(Minghui.org) Je pense que lorsque nous rencontrons des gens qui ne veulent pas nous écouter leur parler du Falun Gong et de la persécution, nous ne devrions pas discuter avec eux. Il vaut mieux les aborder sous un angle différent. Agir de la sorte permet d’obtenir des résultats exceptionnels.

Par exemple, j’ai parlé à une dame assise sur un banc dans un magasin d’alimentation. J’ai demandé : « Où avez-vous travaillé avant de prendre votre retraite ? »

« Une école. J’enseignais la langue chinoise, » a-t-elle répondu.

« Vous devez être membre du Parti ? » ai-je demandé.

« Ouais. » Elle a ensuite changé de ton et a dit : « Chaque fois que je m’assois ici, il y a toujours quelqu’un qui me parle du Falun Gong, ce qui ne me sert à rien. » Elle m’a ensuite demandé : « Pratiquez-vous le Falun Gong ? »

J’ai répondu : « Nous étions dans la même profession. J’ai enseigné l’histoire, la langue chinoise et la musique. Pendant toutes ces années, vous et moi avons travaillé très dur. Les salaires étaient bas et la charge de travail était lourde. Ces dernières années, j’ai réfléchi à la façon dont je me comportais à l’époque. Plus j’y pense, plus j’ai de la peine pour mes anciens élèves. »

Elle avait l’air surprise : « Pourquoi vous sentez-vous désolée pour vos élèves ? »

« J’ai enseigné ces matières pendant plus de trente ans, » ai-je répondu. « Je leur ai aussi appris comment ils devaient se comporter. Mais combien de mensonges leur ai-je dits ? »

Elle était perplexe et a demandé : « Quels étaient les mensonges ? »

« En 1960, je donnais un cours d’histoire. Le PCC (Parti communiste chinois) a prétendu qu’il avait chassé l’armée japonaise de Chine pendant la Seconde Guerre mondiale et que le Parti nationaliste n’avait pas combattu les Japonais. Alors pourquoi le gouvernement du Parti nationaliste taïwanais a-t-il le document de reddition du Japon, et pas le PCC ? Le PCC a menti pour s’attribuer le mérite de la victoire. J’ai répété ces mensonges à mes élèves. C’est le premier mensonge que je leur ai dit. »

J’ai poursuivi : « Les manuels indiquent que la Chine a connu des catastrophes naturelles de 1959 à 1961, mais que personne n’est mort de faim. À l’époque, j’étais lycéenne. Une camarade de classe qui partageait le même bureau que moi est morte de faim. D’innombrables personnes ont perdu la vie à cause de la famine. En fait, il n’y a pas eu de catastrophes naturelles pendant ces trois années, seulement des catastrophes causées par l’homme. »

« Le PCC avait ordonné à tout le monde de raffiner l’acier. De grandes quantités de cultures ont été laissées dans les champs et ont pourri. Le PCC a expédié du soja et d’autres produits de base à l’ex-Union soviétique en échange d’armes. J’ai répété le mensonge à mes élèves en classe et j’ai dit que personne n’était mort de faim. C’est le deuxième mensonge que j’ai dit. »

« J’ai transmis un troisième mensonge : en 1958, le PCC a annoncé que le rendement de la culture du riz était de 240 quintaux à l’hectare. L’enseignante principale de ma classe nous a dit que c’était faux parce qu’elle et beaucoup d’élèves avaient transporté et rassemblé toutes les récoltes de riz à un même endroit. Le département de la propagande a ensuite pris une photo qui a été utilisée avec un faux rapport. Bien que je connaissais la vérité, j’ai répété ce mensonge à mes élèves. »

J’ai ajouté : « le 4 juin 1989, de jeunes étudiants ont exigé des mesures anticorruptions et la démocratie. La répression a été sanglante. J’ai également dit à plusieurs reprises à mes élèves qu’aucun étudiant n’avait été tué sur la place Tiananmen. Pendant ces années, j’ai inculqué les mensonges du PCC à mes élèves. Mais maintenant je sais ce qu’est le PCC ! Maintenant, ma conscience est vraiment éveillée. C’est pourquoi j’ai dit que j’avais de la peine pour mes élèves. »

La dame a répondu : « vous pouvez vous excuser auprès de vos élèves. Je pense que vous êtes quelqu’un de bien. Je connaissais certaines des choses que vous avez mentionnées, mais pas toutes. »

À son expression, j’ai vu qu’elle avait compris la vérité. Nous avons ensuite parlé du Falun Gong. J’ai commencé : « les pratiquants de Falun Gong veulent juste vous parler des aspects de la persécution que vous ne pourriez pas connaître autrement. Le Falun Gong est une cultivation et pratique qui enseigne aux gens à devenir bons et à considérer les autres d’abord. Les pratiquants risquent leur vie pour dire la vérité aux gens. Nous ne voulons pas que d’autres commettent des péchés parce qu’ils ont été exposés aux mensonges du PCC. Quand le PCC s’effondrera, nous ne voulons pas que les autres soient entraînés dans la chute avec eux. »

Elle a écouté attentivement et a été émue. Je lui ai demandé : « puis-je vous donner un surnom pour que vous démissionniez du PCC et de ses organisations affiliées ? Je peux poster votre démission en ligne. »

Elle a répondu : « Oui. J’espère que nous nous reverrons. »

Traduit de l’anglais en Suisse