(Minghui.org) Deux femmes ont enduré de cruelles tortures dans un centre de détention de la province du Hebei. Elles ont toutes deux été battues et menottées. L'une d'entre elles en a aussi développé de graves problèmes de santé.

Le 18 juillet 2019, Mme Li Dongmei et Mme Geng Shulan, de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei, ont été arrêtées pour avoir parlé à des gens du Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le Parti communiste chinois depuis 1999.

Le 20 juillet 2019, elles ont été transférées au centre de détention no 2 de Shijiazhuang.

Convaincue qu'il n'y a rien de mal dans le fait de pratiquer le Falun Gong et d'essayer d'être une bonne personne, Mme Geng a refusé de réciter les règles du centre de détention. Les gardes lui ont mis des menottes et des entraves aux pieds qu'ils ont reliées par des chaînes. Mme Geng était incapable de se tenir debout et devait ramper par terre. Elle ne pouvait pas prendre de douche ni changer de vêtements. Elle avait également besoin d'aide lorsqu'elle voulait aller aux toilettes. Les lourdes manilles lui ont sérieusement abîmé les chevilles et les poignets.

Afin de la forcer à renoncer à sa croyance, les gardes ont ordonné aux détenus de frapper Mme Geng. On lui a donné tant de coups de pieds et on l'a battue si fort qu'elle a eu mal aux côtes pendant plusieurs jours. Elle a été nourrie de force après avoir fait une grève de la faim.

Dans le camp de détention, Mme Li a refusé de répondre à l'appel nominal afin de protester contre sa détention injustifiée. Les gardes ont ordonné aux détenus de la frapper tous les jours pendant environ une semaine. Après qu'elle eut protesté contre cet abus, ils l'ont menottée de force, l'ont placée en isolement cellulaire et l'ont privée de toutes les activités en plein air. En outre, elle n'avait pas le droit de prendre de douche ni d'aller faire des achats dans le magasin du centre de détention.

Dès la fin du mois d'août, la pression artérielle de Mme Li avait atteint 200 mmHg. Elle souffrait de douleur dans la poitrine et un côté de son corps était paralysé et raide. Elle vivait dans la peur constante et souffrait de faible fièvre.

Lorsque son avocat lui a rendu visite, elle était si tendue que tout son corps tremblait. Elle n'a réussi à parler que pendant dix minutes, après quoi on a dû la ramener dans sa cellule.

La famille de Mme Li a porté plainte auprès du procureur du centre de détention. Le procureur a répondu : « Savez-vous ce que Mme Li Dongmei a fait ? » Il semblait sous-entendre que son mauvais traitement était justifié.

Traduit de l'anglais