(Minghui.org) Une pratiquante de Falun Dafa âgée — Jin — a été maltraitée pendant trois ans en prison. Les mauvais traitements l’ont laissée dans un mauvais état de santé et elle ne pouvait plus redresser son dos. Après avoir étudié le Fa pendant un certain temps, elle a décidé que, malgré ses maux de dos, elle devait sortir et parler aux gens des villages avoisinants concernant la persécution du Falun Dafa.

Parler aux villageois

À cause de sa mauvaise posture, les autres pratiquants ne semblaient pas vouloir travailler avec Jin. Elle était cependant déterminée à surmonter son handicap. J’ai vu son cœur pur et j’ai décidé de sortir parler aux gens avec elle. Depuis lors, nous sommes allés ensemble dans plus de 50 villages.

Nous étions six en tout et nous nous séparions par groupes de deux. Avant de partir pour un village, nous nous rassemblions et étudiions le Fa. Nous sortions deux fois par semaine. Après chaque sortie, nous nous retrouvions de nouveau, nous étudiions le Fa et parlions de nos expériences. Une pratiquante a raconté comment, après avoir persuadé une fille de démissionner du Parti communiste chinois (PCC), cette dernière l’a serrée dans ses bras. Nous savions que c’était un encouragement du Maître.

Nous sommes allés chez une dame âgée et lui avons parlé du Falun Dafa et de la persécution. Elle nous a alors invités à dîner. Elle a dit : « Il fait si chaud dehors. Restez dîner. Passez la nuit ici et reposez-vous. »

Nous l’avons remerciée, mais nous lui avons expliqué que nous n’avions pas le temps de nous arrêter, même pour dîner. Elle nous a demandé quand nous reviendrions la voir. Nous nous sentions tous comme des membres de la même famille qui ne s’étaient pas retrouvés depuis un certain temps. Jin a dit : « Je n’ai pas eu de mère depuis mon très jeune âge. Aujourd’hui, j’ai l’impression que vous êtes ma mère. » Nous étions tous émus aux larmes.

Une dame nous a donné des sucettes glacées pour nous remercier et nous permettre de nous rafraîchir. Nous lui avons dit : « Ce n’est pas la peine de nous remercier, c’est notre Maître compatissant qui nous guide à faire ceci. »

En passant devant une maison inhabitée, nous avons remarqué six lapins dans une cage. Les trois lapins à l’avant se tenaient sur leurs pattes de derrière et semblaient s’incliner devant nous. Nous avons été amusés par leur « encouragement » et leur avons dit de se rappeler : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Différentes personnes, différentes attitudes

Bien sûr, il y a eu des moments où les gens que nous avons rencontrés étaient désagréables. Un homme a essayé de nous signaler à la police. Je lui ai dit que, afin d’être sauvé, nous espérions qu’il en apprendrait davantage à propos du Falun Dafa et qu’il ne nous signalerait pas.

J’ai rappelé à Jin que nous pouvions l’encourager à faire le bon choix, mais que nous ne pouvions pas forcer quiconque. En regardant à l’intérieur, nous avons réalisé que nous étions pressés de le convaincre. Nous avons continué à voir des gens dans tout ce village et aucun agent n’est venu nous harceler. Nous savions que le Maître nous protégeait.

Une fois, un chien a commencé à aboyer et le propriétaire est sorti pour demander ce qui se passait. Après avoir entendu qu’il s’agissait du Falun Dafa, il nous a dit de partir. Nous n’étions pas découragés, parce que nous savions que nous étions venus pour le bien de tout le monde dans le village.

Le Maître a dit :

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps

Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde. »

(« La Loi rectifie l’Univers », Hong Yin II)

Quand de telles choses arrivaient de temps en temps, nous demandions aux gens de ne pas blesser les disciples de Dafa qui cultivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Une fois convaincus que nous étions vraiment là pour leur bien, ils nous laissaient tranquilles.

Un jour, nous avons rencontré un secrétaire de brigade bien éduqué. Une fois les présentations faites, nous avons parlé de l’histoire du Parti communiste chinois, y compris des crimes qu’il a commis pendant la Révolution culturelle.

Ensuite, nous avons parlé de la persécution du Falun Dafa et des prélèvements forcés d’organes. Nous lui avons dit que les communistes avaient fait beaucoup de choses mauvaises et que quiconque se rangeait du côté du Parti pourrait faire face à de graves conséquences, autant moralement que légalement.

Quand il a accepté, j’ai demandé à quelles organisations communistes il était affilié. Il a dit qu’il était affilié aux trois : les Jeunes Pionniers, la Ligue de la Jeunesse et le PCC. Il a ensuite accepté de démissionner des trois organisations.

Sa femme n’était pas convaincue au début, alors nous avons parlé des choses incroyables qui peuvent arriver avec le Falun Dafa, comme la guérison des maladies. Elle a également démissionné des Jeunes Pionniers et de la Ligue de la jeunesse.

J’ai sorti un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste et lui ai dit : « Pendant des années, personne n’a pu vraiment définir le communisme, mais ce livre l’explique clairement. Vous êtes une personne perspicace, vous voudrez peut-être le lire, alors vous allez tout comprendre. » Sans hésitation, il l’a pris. Quand il nous a quittés, je l’ai entendu dire : « Falun Dafa est bon. »

Avant que nous ayons fini dans cette région, un autre pratiquant de notre groupe nous a appelés pour nous dire qu’ils avaient un problème. Ne sachant pas ce qui se passait, nous avons décidé de partir par un itinéraire différent et de traverser une rizière. Dans un effort pour aller plus vite, Jin était à quatre pattes et elle rampait. Je lui ai dit que ça allait, que nous n’avions pas besoin de nous précipiter. Nous étions presque sur la route.

Elle s’est alors levée, a enlevé ses chaussures et a marché pieds nus. Sa diligence et ses efforts m’ont impressionné. Si tous les pratiquants avec de bonnes mains et de bonnes jambes sortaient pour clarifier la vérité comme elle le faisait, alors beaucoup plus de gens pourraient être sauvés.

Encourager un compagnon de cultivation

Il nous arrivait parfois de passer quatre heures à la campagne. La route était cahoteuse et nous étions serrés dans la voiture comme des sardines, mais personne ne se plaignait. Nous considérions cette petite souffrance comme de la joie.

Une fois, une compagne de cultivation a rencontré une certaine interférence et Jin a commencé à se plaindre. Mais elle a immédiatement réalisé qu’elle avait tort. Puis l’autre pratiquante a dit qu’elle ne devrait peut-être pas nous accompagner la prochaine fois, qu’elle nous retarderait.

Jin a pris la parole : « Tu as bon cœur. Tu dois continuer à venir avec nous. » La générosité et la tolérance de Jin m’ont vraiment impressionné !

En repensant à cette période de cultivation, il y avait de l’amertume et il y avait de la douceur. Chaque fois que je rencontrais des difficultés, je pensais naturellement aux paroles du Maître :

« L’esprit occupé par toutes les affaires du monde humain,

Le cœur chargé de toute la souffrance du Ciel.

Vers qui se tourner pour parler ?

Là-haut, il fait encore plus froid. »

(« Là-haut il fait incroyablement froid », Hong Yin)

Le Maître nous a donné tout le temps qui reste. Aucun mot ne peut vraiment exprimer sa compassion et son salut infinis. Nous devons être plus diligents et accomplir notre mission.

Traduit de l’anglais en Europe