Marcher sur mon chemin de cultivation

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2013, et bien que cela n'ait pas été un voyage tranquille, ma croyance en Dafa n'a jamais faibli. J'aimerais partager ici mes expériences de cultivation.

J'avais à cœur de sauver la face et de me protéger. J'avais aussi un mauvais caractère et beaucoup de ressentiment.

Avant de cultiver, j'avais souvent des conflits avec mon mari. C'est un homme d'affaires et, à l'époque, il avait la mauvaise habitude de boire de l'alcool et de dépenser la moitié de l'argent qu'il gagnait avec les femmes, pour manger et boire.

Parfois, il ne rentrait pas à la maison pendant plusieurs jours lorsqu'il était en état d'ébriété. Une fois, j'étais si furieuse que j'ai fait don de ses couvertures de lit à un site de secours en cas de catastrophe.

Il était particulièrement injurieux envers moi publiquement et j'étais tellement en colère que je suis tombée malade physiquement. Les émotions négatives m'ont fait glisser au plus bas des vagues inférieures de la société.

Je voulais me venger et je devenais violente envers lui. Maintenant, je regrette vraiment comment je me suis comportée à cette époque.

Je voulais mourir mais j'avais peur de mourir. J'ai souvent pensé : « Pourquoi les gens vivent-ils sur cette Terre ? »

J'ai eu quelques contacts avec les religions et quelques petites voies mondaines, mais je trouvais que ce n'était pas ce que je cherchais. Quand j'étais le plus désespérée, un ami m'a envoyé un exemplaire du Zhuan Falun et quelques DVD qui expliquaient les faits sur le Falun Dafa.

Quand j'ai vu pour la première fois la banderole qui disait « Le monde a besoin d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance », j'étais très émue. J'ai senti que ces trois mots étaient grands et que je devrais lire le livre.

J'ai lu le Zhuan Falun trois fois et j'ai pleuré à chaque fois. Après avoir terminé le livre et l'avoir compris plus profondément, j'ai parlé devant la photo de Maître Li (le fondateur), pensant dans mon cœur : « Maître j'aimerais aussi retourner à mon vrai moi. »

Tribulations avec la famille

Mon mari et mon fils étaient athées à cause du lavage de cerveau de la culture du Parti communiste. Après avoir compris la vérité, j'ai essayé de les persuader de démissionner du Parti communiste chinois (PCC), mais ils ne voulaient ni démissionner ni lire les documents que je leur montrais.

Chaque fois qu'il était question de mon étude de Dafa, ils se mettaient en colère.

Un jour avant le Nouvel An chinois, j'ai demandé à mon mari de m'aider pour les travaux ménagers et j'ai passé un enregistrement des Neuf commentaires sur le Parti communiste pour qu'il l'entende, mais il a commencé à critiquer fortement l'orateur après dix minutes et a refusé de m'aider. J'ai émis la pensée droite pour lui et après un moment, il n'a plus critiqué.

J'ai invité des pratiquants chez moi pour aider à expliquer à mon mari en quoi Dafa est une bonne pratique. Il a alors accepté de me laisser pratiquer et j'avais le cœur très léger.

Mais moins de deux semaines plus tard, un jour après s'être saoulé, il a voulu divorcer. Il a aussi essayé de crier en public que je pratiquais le Falun Dafa. Il m'a injuriée, a titubé et s'est cogné la tête contre le mur ; puis il s'est roulé par terre comme pour se suicider. Je lui ai dit sérieusement : « Même si tu mourais, je pratiquerais encore ! »

Dans le passé, j'aurais essayé de l'arrêter quand il buvait trop, mais cette fois je n'ai rien fait. Il a vu que cela ne m'avait pas effrayée, puis il est parti au milieu de la nuit et n'est pas revenu pendant quelques jours.

Le personnel de son lieu de travail a appelé pour essayer de me persuader de ne pas pratiquer afin que mon mari ne se batte pas avec moi. J'ai dit fermement : « Je suis déterminée à cultiver Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

Plus tard, il est rentré à la maison comme si rien ne s'était passé. Il a même entamé une conversation avec moi. Mais peu de temps après, il s'est de nouveau saoulé et s'est comporté encore plus mal qu'avant. Il m'a maltraitée et menacée avec un couteau et il a voulu sauter de l'immeuble.

Cette fois, j'ai très bien maintenu mon xinxing et je ne me suis pas plainte. Tous les matins avant qu'il n'aille travailler, je passais intentionnellement l'enregistrement des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Cette fois, il ne m'a pas injuriée. Plus il écoutait, plus il estimait qu'il était tout à fait vrai que le PCC est trop pervers. Plus tard, il a même écouté les Neuf commentaires avant d'aller se coucher et il a également démissionné de la Ligue de la Jeunesse du Parti communiste et des groupes des Jeunes Pionniers. Il n'est plus contre ma cultivation.

Comparé au comportement de mon mari, mon fils a réagi plus sévèrement. Il me menaçait et m'effrayait constamment et il me considérait même comme une ennemie.

Une fois, il a essayé de prendre mes livres de Dafa de ma chambre. J'ai tendu les bras et j'ai dit fermement : « Je me battrai jusqu'à la mort avec quiconque osera toucher mes livres de Dafa ! »

Il a vu que ça ne m'effrayait pas, alors il est parti. Cet incident s'est produit peu de temps après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, donc je ne savais pas qu'il s'agissait d'un test pour voir si j'étais déterminée.

Le Maître a dit :

« Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer. Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

En pensant au Fa du Maître, j'ai arrêté de me faire du souci pour mon fils. Bien que je ne m'en souciais plus, j'avais encore un peu de ressentiment envers lui. Peut-être que le Maître m'a donné l'occasion de le réveiller. Un jour, quand mon fils est rentré à la maison, je suis restée au lit et je ne l'ai pas salué.

Il venait rarement à la maison, mais cette fois il a dit : « Maman, je crois en la réincarnation. » J'ai eu une inspiration et je lui ai dit de ne pas croire au mensonge de l'athéisme communiste.

Plus tard, je lui ai passé les Neuf commentaires, et après les avoir écoutés, il a dit : « Je dois démissionner du PCC. »

Aider à éveiller les gens est notre mission

J'ai rejoint le travail d'aider le Maître à éveiller les gens. Depuis que j'ai commencé à me cultiver, je n'ai pas peur et j'ai utilisé toutes les différentes façons de faire connaître la vérité, envoyer des messages, distribuer des documents, clarifier la vérité face à face, etc.

Au début, seules quelques personnes démissionnaient du PCC. Plus tard, j'ai progressivement appris comment mieux dire et mieux faire ces choses après avoir entendu le partage des pratiquants et lu des documents qui clarifient la vérité. J'ai rapidement pu aider un plus grand nombre de personnes à démissionner du PCC.

Un jour où je distribuais des calendriers de bureau et essayais de persuader les gens de démissionner du PCC, seize personnes ont démissionné en une heure.

Le deuxième jour, j'ai fait un rêve : Je roulais en bicyclette sur une autoroute, je roulais très vite et je montais une pente quand ma bicyclette a décollé du sol et a flotté. Après m'être réveillée, j'ai senti que j'avais fait ce qu'il fallait, ainsi le Maître m'encourageait.

J'ai rencontré toutes sortes de situations en parlant aux gens de Dafa. Certaines personnes étaient agressives verbalement, certaines ont essayé de me dénoncer, d'autres m'ont prise en photo ou en vidéo et d'autres ont dit : « Je démissionnerai si vous me donnez 20 000 yuans. »

Mon cœur n'était pas ému lorsque je rencontrais de telles situations, et je sentais que ces personnes étaient vraiment pitoyables. Une personne m'a même insultée.

Je lui ai dit : « Monsieur, êtes-vous déjà allé à l'étranger ? Avez-vous lu les Neuf commentaires ? Savez-vous ce qu'est le Falun Dafa ? »

J'ai poursuivi en disant : « La Chine n'est pas le Parti communiste chinois ; Jiang Zemin est le véritable coupable. C'est lui qui a persécuté le Falun Dafa. Le saviez-vous ? »

Après avoir entendu ça, il était silencieux.

Un matin, je suis allée au marché pour parler du Falun Dafa aux gens. J'ai vu beaucoup de gens tourner autour de quelqu'un. Je me suis approchée et j'ai trouvé un homme âgé assis par terre. Il ne pouvait pas se lever, mais personne n'osait l'aider. Je lui ai dit à l'oreille : « Récitez avec moi : ''Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.'' »

Il a récité avec moi. Je lui ai ensuite tenu le bras pendant qu'il se levait et je lui ai parlé de Dafa, puis il a démissionné du Parti communiste. Les gens qui nous regardaient étaient stupéfaits. L'un d'eux a dit : « C'est un miracle ! »

J'en ai profité pour parler aussi à cette personne et quand il m'a remercié, je lui ai dit de remercier notre Maître.

Le Maître veille tout le temps sur nous

Une fois, j'ai emmené mon petit-fils à l'école et nous devions traverser la rue. Mon petit-fils m'a dit qu'on pouvait traverser la rue parce qu'il n'y avait personne ni aucune voiture.

Mais lorsque nous avons commencé à avancer en moto au milieu de la route, une autre moto plus grosse s'est écrasée sur la mienne. Ma moto a été pliée à angle droit.

Les gens autour avaient peur et criaient, mais mon petit-fils et moi sommes restés par terre en toute sécurité. Je me suis souvenue très clairement que lorsque les deux véhicules se sont emboutis, mon corps a été légèrement déplacé sur le côté.

Si je n'avais pas été déplacée comme ça, ma vie et celle de mon petit-fils auraient pu nous être enlevées. Je sais que c'est le Maître qui nous a sauvés.

Le Maître nous a dit :

« Cependant, même si vous ne pouvez pas me voir en personne, en réalité aussi longtemps que tu cultives et pratiques, je suis juste à côté de toi. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à New York », Enseignement du Fa aux Conférences de Fa aux États-Unis )

Une fois, je suis allée dans une autre région développée pour parler aux gens de Dafa. Un homme et une femme se tenaient près de la route, alors je me suis arrêtée pour discuter avec eux. L'homme n'a pas écouté et m'a saisie par mes vêtements, en disant : « Savez-vous qui je suis ? »

J'ai répondu : « Je ne le sais pas, mais peu importe qui vous êtes, vous devriez écouter la vérité et assurer votre propre avenir. »

Il était furieux. Il a verrouillé ma moto, a pris la clé et a appelé la police. La femme lui a demandé la clé, mais il n'a pas voulu la lui donner. La femme m'a poussée à partir.

J'ai essayé de pousser la moto, mais elle était très lourde. La femme était gentille et savait que la voiture de police arriverait bientôt, alors elle n'arrêtait pas de me presser de partir.

J'ai oublié de demander l'aide du Maître à ce moment-là, mais le Maître veillait toujours sur moi. Dans la situation où je n'avais pas de clé et que je voulais pousser la moto, le feu sur la moto s'est allumé et quand je me suis assise dessus et que j'ai essayé de la démarrer, elle s'est mise en marche et je suis partie.

Les deux personnes m'ont regardé partir, l'homme tenait toujours la clé et avait l'air très embarrassé !

Je ne pouvais pas retenir mes larmes sur le chemin du retour à la maison pendant que je parlais au Maître dans mon cœur : « Aujourd'hui, je n'ai pas bien fait et j'ai donné du souci au Maître. Merci, Maître ! »

Avec la pensée droite, résister à la perversité

Parce que j'ai été impliquée dans la marée de poursuites contre Jiang Zemin en octobre 2015, quatre policiers sont venus me harceler. Chacun portait une mini caméra vidéo sur sa poitrine.

Nous avions plus de 40 livres de Dafa, un lecteur de musique avec le contenu de Dafa qui se chargeait et de nombreuses copies de logiciels pour aider à débloquer l'Internet.

Sous la protection du Maître, aucun de ces hommes n'a touché à mes affaires. Je n'avais pas peur du tout et je leur ai raconté mon expérience de retrouver une bonne santé après m'être cultivée.

Je leur ai dit que l'incident de « l'auto-immolation de la place Tiananmen » était un coup monté et j'ai donné quelques exemples de fonctionnaires qui ont subi des représailles après avoir persécuté Dafa.

Un policier restait arrogant. Il a vu ma suspension « Falun Dafa est bon » au plafond, il l'a montrée du doigt et a dit haut et fort : « Falun Dafa est bon… »

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, j'ai dit : « Oui, Falun Dafa est bon ! Vous serez béni si vous dites cette phrase, mais dites-la plus calmement parce que ici c'est chez moi. »

Sa voix s'est soudainement évanouie et il m'a demandé : « Êtes-vous allée à Pékin pour faire appel pour le Falun Dafa le 25 avril 1999 ? » J'ai répondu : « Je ne me suis pas rendue à cet événement, mais si j'avais pu, j'y serais sûrement allée. »

Un policier était en train d'enregistrer ce que je disais et un autre m'a demandé : « Tu pratiques encore ? » J'ai répondu oui. Un autre agent a coché ses notes et ils sont tous partis. Par la suite, j'avais un peu peur parce que je ne savais pas ce que signifiaient les notes.

Tout en partageant avec d'autres pratiquants, ils ont dit : « Une coche signifie que tu as fait tout ce qu'il fallait ! »

Cultiver Dafa apporte des bénédictions à ma famille

Depuis que je pratique Dafa, le caractère de mon mari s'est amélioré. Il mène ses affaires en suivant les exigences d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a également arrêté de boire de l'alcool et fume maintenant beaucoup moins.

Quand les gens de la communauté ont appris que mon mari ne buvait plus, ils avaient du mal à le croire. Mon mari a effectivement cessé de boire, apparemment de façon inattendue.

Depuis qu'il a compris la vérité sur le Falun Dafa, il dit toujours aux gens que le PCC n'est pas bon. Il a aussi lu trois fois le Zhuan Falun.

Parfois, mon comportement n'est pas le meilleur. Quand un conflit surgit soudainement, j'oublie que je suis une pratiquante et je commence à me disputer avec mon mari.

Cependant, il me dit toujours : « Zhen » (Authenticité) et ainsi je réalise immédiatement mon propre problème et j'arrête de me disputer avec lui.

Parfois, je me plaignais aussi de mon mari à notre fils. Le Maître a ensuite demandé à mon fils de me dire quelque chose comme : « Ne cultives-tu pas Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? » Je devenais alors soudainement lucide et j'avais honte.

Traduit de l'anglais en Suisse