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Fahui de Minghui : Clarifier la vérité à la police avec notre entreprise de rénovation en bâtiment

1 décembre 2019 |   Écrit par un une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en mars 1996, j'étais remplie d'une grande joie. Il semblait que toute la souffrance et l'amertume que j'avais vécues m'avaient ouvert la voie pour devenir une pratiquante de Falun Dafa. Ma vie a pris du sens.

Laisse tomber et tout ira bien

Au cours de l'été 1997, alors que mon mari était sur son vélo, une femme qui pédalait devant lui est tombée de sa bicyclette. Elle n'était pas blessée, mais ses habits étaient un peu salis. Elle s'est relevée. En voyant qu'elle allait bien, mon mari l'a dépassée et est rentré à la maison. Plus tard, elle est venue chez nous et a prétendu que mon mari lui avait roulé dessus avec son vélo. Elle demandait deux cents yuans de compensation.

Nous avions peu d'argent à l'époque et n'avions pas ces deux cents yuans. Mon mari ne voulait pas lui donner d'argent, car il ne l'avait pas heurtée. Elle a dit : « Vous pouvez considérer que c'est de l'extorsion. » Je me suis dépêchée d'emprunter 200 yuans à des proches.

Les voisins s'étaient rassemblés et nous observaient. J'étais nerveuse et j'ai dit à mon mari : « Donnons-lui l'argent. » Elle a pris l'argent et elle est partie.

Je ne savais pas comment expliquer aux gens que je lui avais donné l'argent parce que je pratique le Falun Dafa. Tout s'est passé de façon si soudaine. Dans mon cœur je savais que ce n'était pas une coïncidence, que c'était sûrement une opportunité arrangée par le Maître pour élever mon xinxing. Je savais que je ne devais pas me comporter comme une personne ordinaire et me disputer avec elle.

Le Maître a dit :

« […] ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas [...] » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Mon mari et moi rénovons des maisons, et de vieux amis qui sont des entrepreneurs dans le bâtiment nous ont contactés. Nous ne les avions pas vus depuis des années. Ils ont dû trouver où nous habitions en demandant leur chemin aux voisins parce que nous n'avions pas de téléphone à l'époque. Les voisins ne comprenaient pas pourquoi tant de monde venait nous trouver pour faire leurs rénovations. Je savais que ces opportunités étaient arrangées par le Maître pour compenser ce que nous avions perdu.

Le Maître a dit :

« […] sans perte, pas de gain [...] » (Deuxième leçon, Zhuan Falun)

Nous avions perdu deux cents yuans, pourtant j'ai obtenu plus. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, notre situation financière s'est considérablement améliorée.

Une autre situation similaire s'est produite en 2006. Ma fille apprenait à faire du vélo avec sa nouvelle bicyclette et elle a heurté une vieille dame. La dame n'a pas été blessée. Elle a crié après ma fille pour avoir roulé trop vite et elle a continué son chemin.

Un mois plus tard, la vieille dame est venue chez nous avec son mari. Elle m'a dit que ma fille l'avait heurtée avec son vélo. Elle pensait qu'elle n'avait rien, mais plus tard elle a senti une douleur dans les côtes. Elle est allée faire une radio et a découvert qu'elle avait une fracture. Elle m'a montré la radio et ses dépenses médicales.

J'ai dit : « Vous savez que je pratique le Falun Dafa. Je vous crois et j'admets que c'était de notre faute. Mais je n'ai que cent yuans maintenant. Vous pouvez les prendre et retourner chez le médecin. Je paierai toutes les dépenses nécessaires au traitement. Vous n'avez pas besoin de me montrer vos factures. Je vous rembourserai tout ce que vous avez dépensé. Quand je toucherai mon salaire ce mois-ci, je viendrai vous voir. »

Ils ont accepté et sont partis. Je suis allée voir le couple quelques jours plus tard. À ma grande surprise, les choses étaient complètement différentes.

Leur fille m'a dit : « Ma mère a souffert de nombreuses maladies pendant des années. Mes frères et sœurs et moi pouvons prendre soin d'elle. Nous ne prendrons pas votre argent. Peut-être que seuls des pratiquants de Falun Gong comme vous acceptent de telles accusations. À votre place, je n'aurais jamais accepté cela. » Ils ont refusé de prendre mon argent et ont dit que je n'étais pas responsable.

Je leur ai acheté des cadeaux. Quand je les ai apportés, la fille a dit : « Je suis surprise que vous ne soyez pas fâchée contre nous. Vous êtes même revenue nous voir. » La famille m'a remerciée pour ma gentillesse.

J'ai dit : « Mon Maître m'a appris à me comporter comme cela. Remercions-le. »

Plus tard, je suis allée les voir pour leur parler du Falun Dafa. Ils m'ont reçue en invitée d'honneur. La fille a démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ces deux organisations pour la jeunesse. Le couple plus âgé disait souvent : « Falun Dafa est bon ! »

Le secrétaire du département de police se retire du PCC

Le fait que le secrétaire et les policiers du département de police soient venus nous voir pour un projet de réaménagement n'était pas une coïncidence.

Un jour, une voiture noire est venue dans notre village. Le conducteur, un policier, demandait aux gens où je vivais. Les villageois n'ont pas voulu lui dire parce qu'ils voulaient me protéger de la police. Il a donc tourné en rond pendant un moment. Quand une pratiquante l'a su, elle est venue me prévenir. J'ai dit : « Je vais aller le rencontrer. Il n'a pas l'air de vouloir m'arrêter. »

J'ai trouvé le policier et je lui ai dit que j'étais la personne qu'il cherchait. Il a dit que personne ne semblait me connaître. J'ai dit que c'était parce que les gens voulaient me protéger, car je suis une pratiquante de Falun Gong.

Il a répondu : « Oui, je sais. Le secrétaire de notre département a acheté une maison et veut la rénover. Il ne fait confiance à personne pour faire du bon travail sauf à vous. Il m'a envoyé ici pour vous demander. Il a dit que je n'avais qu'à demander aux gens des alentours pour vous trouver. Je ne m'attendais pas à ce que personne ne sache où vous vivez. »

J'ai dit : « Auparavant, la police ne venait ici que pour m'arrêter et me persécuter. Les villageois me protègent. C'est pour cela qu'ils ne vous ont rien dit. » Je lui ai expliqué que nous étions persécutés depuis le début de la persécution en 1999.

Il a dit : « Le secrétaire a dit que les pratiquants de Falun Dafa sont des gens bien. À l'avenir, je vous protégerai. » J'ai promis de rénover la nouvelle maison du secrétaire.

Quand je suis arrivée chez le secrétaire, il a dit à sa femme : « Nous devons les accueillir. Nous allons leur préparer le déjeuner. Ce ne sont pas des travailleurs ordinaires, ce sont des pratiquants de Falun Dafa. »

Je voulais leur clarifier les faits et j'ai dit : « Vous connaissez mieux le PCC que moi. Je ne savais pas à quel point le Parti communiste était malveillant jusqu'à ce que je lise le livre les Neuf commentaires sur le Parti communiste. L'avez-vous lu ? » Il a dit : « Non, de quoi ça parle ? » J'ai dit : « C'est un commentaire très détaillé et approfondi sur le Parti communiste. Je vous donnerai un exemplaire demain. » Il a accepté de le lire.

J'ai demandé au secrétaire : « Connaissez-vous la fausse histoire des immolations de Tiananmen de 2001 ? » Il a répondu : « Oui, je la connais. Il y a eu des rumeurs internes comme quoi des policiers avaient été envoyés à Pékin la veille du Nouvel An chinois. Je ne savais pas pourquoi. Plus tard j'ai entendu dire qu'ils étaient allés à la place Tiananmen et qu'ils avaient été rapatriés après avoir vu un gros feu. » J'ai dit : « Cela a été arrangé par le Parti communiste chinois (PCC) pour calomnier le Falun Dafa. »

J'ai dit : « Maintenant, nous avons Internet. J'ai un logiciel anti-censure qui permet de lire des rapports de l'étranger. Je vais vous le donner, cela vous permettra de visiter n'importe quel site Internet censuré. Le PCC diffuse des mensonges. Il ne veut pas que les gens connaissent la vérité. »

J'ai dit au secrétaire : « Quand vous avez rejoint le PCC, vous avez juré de lui dévouer votre vie. Pensez à tous les crimes que le PCC a commis. Vous savez cela mieux que moi. Si vous ne renoncez pas au PCC, vous porterez sur vous tous ses péchés. Le seul moyen d'y échapper est de démissionner au Parti. »

Il a dit : « Tout le monde sait que cela va mal finir. Heureusement, je vais bientôt prendre ma retraite. » J'ai dit : « Il y a un site Internet basé à l'étranger sur lequel les gens peuvent déclarer leur retrait du PCC. Je peux vous aider à envoyer une déclaration. Ou vous pouvez aller sur le site Internet et le faire vous-même. »

Le dernier jour du projet de rénovation était arrivé et j'allais partir. Le secrétaire n'était pas chez lui. J'ai demandé à sa femme s'il avait démissionné du PCC. Elle m'a dit qu'il avait démissionné du Parti en utilisant son vrai nom.

Elle m'a aussi dit : « Quand nos proches viendront nous rendre visite, nous allons aussi les aider à se retirer du Parti. »

J'ai silencieusement remercié le Maître pour cet arrangement. C'était une occasion précieuse de clarifier les faits au secrétaire et au département de police.

Clarifier les faits à la police

Quelque temps plus tard, la police est venue me voir pour me demander de rénover le poste de police local. L'ancien directeur de la police locale avait activement persécuté les pratiquants de Falun Dafa. Quand il a été muté, le directeur adjoint a été promu nouveau directeur. Il connaissait certains faits sur le Falun Dafa et il faisait confiance aux pratiquants. Il avait aussi protégé des pratiquants. Quand le bâtiment a eu besoin d'être rénové, il est venu me voir.

Au poste de police, il y avait beaucoup de livres de Dafa qui avaient été confisqués à des pratiquants. J'ai vu que les policiers les lisaient. Un jour, un policier m'a présenté deux livres et m'a posé des questions sur certains caractères. Il ne reconnaissait pas les caractères ni ne comprenait ce qu'ils signifiaient. Je les lui ai expliqués et nous avons lu les livres ensemble.

Des policiers m'ont dit qu'ils avaient souvent été chargés d'arrêter des pratiquants de Falun Dafa, pourtant ils n'avaient jamais vu de pratiquants faire les exercices de Falun Dafa. Alors je leur ai fait la présentation des cinq séries d'exercices.

Pendant que je travaillais à la rénovation du bâtiment, j'ai eu de nombreuses occasions de parler avec la police. Je leur ai demandé s'ils avaient déjà entendu le dicton : « Tout ce qui est légal n'est pas forcément juste. » J'ai expliqué : « Même si vous devez suivre des ordres, vous pouvez toujours choisir de diriger le pistolet un peu plus haut et de manquer la cible. » Ils étaient d'accord avec moi. Ils ont dit qu'ils savaient que la police n'était que les griffes du PCC.

Quand je leur ai dit que des millions de Chinois avaient démissionné du PCC, ils m'ont demandé comment démissionner avec un faux nom.

Un voisin renonce au PCC

Une fois, alors que je partais de la maison, un voisin m'a rejointe. Il a dit : « Vous êtes tous des gens bien. »

Je lui ai demandé s'il connaissait le mouvement de démissions du PCC et de ses organisations affiliées. Il a dit qu'il en avait entendu parler, mais qu'il ne comprenait pas de quoi il s'agissait. Je lui ai expliqué pourquoi des millions de Chinois se retiraient du PCC.

Je lui ai dit : « Faites-vous partie d'une des organisations affiliées au PCC ? Si c'est le cas, vous devez en démissionner. Sinon, vous êtes un membre du Parti et vous serez responsables de tous les crimes qu'il a commis. »

Mon voisin a dit : « Je démissionne. Je suis de votre côté ! »

Traduit de l'anglais