(Minghui.org) Après qu'un couple marié a été arrêté pour sa croyance, leur fils, un élève de l'école élémentaire, a été emmené au poste de police local pour un interrogatoire. Le petit garçon a été terrifié par cette expérience.

Mme Cheng Xiaofu, 37 ans, est née dans le canton de Lulong, province du Hebei. Elle est comptable et travaille pour une entreprise de Tianjin. Elle habite le district de Shunyi à Pékin avec son mari, M. Hu Jun, et leurs deux enfants.

Mme Cheng et M. Hu pratiquent tous deux le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Mme Cheng attribue au Falun Gong d'avoir guéri la maladie de Ménière qu'elle avait (une perturbation de l'oreille interne qui cause des vertiges), mais sa quête de la santé l'a fait atterrir en détention policière. Elle a été détenue pendant une semaine en 1999, alors qu'elle n'avait que 18 ans.

Le 16 avril 2018, Mme Cheng et sa famille sont allées au faubourg de Mapo dans le district de Shunyi pour distribuer des documents informatifs sur le Falun Gong. La police locale a arrêté Mme Cheng et son mari, et a saccagé leur domicile.

La police est allée chercher le fils du couple sortant de l'école et l'a interrogé au poste de police.

M. Hu a été libéré sous caution le 18 avril, mais Mme Cheng reste captive depuis son arrestation.

Mme Cheng a été tellement traumatisée par sa soudaine arrestation qu'elle a eu une rechute de la maladie de Ménière et s'est évanouie. Après le refus du centre de détention de Nihe de l'accepter, la police l'a envoyée dans un hôpital de police et l'a gardée pendant plus d'un mois. En chemin pour l'hôpital, des agents lui ont donné des coups de pied et ont frappé Mme Cheng alors qu'elle était toujours sans connaissance.

Les parents de Mme Cheng ont fait le voyage depuis la province du Hebei jusqu'à Shunyi pour demander sa libération. La police de Mapo a non seulement refusé de révéler où elle se trouvait, mais ils ont aussi demandé à leurs homologues du Hebei de harceler le couple âgé. La belle-mère de Mme Cheng a également été harcelée.

Le 23 mai, M. Hu a reçu une copie du mandat d'arrestation de sa femme. Son avocat l'a rencontrée au centre de détention de Nihe et a appris qu'elle ne se sentait pas bien. L'avocat a déposé une demande pour que son dossier soit abandonné. Wang Penglei du parquet du district de Shunyi a dit qu'il allait étudier la question et qu'il prendrait une décision le 20 juillet.

Traduit de l'anglais en Suisse