(Minghui.org) J'aimerais partager mes expériences de parler à la police du Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa) et de ma cultivation pendant ce processus.
J'ai finalement compris que ce n'est qu'en nous cultivant continuellement et en éliminant notre égoïsme et nos pensées négatives que nous pourrions mieux et plus efficacement sauver des vies.
Dans le processus de parler du Falun Gong aux êtres, j'ai expérimenté le renforcement et la protection du Maître ainsi que la compassion grandiose du Maître pour tous les êtres.
Mes pensées concernant le salut des agents de police
Comme la vitesse de la rectification de Fa avance sans cesse, de plus en plus de gens viennent à comprendre que le Falun Gong est bon et ils pavent leur chemin pour un futur lumineux.
Ces dernières années, j'ai commencé à avoir quelques pensées comme « Que faire pour les policiers de la localité ? Comment puis-je les aider à comprendre le Falun Gong afin qu'ils puissent avoir un bon futur ? »
Le Maître a dit :
« Voilà ce que je pense, pour les disciples de Dafa, l’essentiel c’est de sauver les gens, comme je l’ai expliqué tout à l’heure, beaucoup de gens ont été empoisonnés par les mensonges, qu’ils soient des fonctionnaires ou des policiers, en réalité cet être lui-même n’est pas méchant, l’être lui-même n’est pas le fonctionnaire pervers. Il se peut même que ce soit un être très bon, mais sous l’endoctrinement des mensonges de la culture du parti pervers, il s’est fourvoyé, il a agi de la sorte. Bien sûr, il y a aussi des personnes qui savent tout cela, mais qui ont agi sous l’impulsion de l’appât du gain, il faut quand même leur laisser l’opportunité d’entendre la vérité. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015)
Après avoir lu ceci, j'ai commencé à comprendre ce que je devais faire.
Se débarrasser des pensées négatives envers la police
Auparavant, je ne pensais jamais au salut des agents de police. J'ai été emmené au camp de travaux forcés il y a plusieurs années et j'en ai rencontré beaucoup qui traitent les pratiquants du Falun Dafa horriblement. J'ai concentré ma pensée à désintégrer la persécution et à sortir du camp de travail. Je n'ai pas pensé à leur salut.
Ayant vu la police persécuter les pratiquants, je sentais une distance entre eux et moi. Je ne les haïssais pas, mais je n'avais pas de compassion envers eux non plus. Le futur de leurs vies ne semblait rien avoir à faire avec moi.
Comme je continuais à lire le Fa, l'immense compassion du Maître m'a touché. J'en suis venu à comprendre ma responsabilité et ma mission et mes pensées ont commencé à changer. Un jour, j'ai vu un ancien document de candidature et j'étais étonné que mon premier choix avait été l'académie de police et que mon dernier choix était l'école de police. Finalement, j'ai été engagé dans mon deuxième choix de formation – un qui n'avait rien à voir avec la police.
Je me suis demandé : « Si j'étais devenu un agent de police, n'aurais-je pas mérité une chance d'apprendre la vérité sur le Falun Gong et d'être sauvé ? Les agents de police sont aussi des vies qui ont été trompées par le Parti communiste chinois (PCC) et ils attendent aussi le salut. »
Après avoir eu davantage de contacts avec les agents de police, j'ai réalisé que j'avais développé des conceptions biaisées par rapport à eux à cause de ma peur et de mon besoin d'auto-protection. J'avais uniquement considéré la police comme un outil du Parti pervers qui persécute les pratiquants de Falun Gong.
J'ai commencé à réaliser que les agents de police sont des gens ordinaires qui ont également été trompés par le PCC. Tout comme les autres, la police partage des doutes similaires et certains s'indignent du PCC, mais ils n'osent pas désobéir aux ordres.
J'ai réalisé que nous ne devrions pas avoir de pensées négatives envers la police. Nous devrions ouvrir nos cœurs afin de leur offrir l'occasion de comprendre le Falun Gong et d'obtenir le salut.
Quand Hong Yin IV a été publié, les nouveaux poèmes du Maître m'ont profondément touché, en particulier quand j'ai lu :
« J'ai promis aux divinités de te réveiller »
(« Tes êtres sont en train de t'attendre »)
« Avec la pensée droite et le cœur magnanime on peut transformer le danger en sécurité »
(« Les divinités et les bouddhas sont dans ce monde »)
Depuis lors, j'ai commencé à aller au poste de police pour parler du Falun Gong aux officiers là-bas.
La police à la recherche du salut
J'ai rendu visite à un agent afin d'obtenir certains documents en double l'année dernière. Les visites étaient courtes et je n'avais pas le temps de lui parler du Falun Gong. La deuxième fois que j'étais là-bas, il m'a demandé s'il pouvait venir à mon domicile. J'ai dit qu'il pouvait et je lui ai demandé quand.
Il a soupiré : « De nos jours, notre temps n'est plus le nôtre ! » J'ai senti qu'il était inquiet pour son salut.
Il est venu un mois plus tard. Quand je l'ai entendu frapper à la porte, j'ai commencé à émettre la pensée droite afin d'éliminer toute interférence des forces anciennes. Avant que j'aie pu ouvrir la porte, il est parti. J'ai appris plus tard qu'il avait d'abord pris une photo de ma porte. (La police prend souvent une photo de la porte d'entrée comme preuve qu'ils ont visité la propriété.
J'ai appris que le département de police avait nommé cet agent de police « un modèle » et il allait partout pour donner des enseignements. Le PCC l'avait fait subir un lavage de cerveau et ensuite, ils l'ont utilisé pour endoctriner les autres, l'exposant à une situation très dangereuse pour sa vie future !
J'ai compris qu'il était venu vers moi pour chercher son salut, je l'ai donc appelé par téléphone. Il m'a dit que le service de sécurité intérieure voulait me faire aller au parquet.
Nous nous sommes rencontrés dans l'édifice communal et il m'a demandé si j'avais l'intention l'aller au parquet. J'ai dit que non et ensuite je lui ai expliqué en détail le Falun Gong et la persécution et je lui ai montré des images de comment le PCC torture les pratiquants. Il a écouté avec beaucoup d'attention pendant notre discussion de plus d'une heure et demi.
Il a dit : « La sécurité intérieure m'a demandé de parler avec vous. Je vous ai dit d'aller au parquet. J'ai fait mon travail. Je ne peux pas vous forcer. Si le personnel de la sécurité intérieure vient de nouveau vers moi, je viendrai de nouveau chez vous. Si vous choisissez de ne pas coopérer, alors je ne vais pas continuer à frapper à votre porte. »
Il m'a remercié quand je suis parti, et il n'est plus revenu me parler pour que j'aille au parquet.
Quand cette année, j'ai visité un jour le poste de police, je l'ai entendu parler au téléphone, disant : « En fait, les pratiquants de Falun Gong n'ont enfreint aucune loi ! »
À une autre occasion, il m'a dit que certaines personnes avaient utilisé les numéros du téléphone portable pour arnaquer les gens. Quand je lui ai dit que j'avais aussi acheté des cartes SIM, il a répondu : « Vous pouvez continuer à les utiliser ! Vous, les Falun Gong, vous ne faites pas de mauvaises choses ! »
Résoudre les difficultés avec compassion
Au début, je parlais uniquement aux agents de police qui m'avaient arrêtés auparavant. Plus tard, j'ai commencé à parler aux autres agents.
Quand je suis allé au poste de police pour récupérer ma carte d'identité renouvelée, on m'a dit que le chef de la sécurité intérieure avait pris ma carte.
Un compagnon de pratique m'a rappelé : « Ne voulais-tu pas utiliser l'excuse de renouveler ta carte d'identité pour parler du Falun Gong à la police ? La sécurité intérieure fait aussi partie de la police et tu devrais leur parler à eux aussi. Le chef est à la recherche de son salut. »
J'ai décidé de rencontrer le chef du service de la sécurité intérieure. Mais alors beaucoup de difficultés sont arrivées.
Mon imprimante est tombée en panne pendant que j'imprimais les documents pour le chef. Une autre pratiquante et moi avions organisé d'y aller ensemble, mais le temps est soudainement devenu mauvais ce jour-là. Une pluie torrentielle et de la neige ont causé des accidents et des embouteillages. Quelqu'un de la famille de l'autre pratiquante est soudainement tombé malade et a été hospitalisé, donc elle ne pouvait pas m'accompagner. Alors nous n'avons pas pu rencontrer le chef comme nous l'avions prévu.
J'ai regardé à l'intérieur pour trouver la raison pour laquelle ces choses ont pu arriver. J'ai trouvé que les documents que j'avais préparés pour l'entretien avec le chef n'étaient pas appropriés et manquaient de compassion, et que je n'avais pas un esprit calme et paisible ce jour-là. J'ai également réalisé que quelque chose me faisait interférence.
Quelques jours plus tard, l'idée d'abandonner m'est passée par la tête. À ce moment-là, quelqu'un s'est écrié : « Il y a un incendie ! » J'ai couru vers le balcon et j'ai vu un habitant de mon immeuble de l'autre côté de la rue qui criait dans ma direction : « Vous ne faites pas ce que vous devriez faire ! »
J'ai décidé de me rendre au bâtiment du département de police et j'ai appelé de chef de l'extérieur. Il m'a dit : « Je vous ai demandé d'aller au parquet, mais vous n'avez pas voulu. Vous ne m'avez pas laissé d'autre choix que de prendre votre carte d'identité. »
« Ce sont deux choses différentes », lui ai-je dit. « Vous devez me rendre ma carte d'identité. Et je ne vais pas aller au parquet. La persécution est illégale ! » Je l'ai invité à sortir du bâtiment afin de parler avec moi. Il a été d'accord mais a envoyé un autre officier à sa place.
Je me demandais pourquoi il évitait de me parler et j'ai regardé à l'intérieur pour en trouver la raison. J'ai trouvé que j'avais la mentalité de l'autoprotection et que je voulais maîtriser les autres. Je manquais de compassion.
Le Maître a dit :
« Dans le passé la société humaine était dépourvue de principes justes, les êtres humains ne savaient donc pas résoudre les problèmes en utilisant shan. L’être humain a toujours résolu ses problèmes à travers la lutte et la conquête et cela est devenu le principe pour les êtres humains. Si l’homme veut devenir une divinité, transcender l’état humain, alors il doit abandonner cet état d’esprit et utiliser la compassion pour résoudre les problèmes. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)
Après le Nouvel An chinois, le chef a dit à la police de me rendre ma carte d'identité.
Promesse
Je vais continuer à faire de mon mieux de sauver ce groupe de vies qui ont été gravement empoisonnées par la propagande et les mensonges du PCC et je vais continuer à me cultiver avec diligence afin d'être digne du titre de « disciple de Dafa pendant la période de la rectification de Fa ».
Merci, Maître !
Traduit de l'anglais en Belgique
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