(Minghui.org) Le Lycée de la succursale de la ville de Mudanjiang du Bureau de l'autorité de la colonie agricole de la province du Heilongjiang a forcé tous les élèves à signer une déclaration pour s'éloigner du Falun Gong, ne pas parler du Falun Gong et ne pas lire de document expliquant les faits sur le Falun Gong. Le lycée a aussi forcé tous les élèves des classes d'élite 1 et 7 à devenir membres du Parti communiste chinois (PCC). L'élève Cao Rui de la classe 1re 1 a été exclue du lycée pour avoir dit la vérité.

Cao Rui avait ramassé une brochure sur le Falun Gong, et donc appris les faits sur les « Trois démissions ». Elle a alors raconté à des camarades de classe des choses concernant la démission du PCC, de la Ligue de la jeunesse communiste chinoise et des Jeunes Pionniers de Chine. Certains n'y croyaient pas, alors elle leur a montré la brochure. Elle a ensuite été signalée par des camarades de classe qui étaient empoisonnés par la propagande du PCC et qui ne connaissaient pas la vérité. Avant cela, fin novembre 2007, Huang Yuebin, professeur de politique, avait publiquement diffamé le Falun Gong lors d'un cours de la classe 1re 1. Comme Cao Rui connaissait la vérité sur le Falun Gong, elle s'est levée et a indiqué que ce que Huang Yuebin avait dit était faux, et que le Falun Gong n'était pas comme cela. Le lycée lui a alors mis l'étiquette de « troubler l'ordre de la salle de classe ».

Le 17 décembre, des responsables du Lycée ont fait une campagne pour soi-disant « s'éloigner du Falun Gong, promouvoir la science, s'opposer aux dérives sectaires ». Ils forçaient tous les élèves (ils sont plus de 5000) à signer une déclaration pour s'éloigner du Falun Gong, ne pas parler du Falun Gong et ne pas regarder de document expliquant les faits sur le Falun Gong. Les enseignants devaient signer une déclaration de responsabilité. Cao Rui a refusé de signer.

Le 18 décembre, le lycée a convoqué les parents de Cao Rui. La mère de Cao Rui et des membres de sa famille sont venus et ont demandé au proviseur du lycée Wang Xi quelle était la situation de leur enfant. Il a répondu que cette affaire ne relevait pas de ses compétences. Mme Cao est ensuite allée trouver Zhang Caifeng, directrice du Bureau des affaires scolaires. Zhang leur a dit d'aller voir Liu Defen, le proviseur adjoint de garde. Il était déjà 21 h, l'agent de sécurité du bâtiment d'enseignement ne leur a pas permis de voir Liu, et les a tous mis dehors.

Le 19 décembre vers 9 h, Mme Cao et les membres de sa famille sont revenus au lycée voir leur fille. Mais à peine entrés dans le bâtiment d'enseignement, ils ont dû aller dans la permanence pour signer le registre sous la demande du concierge. Ensuite, deux personnes du service de sécurité ont emmené Mme Cao et les membres de sa famille dans leur service. Plus tard, Zhou Shuangwhong, directeur exécutif du lycée, est venu avec plusieurs personnes. Après les avoir interrogés, il a dit à Mme Cao quelques mots comme « Votre enfant a commis des infractions politiques », etc. Le lycée a également fait venir des policiers pour les menacer.

Après bien des détours et tracas, Mme Cao a finalement pu voir sa fille, elles se sont tombées dans les bras l'une de l'autre en pleurs. Le directeur Zhou Shuangzhong a dit à la mère : « Vous et votre enfant pouvez prendre vos affaires et partir. »

Pendant tout ce processus, la famille Cao s'est défendue bec et ongles en se basant sur leurs droits, exigeant que l'on permette à Cao Rui de rester à l'école. Mais le représentant du lycée a dit : « C'est un établissement géré par le Parti communiste, il n'est pas permis d'avoir d'autres croyances. » Il a même fait venir des policiers pour aider le lycée à forcer Cao Rui à quitter l'établissement vers 22 h, le soir du 19 décembre.

Pour plus d'informations sur les coordonnées des personnes ayant participé à la persécution de Cao Rui, veuillez consulter l'article chinois original.

Traduit du chinois