(Minghui.org) Une femme de Tianjin a été une deuxième fois arrêtée le 15 mars 2018, parce qu'elle a commencé un pénible voyage il y a deux ans afin de réclamer justice pour son mari, qui a souffert d'une effondrement mental dans une prison de la localité.
Mme Zhang Liqin et son mari M. Ren Dongsheng sont victimes de la persécution du Falun Gong – une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance – par le régime communiste chinois.
M. Ren a été arrêté en mars 2006 et a été peu après condamné à cinq ans de prison parce qu'il a refusé de renoncer au Falun Gong. Les gardiens de la prison Binhai l'ont torturé à intervalles réguliers, ce qui a eu finalement pour conséquence un effondrement mental. Les autorités de la localité l'ont transféré vers un centre de lavage de cerveau à la date de la remise en liberté, le 7 mars 2011, et l'ont gardé là pendant une semaine.
Mme Zhang a été licenciée de son emploi un mois après l'arrestation de son mari. Elle a elle-même été arrêtée le 12 février 2009 et a été condamnée à sept ans de prison. Quand elle a été remise en liberté le 11 février 2016, ce qu'elle a retrouvé à son domicile était un mari psychotique et des meubles et des fenêtres brisés.
Mme Zhang Liqin
M. Ren Dongsheng après qu'il est devenu psychotique suite aux violences extrêmes en prison.
Mme Zhang a appris de plusieurs sources que huit personnes, dont les gardiens de prison Zhang Shilin et Gao Peizhi de la prison de Binhai, étaient les responsables principaux pour le calvaire de son mari. Elle a déposé plainte contre les huit persécuteurs en octobre 2016, quand une équipe d'inspection du gouvernement central a visité Tianjin. Au lieu de recevoir une réponse de l'équipe d'inspection, elle a été arrêtée le 6 décembre de cette année-là. Elle n'a été remise en liberté que 35 jours plus tard.
Mme Zhang a continué ses efforts de réclamer justice pour son mari. Elle a envoyé une plainte auprès du de la Cour suprême de la ville de Tianjin contre les huit persécuteurs le 20 juin 2017. Elle a également soumis une requête à la prison de Binhai afin d'exiger compensation pour les frais médicaux de son mari et pour la perte de revenus.
Les autorités de la localité ont continuellement harcelé Mme Zhang à son domicile après qu'elle a envoyé sa plainte. Pendant toute une période, elle a dû aller vivre ailleurs afin d'éviter d'être arrêtée.
Mme Zhang a reçu un avis du Parquet de la ville de Tianjin le 19 septembre stipulant que sa plainte avait été rejetée. Le Parquet a déclaré que les défendeurs qu'elle avait cités dans sa plainte niaient avoir battu son mari en prison.
Comme la prison de Binhai est restée silencieuse suite à sa plainte, Mme Zhang a soumis une demande de compensation à la Première cour intermédiaire de la ville de Tianjin le 21 décembre. La cour supérieure a renvoyé sa requête le lendemain, lui disant qu'elle avait omis d'inclure les réponses de la prison de Binhai. Elle a répliqué qu'elle cherchait de l'aide auprès de la haute cour spécifiquement suite au manque de réponses de la prison.
La prison de Binhai a finalement répondu à Mme Zhang le 26 décembre. Ils ont prétendu que son mari n'avait jamais été maltraité en prison et qu'une compensation était donc irrecevable.
Mme Zhang a déposé une requête afin de reconsidérer la requête de compensation auprès du conseil de gérance de la prison de la ville de Tianjin le 10 janvier 2018. Elle a fait un appel téléphonique le 25 janvier pour s'informer sur le dossier et on lui a dit d'aller parler avec la Première cour intermédiaire de la ville de Tianjin. Elle s'est rendue personnellement à ce bureau ensuite quatre fois mais à chaque fois elle a été renvoyée.
Des agents du poste de police de la localité de Xicheng ont arrêté Mme Zhang le 15 mars au moment où elle visitait le magasin de téléphones portables de son frère. Au moment où ce récit a été écrit, elle était encore en prison.
Voir aussi :
Après cinq ans d'emprisonnement, M. Ren Dongsheng, de Tianjin, souffre de troubles mentaux
Traduit de l'anglais en Belgique
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