.

Mon mari et moi avons vécu avec sa mère et son frère aîné après que mon magasin a été saisi à mon retour du camp de travail. Vivre avec eux faisait qu'il était gênant pour moi de valider le Fa. Je devais attendre qu'ils aillent se coucher tard dans la nuit avant de pouvoir sortir pour distribuer des documents.

Briser les notions humaines

C'est Dafa qui m'a transformée en une personne extraordinaire et pendant le processus d’avancer, j'ai dû percer de nombreuses notions humaines.

L'hiver dans le Heilongjiang est extrêmement froid. Quand je veux sortir de la maison, l'attachement au « froid » interférait avec moi, me faisant penser aux températures négatives à l'extérieur. Cependant, quand j'ai franchi cette notion de « froid », tout a changé.

C'était particulièrement le cas lorsque je voulais sortir de la maison après avoir émis la pensée droite à minuit et que j'avais l'attachement à la peur. Mais quand j'ai rompu cette notion, il n'y a pas eu de mots pour décrire le sentiment de détente.

Une fois, quand mon mari cuisinait et que je lisais un livre dans ma boutique, il m'a demandé d'apporter du bois de chauffage qui était stocké dans la cour. J'ai accepté de le faire, mais je n'avais pas envie de bouger, car il faisait très froid dehors.

Cependant, plus tard, j'ai décidé que quand je devais faire n'importe quoi, je devrais juste le faire sans avoir aucune idée de la tâche. J'ai réalisé que, quand je n'avais pas de notions, je pouvais accomplir les tâches rapidement.

Une fois, je suis sortie avec un pratiquant pour mettre en place des affiches. J'ai préparé des affiches pendant que je marchais et je les ai collées quand j'ai atteint un poteau. J'ai été si rapide que le pratiquant n'a pas remarqué mes actions.

Comme j'avais commencé à lire le Minghui Weekly, je voulais écrire les phrases et expressions que les pratiquants utilisaient pour clarifier les faits et mémoriser certaines d'entre elles pour mon propre usage dans la clarification de la vérité. Les gens à qui j'ai parlé m'ont souvent demandé de quelle école j'étais diplômée et m'ont félicitée d'être intelligente, en disant que je devrais être professeur d'université.

Lorsque j'ai été détenue en 2016 pour avoir déposé plainte contre l'ancien chef du Parti communiste Jiang Zemin, j'ai travaillé avec une pratiquante qui avait également été détenue deux jours plus tôt. J'ai utilisé les expressions que j'avais notées pour clarifier les faits. Quand un policier m'a entendue, il a demandé à la pratiquante si j'étais professeur d'université.

Détenue et envoyée dans un camp de travail

J'ai été arrêtée trois fois et je voudrais partager deux des arrestations et comment j'ai résisté à la persécution.

Libérée du centre de détention en huit jours

J'ai été signalée à la police en 2011. Les policiers ont perquisitionné mon domicile et confisqué mon ordinateur, des DVD de clarification de la vérité et des banderoles. Ils m'ont emmenée au poste de police, où j'ai vu tous mes documents confisqués sur un canapé. Lorsque les policiers sont venus pour examiner les documents, j'en ai profité pour leur faire lire les documents.

Les policiers du département de police sont venus, m'ont emmenée dans une pièce et ont demandé si j'étais allée à Pékin et d'où venaient mes documents.

Je leur ai demandé : « Quelle loi dit que la pratique du Falun Gong est illégale ? Il n'est pas faux de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une meilleure personne. »

Ils étaient sans voix et plus tard, ils ont amené mon fils pour me persuader.

Mon fils n'avait pas d'autre choix que de dire : « Maman, s'il y a quelque chose que tu dois confesser, dis-le ! »

J'ai dit à mon fils que je n'avais enfreint aucune loi et lui ai demandé de rentrer chez lui et de dire à sa grand-mère que je rentrerais définitivement chez moi.

Comme les policiers ne pouvaient obtenir aucune information de moi, ils m'ont envoyée au centre de détention.

Quand j’ai fait une grève de la faim au centre de détention, le chef du centre m'a demandé pourquoi je refusais de manger. Je lui ai parlé du traitement injuste de la police contre les pratiquants de Falun Gong. Quand il a essayé de me persuader de manger et que j'ai refusé, j'ai été frappée deux fois.

Sans avoir le choix, il a parlé au département de police et j'ai été traînée à l'hôpital pour être alimentée de force. Quand je suis entrée à l'hôpital avec des chaînes, la police a dit qu'ils faisaient cela pour faire un exemple de moi.

Mais je pensais le contraire.

« Je suis très honorée de pratiquer Dafa. La chose la plus heureuse dans ma vie est de pratiquer Dafa ! »

Ils ont ensuite inséré le tube d'alimentation dans mon nez. Quand ils ne regardaient pas, je l'ai sorti. En voyant ma résistance, ils m'ont ramenée au centre de détention.

Le lendemain, sept policiers du Bureau 610 sont venus me persuader de manger. Quand j'ai refusé, ils ont commencé à parler de ce qui arriverait à mon fils si je mourais. Je leur ai dit comment des gens dans l'histoire étaient prêts à être décapités juste pour pouvoir dire la vérité. Incapables de répondre à mes paroles, ils m'ont traînée pour être alimentée de force.

J'ai été alimentée de force trois fois avant d'être libérée le huitième jour.

Quand j'étais encore au centre de détention, la police est allée chez moi et a exigé que mon mari paie pour l'alimentation de force, mais il a refusé. Il a dit plus tard à mon fils que j'avais fait une grève de la faim, mais mon fils avait la foi que je rentrerais bientôt à la maison. Il avait la pensée droite parce que je lui lisais souvent des livres de Dafa chaque fois qu'il avait le temps. Maintenant qu'il est au lycée, il m'aide beaucoup quand je fais le travail de Dafa.

Quand ma famille est venue me chercher le huitième jour, ils ont pensé que je n'avais rien mangé pendant cette période. Ils ont été soulagés quand ils ont vu à quel point j'étais énergique après avoir bu de l'eau et je leur ai dit ce qui s'était passé au centre de détention.

Mon mari m'a dit que quand il était allé au poste de police pour poser des questions sur là où je me trouvais, le policier avait dit que le Falun Gong était vraiment étonnant, parce que son téléphone n'avait pas arrêté de sonner avec des appels venant de l'étranger dès le soir de mon arrestation. Mon mari a également dit à mes voisins combien j'étais forte quand j’étais détenue. Il était rempli d'admiration pour les disciples de Dafa et Dafa.

Un an dans un camp de travail

J'ai été arrêtée en 2012. Comme ils avaient peur que je fasse à nouveau une grève de la faim, ils m'ont envoyée au centre de réhabilitation de Harbin pendant deux ans. J'ai été enfermée dans une pièce avec une détenue chargée de me surveiller et d’aider la police à me « transformer », ou à me forcer à renoncer à Dafa.

Un gardien est venu me parler tous les jours. Pour m'obliger à me « transformer », ils m'ont même humiliée. Sans une forte pensée droite, il m'aurait été difficile de surmonter cet obstacle.

Quand j'ai été envoyée au camp de travail, au début, mon esprit était vide et je ne me souvenais pas des enseignements du Maître.

C'est après que je me suis souvenue d'un paragraphe de l'un des DVD de clarification de la vérité que j'ai commencé à avoir la pensée droite. J'ai pu progressivement me rappeler de beaucoup du Fa du Maître.

Une fois, quand l'instructeur m'a dit que j'avais été condamnée à deux ans au camp de travail, je me suis dit que ce qu'ils disaient ne comptait pas.

Au camp de travail, nous devions écrire une composition une fois par semaine, mais j'ai refusé de coopérer. J'ai écrit mes raisons pour désobéir à leurs ordres et leur ai également expliqué la valeur de la vraie culture chinoise traditionnelle, parce qu'ils avaient essayé d'utiliser une version déformée pour nous laver le cerveau. J'ai aussi écrit le poème du Maître « Boire le breuvage du loup » de Hong Yin III.

Quand j'ai montré ce que j'avais écrit à la détenue, elle a été choquée et m'a dit que ma peine serait prolongée si je le donnais. Cependant, les gardes étaient muets après cela et m'ont traitée un peu mieux. Ils ont essayé de me faire revenir sur ce que j'avais écrit, mais je leur ai dit de le mettre dans mon dossier à la place.

Quand une policière est venue me parler, je lui ai dit que les mots qu'elle disait ne venaient pas d'elle. Elle s'est éloignée alors en disant : « Oui, ce n'était pas de moi. C'était d'un esprit maléfique. »

J'ai refusé de prendre des médicaments après que j'ai eu des symptômes d'hypertension artérielle, d'infarctus cérébral et de maladies cardiaques. J'ai dit à la garde que même si le médecin avait dit que j'avais besoin de médicaments pour cela, le Falun Dafa pourrait résoudre le problème complètement.

Quand la garde a entendu cela, elle m'a emmenée à la salle de permanence de la police et a essayé de nombreuses façons de me contraindre, mais je n'ai pas été touchée. Elle n'a pas eu d'autre choix que de me demander qu'on me ramène dans ma cellule.

Plus tard, le chef du camp de travail est venu personnellement pour m'emmener au bureau médical, où j'ai vu une rangée de policiers debout là pendant que l'infirmière préparait une injection. Je savais qu'ils voulaient m'injecter de force un médicament, alors je leur ai dit que je ferais une grève de la faim s'ils me faisaient l'injection.

Comme j'avais des symptômes de maladie cardiaque, ils n'ont pas osé me toucher et m'ont emmenée dans une pièce. Je n'ai pas eu le droit d'avoir mes repas avec les autres. Plus tard, j'ai découvert qu'ils avaient mis la médecine dans ma nourriture ; j'ai arrêté de manger.

Cette nuit-là, le chef du camp de travail est venu me parler et m'a dit : « Prends deux pilules d'abord. Le chef du camp de travail a dit que tu seras emmenée hors du camp pour voir un médecin dans deux jours. Si tu remplis les critères, tu pourras être libérée sous caution. »

« Vous croyez que je voulais sortir ? Je veux enlever cette maladie. Je ne prendrai pas de médicaments même si vous m'emmenez voir un médecin », ai-je répondu.

Le lendemain, ils m'ont emmenée voir un médecin, qui m'a diagnostiqué une hypertension artérielle, un infarctus cérébral et une insuffisance cardiaque légère. Le docteur a dit que je devais prendre des médicaments.

Je savais que la police n'osait pas me garder plus longtemps, comme je les voyais préparer ma libération. Ils ont également demandé au Bureau 610 de m'emmener.

La police avait peur et a appelé mon mari pour me ramener à la maison sans payer un seul centime. Sur le chemin du retour, j'ai clarifié les faits aux policiers et leur ai dit comment j'avais résisté à la persécution au camp de travail. Ils ont répondu : « Pratiquez secrètement à la maison et ne sortez pas pour distribuer des documents. »

Cet après-midi, nous sommes allés au poste de police local pour avoir un dossier sur mon cas, mais comme le policier en charge de l'enregistrement des ménages n'était pas là, ils m'ont dit de revenir le lundi suivant.

Le lundi suivant, je suis retournée et j'ai vu le même policier. Il m'a demandé si je pratiquais encore, ce à quoi j'ai répondu que ma vie dépendait du Falun Gong.

Il a dit : « Pratiquez secrètement à la maison et ne sortez pas pour distribuer des documents. »

Quand j'ai demandé qui m'avait vue distribuer des documents, il a gardé le silence et m'a posé des questions sur ma famille et des détails personnels. Puis, il m'a dit de signer et d'appuyer une empreinte sur un document.

J'ai refusé, alors il m'a dit de copier quelques mots dits par Wen Jiabao (premier ministre de la Chine à l'époque), mais j'ai refusé à nouveau.

Sans le choix, il m'a dit d'aller au bureau du directeur et d'expliquer la situation au directeur. Le directeur a dit : « Mettez-la dans le camp de travail et laissez-la mourir là-bas ! »

J'ai gardé le silence.

« Voulez-vous aller là-bas à nouveau ? »

J'ai dit : « Je ne veux pas, mais je n'ai pas le choix si vous insistez ! »

Ils ont ensuite appelé le département de police pour les informer que je refusais de coopérer. Mais le département leur a dit de penser à un moyen.

Après avoir raccroché le téléphone, le directeur a changé de ton et a dit que je serais finie si je revenais. J'ai commencé à lui clarifier les faits. Il a fait remarquer que j'en connaissais beaucoup.

Avec la protection du Maître, je suis rentrée à la maison un an après ma peine de deux ans de camp de travail.

Après mon retour à la maison, j'ai étudié le Fa et fait les exercices comme d'habitude. Tous mes symptômes de maladie ont disparu en trois mois. Ma famille et mes amis en ont été témoins.

Merci, Maître, pour votre protection et votre salut ! Être capable de cultiver en Dafa est le fait marquant de ma vie.

Traduit de l’anglais au Canada