(Minghui.org) La prison pour femmes du Heilongjiang qui se situe dans la ville de Harbin est une installation centrale utilisée pour incarcérer des pratiquantes de Falun Gong depuis que le régime communiste a commencé sa persécution de la pratique spirituelle en juillet 1999. Plus de 1000 personnes de la localité ont été incarcérées dans la prison d'une façon ou d'une autre. De nombreuses (pratiquantes) de la localité ont été soumises à des formes variées de torture et de mauvais traitements, ce qui continue encore aujourd'hui.
En ce moment, la prison détient environ 270 prisonnières. Cet article présente la persécution brutale et les mauvais traitements commis envers les pratiquantes.
Trois pratiquantes arrivées récemment
Mme Wang Yanqiu
Mme Wang du district d'Acheng à Harbin a été arrêtée et emmenée à la prison pour femmes du Heilongjiang le 7 février 2018. Depuis ce moment, elle est obligée de s'asseoir sur un « petit tabouret » chaque jour parce qu'elle refuse de renoncer à sa croyance.
Pendant presque un mois, Mme Wang a été soumise à de nombreuses formes de torture, comme être forcée à tenir un rouleau de papier de toilette entre ses jambes pendant qu'elle était assise sur un tabouret. Elle était battue si le rouleau de papier de toilette tombait.
Comme elle avait besoin d'exercer de la force sur le rouleau de papier de toilette, tout son corps lui faisait mal à cause de la torture. Elle a développé des crampes aux mains et aux pieds à quatre reprises et elle est tombée par terre.
À la suite des sévices et de la malnutrition, la santé de Mme Wang s'est vite détériorée. Elle a commencé à avoir de violents haut-le-cœur, ce qui lui a disloqué la mâchoire. Elle ne pouvait plus fermer la bouche pendant quelques heures et elle a finalement reçu un traitement quand son chef de prison a appris son état de santé.
Mme Wang n'a pas reçu de visiteurs pendant son emprisonnement, car son mari, qui pratique aussi le Falun Gong, a été persécuté à mort au camp de travail de Linzi.
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Mme Chen Jing
Mme Chen Jing, 40 ans, de Jiamusi, a été battue par les autres détenues parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance.
Huang Liyan, le chef des prisonnières, a mené les autres détenues à priver Mme Chen de sommeil pendant 24 heures. Mme Chen a refusé d'être « transformée » ou d'être forcée à renoncer au Falun Gong et elle a été traînée vers une petite pièce où elle a été battue. Les prisonnières lui ont contusionné le visage et ont déchiré ses vêtements, y compris sa lingerie, qu'elles ont utilisée pour lui bourrer la bouche. Huang a même pincé fermement les mamelons de Mme Chen.
Quand Mme Chen a encore refusé de le faire, Huang a ordonné à d'autres prisonnières d'apporter un tabouret afin qu'il puisse s'asseoir sur le corps nu de Mme Chen. Huang a dit aux autres de verser de l'eau froide sur Mme Chen.
Une détenue a donné un coup de pied tellement fort à Mme Chen qu'elle a rebondi sur le mur et a développé une bosse dure au dos. Une prisonnière lui a dit que si elle refusait d'être « transformée », Huang allait utiliser une brosse aux alentours de son vagin. Quand elle a entendu cela, Mme Chen, qui n'est pas mariée, a agi contre son gré et a signé la déclaration de garantie selon laquelle elle renonçait au Falun Gong.
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Mme Jiang Xinbo
Quand Mme Jiang Xinbo de Jiansanjiang a été emmenée à la prison, elle a refusé de renoncer à sa croyance et de porter l'uniforme de la prison. En conséquence, elle a dû porter ses vêtements en lin.
Comme ils avaient peur que ses actions incitent les autres à une résistance similaire, les gardiens lui ont désigné une cellule réservée aux nouvelles détenues.
Au début, elle criait : « Falun Dafa est bon ! » Un jour, quatre gardiens ont donné l'ordre aux détenues de faire la queue en dehors de la cellule. Mme Jiang, qui avait la bouche bourrée avec un drap de bain a été portée à l'extérieur par les détenues et elle a été enfermée dans une cellule d'isolement pendant quinze jours, où elle a été gravement maltraitée. Elle a dû être portée par d'autres après sa sortie de la cellule d'isolement.
Mme Jiang a été obligée de s'asseoir sur un « petit tabouret » chaque jour et il ne lui était pas permis d'entrer en contact avec qui que ce soit. Elle était surveillée de près par les autres détenues et cela même quand elle allait aux toilettes.
Une femme condamnée à la prison pour avoir poursuivi les autorités responsables de ses souffrances pendant la persécution
De nombreuses sortes de torture et de mauvais traitements
Les gardiens incitaient régulièrement les autres détenues à maltraiter les pratiquantes de Falun Gong. Celles qui ont exécuté ces ordres de façon cruelle ont reçu des réductions de leur peine. Deux de ces détenues étaient Lu Shuhua et Huang Liyan de la section numéro 9.
S'asseoir sur un petit tabouret
Quand les pratiquantes sont transférées à la prison pour la première fois, elles ont leurs cheveux coupés très très courts et elles sont obligées de porter l'uniforme de la prisonnier. Ensuite, elles sont obligées de s'asseoir sur un tabouret avec le dos droit et les mains sur les genoux.
Quand on est obligé de rester assis sur un tabouret, qui mesure 10 cm par 20 cm, pendant longtemps, cela cause de la douleur, des vertiges et des plaies qui suppurent. Les plaies peuvent être infectées d'asticots pendant l'été et les victimes ne sont pas autorisées à bouger ni à les enlever.
Privation de sommeil
Les pratiquantes sont obligées de s'asseoir sur de petits tabourets pendant les trois premiers jours de 4 h à 21 h. Si elles refusent de renoncer à leur croyance, elles sont privées de sommeil pendant vingt-quatre heures.
Elles sont également obligées de regarder les vidéos de propagande qui attaquent le Falun Gong et son fondateur, Maître Li Hongzhi.
Coups et mouvements limités
Pendant que les autres détenues ont l'autorisation de marcher partout et de parler ouvertement, les pratiquantes ont la stricte interdiction de se déplacer ou de parler. Elles doivent également suivre un horaire strict pour aller à la toilette et à la salle de bain pour se laver.
Ces pratiquantes qui ont été « transformées » contre leur volonté sont également surveillées de près par des détenues et elles peuvent être battues à tout moment.
Les travaux forcés
Les pratiquantes de la prison sont obligées de faire des travaux forcés. Si elles sont trop faibles pour travailler, elles sont obligées de s'asseoir sur un tabouret.
Les travailleurs doivent compléter 1500 capsules de bouteille. Quand une pratiquante d'une soixantaine d'années, Mme Yu Guihua ne pouvait atteindre son quota à cause de son état de santé, on lui a dit de finir 1000 bouteilles tous les jours et elle a été menacée de privation de sommeil.
Coordonnées des personnes impliquées dans la persécution :
Sun Jiujie, gardien : +86-451-86639099,
Shi Genghui, assistant-gardien : +86-451-86639088 (bureau), +86-138-04541111 (portable)
Wang Cao, assistant-gardien : +86-138-36135666
(Davantage de coordonnées des personnes impliquées dans la persécution sont disponibles dans l'article original en chinois.)
Voir aussi (en anglais) :
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Traduit de l'anglais en Belgique
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