Deux femmes du Hebei risquent la prison pour avoir suspendu une banderole concernant leur croyance

(Minghui.org) Deux habitantes de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, ont été jugées pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

M^me Li Xiuhua, dans la cinquantaine, et M^me Deng Deping, dans la quarantaine, ont été arrêtées le 13 mai 2019, après avoir été signalées pour avoir suspendu une banderole sur laquelle était écrit « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », le principe fondamental du Falun Gong.

La police a interrogé et battu M^me Deng au poste de police local. On a trouvé qu'elle était blessée lors d'un examen physique avant d'être envoyée au centre de détention n^o 1 de la ville de Tangshan.

M^me Li et M^me Deng ont comparu devant le tribunal du district de Lubei le 8 novembre 2019. Leurs avocats ont plaidé non coupable pour elles.

Les avocats ont fait valoir que leurs clientes n’avaient violé aucune loi en maintenant leur croyance et qu'elles exerçaient leurs droits protégés par la Constitution en sensibilisant à la persécution du Falun Gong.

M^me Li et M^me Deng ont été accusées d'avoir « sapé l'application de la loi au sein d'une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé par le système judiciaire chinois pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong.

« Quelle loi a été violée par les accusées et comment ? », ont demandé les avocats au procureur, qui ne pouvait répondre à la question ni fournir de preuves à l’appui de l’accusation.

Les deux pratiquantes ont également témoigné pour leur propre défense et ont expliqué comment la pratique du Falun Gong avait amélioré leur santé et élevé leur caractère. Elles se sont senties obligées de partager leurs histoires afin que plus de personnes puissent apprécier la bonté du Falun Gong et avoir l'opportunité de bénéficier de sa pratique également.

Le juge a ajourné l'audience environ deux heures plus tard. Les deux pratiquantes ont été ramenées au centre de détention.

Le sort de deux familles

M^me Deng, originaire de la province du Sichuan, a adopté le Falun Gong en 1998. Elle attribue à cette pratique le mérite de lui avoir donné la force de s'occuper de son mari alité et de ses deux enfants, ainsi que d'exploiter une laverie automatique pour gagner sa vie. Au début de la persécution, elle a cessé de pratiquer, mais sa santé s'est rapidement détériorée. Elle était très maigre et faible.

Son mari est décédé et elle s'est remariée par la suite. Avec l'aide d'un pratiquant local, elle a repris le Falun Gong et a recouvré la santé. Une fois déclarée stérile par son médecin, elle est tombée enceinte vers la fin de la trentaine et a donné naissance à un fils en bonne santé. Le garçon de 10 ans a du mal à faire face à l'arrestation de sa mère.

M^me Li, ingénieure en contrôle environnemental, attribue également au Falun Gong le mérite de lui avoir donné une bonne santé. Ayant refusé de renoncer à sa croyance, elle et son mari, M. Meng Fanquan, ont été arrêtés et détenus à plusieurs reprises au cours des vingt dernières années. Leur fils a été intimidé à l'école à cause de leur détention et a grandi dans la peur.

Voir aussi :

Un couple marié arrêté à plusieurs reprises pour leur croyance, de nouveau séparé par l'arrestation récente de l'épouse

Traduit de l'anglais