(Minghui.org) J'aimerais partager l'un des plus grands obstacles que j'ai dans ma cultivation, qui est l’'attachement à la jalousie.
Le Maître a dit :
« Comme il ne s'est pas débarrassé de la jalousie, il entrera peut-être en conflit avec des bouddhas. » (Zhuan Falun)
Selon ma compréhension, lorsque nous abaissons notre niveau de xinxing dans un conflit, ou que nous maltraitons une autre personne à cause de tel ou tel problème, cela est dû à la jalousie. J'aimerais élaborer ce point.
Les nombreuses manifestations de la jalousie
J'ai entendu de nombreux pratiquants dire : « Je ne suis pas quelqu’un de jaloux, je ne l'envie pas pour ce qu'il a ou pour ce qu'il est. Je suis satisfait avec ce que j'ai. » Cette façon de penser est, de mon point de vue, beaucoup trop limitée. Parce que nous, Occidentaux, avons appris qu'être jaloux de quelqu'un consiste à envier le statut de l'autre personne, que ce soit pour des choses matérielles, ou parce que nous avons formé cette notion bien établie concernant l’envie. Mais ceux qui cultivent savent que nous ne pouvons pas suivre les principes des gens ordinaires si nous voulons réussir dans la cultivation, donc nous devons utiliser le Fa pour nous évaluer nous-mêmes et creuser plus profondément dans notre esprit.
Après neuf années passées à travailler pour une entreprise ordinaire, un pratiquant a démarré un projet visant à faire travailler des pratiquants ensemble et à former un environnement de cultivation, où nous pouvions aussi promouvoir Dafa et sensibiliser à la persécution. On m’a demandé si je voulais me joindre au projet. C'était une décision importante car j'avais une position très confortable dans mon entreprise et une relation de dépendance qui m’offrait de nombreux bénéfices. J'ai finalement accepté de quitter mon travail et mon chemin a commencé là.
Mentalité d’auto-protection
Il n’a pas fallu longtemps avant que je ne reçoive des critiques presque quotidiennement. Je ne pouvais pas supporter de perdre la face comme cela. J’étais la cible de critiques à chaque réunion. Il y avait des raisons à cela bien sûr, car mon comportement n’était pas approprié sous de nombreux aspects. À presque toutes les réunions, je rejetais les choses qu’ils m’indiquaient, et de nombreuses fois je me mettais en colère. La réaction la plus commune était que dès que quelqu’un disait que je ne faisais pas bien quelque chose, je répondais : « Et qu’en est-il de toi ? As-tu remarqué à quel point tu fais mal telle ou telle chose ? »
Cela arrivait parce que lors de mes interactions avec les compagnons de pratique, je rassemblais en général des « informations » au sujet de toutes les choses qu’ils faisaient mal. Ce mauvais état d’esprit formait un bouclier d'auto-protection au cas où ils voudraient me critiquer. C’était mon côté humain qui voulait se protéger des heurts.
En moins d’un an, j’ai ressenti que j’avais davantage cultivé qu’en neuf ans, parce que je n’avais pas un bon environnement de cultivation.
Le Maître a dit :
« Une personne doit surmonter beaucoup d’épreuves au cours de sa cultivation et pratique, car depuis sa naissance, à mesure qu’elle en vient à comprendre la société humaine, une personne engendre sans arrêt des conceptions de toutes sortes, et des attachements apparaissent. Parce que la société humaine est un monde où existent à la fois la souffrance et le plaisir d’obtenir des avantages, la vie humaine est justement remplie de souffrance, quelle que soit votre richesse ou votre position dans la société. Les gens, parce que la souffrance leur est pénible, vont consciemment ou inconsciemment écarter le malheur, dans l’espoir de mener une vie un peu plus heureuse, ainsi dans cette quête de bonheur, ils vont former des idées telles que : comment éviter d’être blessé, comment bien vivre, comment se distinguer des autres dans la société et obtenir réussite et renom, comment acquérir davantage pour soi-même, comment avoir le dessus, etc. À cette fin, en même temps qu’on obtient de l’expérience, on acquiert aussi des conceptions sur la vie humaine, et ces expériences, mises en pratique, rendent à leur tour ces conceptions plus opiniâtres. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »)
Avec cette forte mentalité, j’étais incapable d’accepter la moindre critique, parce que je croyais que tout le monde était « mauvais » et que tout le monde avait aussi « de nombreux attachements ». De manière à accepter les critiques, je devais me débarrasser de cet état d’esprit sale. De plus, j’étais incapable de développer la moindre compassion à cause de cela. Donc, de tous points de vue, j’allais dans la direction à l'opposé d’un pratiquant de Dafa.
La mentalité ci-dessus est très commune parmi les gens ordinaires et est aussi une manifestation de la jalousie.
La fierté
J’ai un très fort attachement à la fierté. J’ai réalisé que j’étais attaché à la jalousie, ce que j’ignorais auparavant. C’est aussi un facteur qui m’empêchait d’avancer et de me débarrasser de ces groupes d’attachements. Que signifie être attaché ? Vous ne voulez pas lâcher prise, et vous trouvez diverses excuses pour défendre votre attitude, malgré qu’elle ne soit pas en accord avec les principes du Fa.
Je travaille en cuisine. Après que j’ai fini de préparer le plat demandé, un pratiquant plus jeune me signifiait souvent qu’il n’était pas suffisamment bon ou pas aussi savoureux qu’il le devrait. Une fois que nous avions nettoyé la cuisine, les pratiquants faisant partie de l’équipe du matin me disaient qu’elle était sale, que quelque chose n’était pas à sa place, etc. Ma réaction était de dire, avec une expression dure : « Comment oses-tu ? Je sais très bien cuisiner! Et je n’ai pas ménagé mes efforts pour faire les choses correctement. » Je maltraitais l’autre parce qu’il osait remettre mon travail en question, dans lequel j’avais mis tant d’efforts.
Comment puis-je être la personne humble que le Maître nous demande d’être ? Comment un pratiquant peut-il élever son niveau s’il ne peut pas accepter ses erreurs ? Shakyamuni lui-même trouvait que sa compréhension était erronée chaque fois qu’il regardait en arrière.
La fierté conduit une personne à défendre de fausses valeurs, ou de fausses réalisations. Certains pratiquants ne peuvent pas abandonner les choses qu’ils faisaient par le passé, et pensent qu’ils sont très capables à cause de cela. Lorsqu’une personne leur signale certains problèmes, ils ne peuvent pas l’accepter parce qu’ils tiennent à ces « grandes choses » qu’ils faisaient ou à combien ils étaient « formidables ». C’est aussi une manifestation de la jalousie. En fait, rien sur ce plan d’existence n’est vrai, parce que ce n’est pas notre vrai foyer. Les véritables réalisations sont celles liées à la cultivation, telles qu’éliminer les attachements, développer de la compassion pour les êtres, et assister de tout cœur le Maître dans cette période de la rectification de Fa.
L'attachement à contrôler les autres
Le Maître a dit :
« J’ai eu un cent, j’ai eu cent points ! » L’enfant court de l’école vers la maison et avant même d’ouvrir leur porte, à l’intérieur les voisins commencent déjà à pester : 'Mais enfin, qu’y a-t-il d’extraordinaire à avoir un cent ? Quel vantard ! Qui n’a pas déjà eu cent points ?' » (Zhuan Falun)
Je n'ai jamais compris ce que le Maître essayait de nous montrer ici. Mais j'ai vécu mes propres expériences d’être comme le voisin chinois mentionné ci-dessus.
Je suis une personne responsable dans toutes les tâches qu’on m’assigne. Auparavant, j'étais dans l'armée. J'aime arriver tôt et je ne pars pas avant d'être satisfait de mon travail. Je suis même un peu obsédé quant au résultat. Comme je sais cela, j'ai développé aussi certains attachements.
Je suis toujours en train de regarder ce que font les autres, combien ils font et combien de temps ils passent sans faire quoi que ce soit de lié au travail. Si je nettoie et que personne ne m'aide, je me plains. Si je travaille plus d'heures que les autres, je me plains. Si je fais tous les efforts pour que les choses soient bien faites et que les autres ne s'impliquent pas dans mon travail, je me plains et développe du ressentiment.
Pourquoi étais-je comme ce voisin chinois dans l’exemple ci-dessus ? Il est introverti, et lorsque les autres ne sont pas comme lui, il commence à les insulter et se fâche. Donc, une personne jalouse pense que chacun doit être comme elle, parce qu'elle pense qu'elle a raison. Cette mentalité est en complet désaccord avec les principes du Fa: Nous, pratiquants, savons que chacun a son propre destin. Chacun d'entre nous a différentes quantités de karma et de vertu et ainsi les difficultés et les bénédictions que nous avons sont différentes. Je ne peux pas regarder les autres et considérer qu'ils sont comme moi.
Je partage juste ma propre expérience. S’il relève de ton travail actuel de contrôler les autres, c'est complètement différent. Ce n'est pas mon cas. Dans tous les cas, nos cœurs ne devraient pas être vraiment bouleversés au sujet des autres. Faire de notre mieux dans n'importe quel environnement est ce que nous devons faire.
Le Maître a dit :
« Bien sûr, votre xinxing est très élevé et votre disposition d'esprit est très droite, vous élevez votre xinxing, vous élevez votre niveau, vous ne faites rien de mal, que du bien, il s’agit simplement de se comporter comme ça. » (Zhuan Falun)
Mais je ne devrais pas avoir un état d'esprit instable et devrais regarder en moi-même dès que quelque chose attise mes émotions.
Égoïsme
Nous savons que tous les attachements viennent du cœur humain, qui est souvent rempli d'égoïsme.
Je suis toujours bouleversé lorsque quelqu'un me demande quelque chose, quelque chose qui est compliqué et qui exige un effort supplémentaire. Je me plains et réagis mal. Dès qu'il y a une difficulté à laquelle je dois faire face, je suis bouleversé et suis désagréable à ce moment-là. C'est aussi une manifestation de la jalousie. Quand quelqu'un me demande quelque chose qui sort de mon domaine, quelque chose qui ne m'apporte aucun bénéfice, je suis bouleversé et me plains. C'est un cœur de malveillance.
La même chose m'est arrivée lorsque j'ai organisé des activités avec des compagnons de pratique. On m'a attribué une certaine tâche, et quelqu'un était absent, alors j'ai dû le remplacer. Je me suis mis en colère contre la personne sans même savoir la raison pour laquelle il n'était pas venu. Quelle étroitesse d'esprit !
Je me souviens d’une fois où la police a essayé de confisquer nos banderoles dans le quartier chinois, une situation qui a duré longtemps et qui était orchestrée par les voyous du Parti communiste chinois (PCC). Comme j'étais tout le temps là-bas, j'ai fini par traiter avec la police et les autorités. Mon cœur était perturbé durant cette période, avec un mélange de peur et de colère. Alors que je parlais à la police, essayant de les raisonner, une pratiquante est venue me trouver et m’a dit : « Regarde ton visage, tu es affecté ! » J’ai dû me retenir pour ne pas perdre mon sang froid devant les gens. J'étais tellement en colère contre la pratiquante qui avait dit cela à ce moment critique.
Le Maître a dit :
« Savez-vous ? Tant que vous serez un pratiquant, quel que soit l'environnement, les circonstances, toute affaire ennuyeuse et fâcheuse que vous rencontrerez, voire même le travail pour Dafa, que ce soit ce que vous croyez le meilleur ou le plus sacré, j'en profiterai pour éliminer votre esprit d’attachement et révéler votre nature de démon afin de la supprimer. Car c’est votre élévation qui compte avant tout. »
(« Une nouvelle compréhension », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre cela et l’abandonner. Je pensais qu'elle avait tort, mais cet incident était arrangé pour me permettre d'éliminer ce cœur, qui était violent et pervers. Il prenait aussi racine dans la jalousie.
J'ai de nombreux exemples à partager au sujet d'échouer à reconnaître mes attachements. Mais j'ai résumé de nombreux aspects de la jalousie, l'un des plus gros obstacles dans ma cultivation.
J'espère que cela pourra aider les autres à chercher en eux-mêmes et à se rectifier.
Le Maître a dit:
« Aujourd’hui, je dis aux pratiquants de gong : ne persistez pas dans l’égarement, le but que vous voulez atteindre est de cultiver et pratiquer vers les niveaux plus élevés. » (Zhuan Falun)
J'ai vu de nombreux pratiquants s’écarter du chemin à cause de la jalousie. Ils sont incapables de reconnaître leurs attachements et pensent que tous les autres ont tort. Ils se justifient souvent en disant qu'ils ne sont pas seuls, et que de nombreux pratiquants « font les choses seuls » parce qu'ils ne sont pas d'accord quand d'autres leurs pointent leurs défauts.
La critique n'est assurément pas comme une douce brise, mais voudriez-vous que, sur le chemin menant à la divinité, tout soit facile ? La cultivation est sensée être difficile à réussir, mais lorsque des problèmes apparaissent, vous ne voulez pas y faire face avec une attitude droite et vous vous échappez de votre groupe local. Le Maître est si triste en voyant cela, et la perversité a atteint son objectif.
Ce qui précède constitue une partie de mes expériences concernant l'élimination de la jalousie. À présent, je me suis quelque peu amélioré ; mon cœur est plus léger et je suis plus heureux. Mon état de somnolence en étudiant le Fa a aussi significativement diminué. De plus, davantage de principes du Fa se sont manifestés à moi en étudiant le Fa au cours de ces deux dernières années que durant les treize années antérieures à cultiver. Chercher sérieusement en soi-même est le seul chemin permettant l'élévation !
Traduit de l'anglais en Europe
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Catégorie: Élever le xinxing