(Minghui.org) Il y a de nombreuses années, j'ai été très occupée par mon travail pendant un certain temps. Ma patronne avait travaillé dans une multinationale durant plus de trente ans et était très exigeante. 

Sous ma supervision, notre service avait obtenu la première place dans l'un des classements trimestriels des départements. Ma chef a donc demandé à notre service de rédiger un article pour le journal interne de l'entreprise afin de montrer comment nous avions obtenu le prix.

J'ai abordé la tâche avec beaucoup de réticence, car j'étais déjà surchargée de travail pendant la journée et je participais à des projets de Dafa la nuit, donc écrire l'article était une tâche supplémentaire et malvenue.

Des problèmes de xinxing apparaissent parmi les collègues

Je me suis mise à penser à chaque collègue de mon service, et j’ai réalisé qu’aucun d’eux ne pouvait écrire des articles correctement. Mais j’estimais ne pas pouvoir assumer moi-même tout le poids de la responsabilité, alors j’ai assigné la tâche à l’une des responsables du service un mois avant la date limite de soumission.

Ce mois-là, la responsable avait pris une semaine de congé pour un voyage à l’étranger. Je m'attendais à ce qu’elle me montre l'ébauche avant de partir mais je fus déçue : elle m’a envoyé le brouillon un jour seulement avant la date limite. Après l’avoir lu, j'ai ressenti une incontrôlable montée de colère, parce qu’elle avait utilisé le terme « service » comme si c’était une sorte d’obligation laborieuse, complètement dénuée du moindre sens de dévouement. Comment pouvions-nous soumettre un brouillon comme celui-là ? Remplie de frustration, je n’arrêtais pas de la critiquer intérieurement pour la soumission tardive et pour avoir écrit un texte aussi mauvais malgré le fait que je lui avais fourni au préalable tous les points principaux à aborder. Je me demandais, pourquoi les autres départements étaient tous pourvus d’employés compétents alors que j’étais la seule à être entourée d’une bande d’amateurs peu efficaces ?

Au début, j'ai pensé que je pourrais corriger un peu l'ébauche et soumettre l’article en son nom. En le lisant plus attentivement, j’ai réalisé qu’il serait impossible de faire des modifications et que je devais réécrire l’article en entier. Alors, j’ai passé tout mon temps libre durant la journée à écrire et finalement je n'ai réussi à produire qu'un article médiocre la veille de la date butoir.

La façon de faire des gens ordinaires ne peut pas s’appliquer aux pratiquants

J'étais encore abattue en rentrant chez moi ce jour-là, épuisée par le stress et incapable de lâcher prise. Alors, je me suis rappelée que je devais maintenir de plus hautes exigences car j'étais une pratiquante. Par conséquent, j'ai commencé à chercher en moi et essayé d'apprécier les points forts de la responsable.

J'ai pensé que si ma chef devait me demander d’écrire un article et que je n'étais pas capable de le faire, je lui aurais demandé de déléguer le travail à quelqu'un d'autre. Mais ma subordonnée avait accepté d'assumer cette tâche, donc sa capacité à relever un défi était louable. Je l'avais critiquée pour ne pas avoir soumis son ébauche à temps, mais je ne le lui avais pas spécifiquement demandé. Elle avait eu le courage d'assumer cette tâche et de m'aider, toutefois non seulement j'avais échoué à lui exprimer ma gratitude, mais en plus je l'avais blâmée pour la qualité de son aide.

De la perspective du Fa, bien que j'avais le droit de lui déléguer des tâches, je suis d'abord et avant tout une pratiquante, et elle était là pour m'aider à regarder en moi dans ma cultivation. Alors, j'aurais dû remercier la responsable au lieu de la critiquer. Si tout ce que je faisais était de me plaindre de l'inefficacité de mes subordonnés, alors en quoi était-ce différent de ceux qui gémissent et se plaignent de la vie et du travail ? Les pratiquants ne devraient pas rechercher une vie confortable ; ils devraient élever leur xinxing et rembourser leurs dettes karmiques !

Maintenir un état d'esprit pur en écrivant un article

Après être revenue à un esprit droit, mon cœur est redevenu calme. En rentrant chez moi, j'ai terminé les tâches concernant mon projet de Dafa, émis la pensée droite à minuit et repris l'article que j'avais écrit durant la journée. Le processus fut très facile, et j'avais quasiment tout corrigé en à peine une demi-heure. Le temps semblait s'être arrêté et les mots coulaient simplement de mon esprit. J’ai réalisé que cet article aurait dû être écrit par moi dès le début au lieu d'essayer de déléguer ma responsabilité à quelqu'un d'autre et de critiquer autrui.

Le lendemain matin, j'ai demandé à ma chef de jeter un coup d’œil à l'article avant notre réunion. Alors qu'elle était en train de lire, elle s'est exclamée : « Je ne savais que vous pouviez écrire ! » Lorsqu'elle a eu fini de lire tout l'article, elle a déclaré : « C'est brillant ! Je n'ai même pas eu besoin de rajouter un signe de ponctuation ! » Je suis restée calme et n'était pas affectée par ses généreux compliments parce que je savais qu'elle ne félicitait pas mes talents d'écriture : cet article avait été écrit par une pratiquante dans un état d'esprit pur, donc l'énergie et la compassion pouvaient réprimer en elle toute négativité. Pourquoi la négativité ? Parce que ma chef était extrêmement pointilleuse et exigeante, et que n'importe quel article qu'un employé lui aurait présenté aurait été fortement critiqué.

Ce test de xinxing m'a amenée à comprendre que rien de ce que les pratiquants rencontrent n'est une simple coïncidence. Tout est méticuleusement arrangé par le Maître afin que nous nous élevions. Tant que nous pouvons faire face au problème avec un esprit droit, chercher en nous et aborder le problème en tant que pratiquant, alors le Maître permettra aux miracles de se manifester. Merci Maître !

Traduit de l'anglais en Europe