(Minghui.org) Après la première projection de Lettre de Masanjia au New South Wales Parliament House Theatre à Sydney, Australie, fin octobre, les membres de l'auditoire ont demandé aux pratiquants de Falun Gong locaux d'organiser des projections supplémentaires de ce documentaire puissant.

Lettre de Masanjia raconte l'histoire d'un pratiquant de Falun Gong, Sun Yi, qui a écrit une note SOS et l'a placée dans des décorations d'Halloween qu'il faisait dans un tristement célèbre camp de travail en Chine. Une femme aux États-Unis a trouvé la note après avoir acheté des décorations d'Halloween à son Walmart local. Elle a affiché une photographie de la note sur son média social et elle a fait les manchettes internationales.

Deux autres projections du film ont eu lieu au Mitchell Theatre, au centre-ville de Sydney, le vendredi 29 novembre et le vendredi 6 décembre 2019. De nombreux membres influents de la communauté de la grande région de Sydney ont assisté aux projections et ont parlé de l'importance de prendre des mesures contre les violations des droits de l'homme qui se poursuivent en Chine sous le Parti communiste.

Projection du film Lettre de Masanjia au Mitchell Theatre de Sydney

De nombreux spectateurs ont versé des larmes pendant les projections et ont participé activement aux séances de questions-réponses qui ont suivi chaque projection.

Les spectateurs ont parlé de la façon dont le film met en lumière les crimes commis par le PCC et révèle en même temps la volonté des pratiquants de Falun Gong de faire respecter la justice. Nombre d'entre eux ont suggéré d'exhorter le gouvernement australien à condamner les crimes du PCC et les violations des droits de l'homme.

Séance de questions et réponses

Le film révèle la « méchanceté inimaginable » du PCC

Dr Feng Chongyi, professeur agrégé en études chinoises à l'Université de technologie de Sydney

Le Dr Feng Chongyi a dit que le film a du succès, qu'il est émouvant et qu'il raconte une histoire vraie à travers une personne réelle. Il considérait le documentaire comme un moyen efficace pour informer un plus grand nombre de personnes sur la persécution du Falun Gong en Chine.

« Cela montre l'incroyable méchanceté du régime communiste chinois, ainsi que la détermination des pratiquants de Falun Gong à lutter pour la justice », a-t-il dit.

Les recherches actuelles de M. Feng portent sur les changements politiques et intellectuels dans la Chine contemporaine. Il examine également la prise de conscience croissante des droits de l'homme au sein de la population chinoise, ainsi que les forces en faveur d'une démocratie constitutionnelle. Il est également professeur auxiliaire à la célèbre université Nankai de Tianjin en Chine.

« Ces camps de travail existent toujours et la persécution se poursuit sous d'autres formes également », a-t-il dit, ajoutant : « Le côté obscur de la situation est qu'ils n'ont pas besoin de passer par un tribunal ou un procès pour emprisonner des gens. »

« Non seulement le Falun Gong, mais aussi les Ouïghours et les Tibétains, qui souffrent de la persécution, méritent un plus grand soutien du gouvernement et du public australiens. »

« Le gouvernement australien et le public australien devraient également être en mesure de fournir l'aide nécessaire pour soutenir des médias comme The Epoch Times... pour dire la vérité au monde, car une grande partie de l'information est maintenant dissimulée sous le pouvoir économique du Parti communiste chinois », a-t-il dit.

Quang Luu, ancien directeur de SBS Radio

M. Quang Luu a immigré en Australie en 1975 en tant que réfugié du Vietnam. Il avait été diplomate de haut rang en poste à Londres, en Australie et à La Haye pour la République du Vietnam avant que Saigon ne tombe aux mains des communistes.

« Je me sens triste en un sens que cela réaffirme ce que je savais et ce que je sais », a-t-il dit après avoir regardé Lettre de Masanjia. « Pour moi, ce n'est pas nouveau, mais il est très important que cette histoire soit racontée à un public plus large. »

Après avoir immigré en Australie, M. Quang Luu est devenu le premier avocat vietnamien du pays, et il a ensuite occupé le poste de directeur au ministère de l'Immigration de l'Australie. Il a ensuite été à la tête de SBS Radio pendant dix-sept ans.

« Je tiens à féliciter tous ceux qui ont participé à la production de ce très bon film », a-t-il déclaré. « Je me demande si ce genre de film pourrait être projeté en Chine - je ne pense pas - mais le mieux est de le montrer à l'extérieur de la Chine pour que les gens soient au courant de la situation et puissent avoir leur mot à dire. Nous pouvons aider à faire passer le message à ceux qui ne connaissent pas la situation. »

Diffuser le message

Paul Folley, directeur général de TFP (Tradition Family Property) en Australie

M. Paul Folley est le directeur général de TFP (Tradition Family Property) en Australie, une organisation chrétienne à but non lucratif. Il a assisté à la projection parce qu'il était au courant des violations des droits de l'homme en Chine, y compris les prélèvements forcés d'organes sur les pratiquants de Falun Gong. Il espère que davantage de personnes en Australie prendront des mesures pour aider à mettre fin à ces atrocités.

« Après avoir vu le film, j'ai pris conscience de la méchanceté de ce régime », a-t-il dit, « traiter les gens comme des esclaves, abuser des gens, tirer profit de la souffrance des gens, réprimer et torturer les gens à volonté. »

« Nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sensibiliser nos amis, parents et collègues à ce qui se passe en Chine. Il ne s'agit pas d'un régime ordinaire. Nous avons affaire à une organisation criminelle qui dirige ce pays depuis 1950 », a-t-il dit.

Le gouvernement australien devrait condamner le PCC

M. John Hugh, porte-parole de l'Australian Values Alliance

M. John Hugh est porte-parole de l'Australian Values Alliance, un groupe qui milite pour mettre fin à l'influence du Parti communiste chinois en Australie. Il est un ancien conseiller municipal de Parramatta né en Chine. Il a fait la une des journaux nationaux l'année dernière lorsqu'on lui a refusé l'entrée à Shanghai alors qu'il voyageait avec sa mère. Leur voyage visait à ramener les cendres de son père dans son pays natal.

« Le sujet du film m'est très familier ; je peux imaginer ce qui s'est passé », a-t-il dit. « Mais quand quelqu'un nous parle vraiment d'expériences réelles, de la souffrance qu'il a vécue, c'est quand même très touchant, parce que la plupart d'entre nous n'ont pas pu avoir d'expérience directe. »

Il a dit que beaucoup de gens en Australie voient ce qui se passe en Chine, mais se sentent déconnectés, car cela semble très loin, et donc beaucoup de gens ne s'en soucient pas. « Ils ne peuvent toujours pas imaginer la méchanceté du PCC », a-t-il dit.

Il a déclaré que le gouvernement australien devrait s'engager et condamner les crimes du régime chinois. « L'adoption du projet de loi de Hong Kong par le gouvernement américain est un bon début. Pourquoi le gouvernement australien ne prend-il pas des mesures semblables ? Nous devrions sensibiliser davantage de gens pour qu'ils sachent la vérité. Je pense que des projections de films comme celui-ci sont un moyen très efficace de faire passer la vérité », a-t-il déclaré.

Fatimah-Abdulghafur de la communauté ouïghoure de Sydney

Fatimah-Abdulghafur est membre de la communauté ouïghoure de Sydney et croit que sa famille dans le Xinjiang, en Chine, est détenue dans un camp de concentration. Elle n'est pas en mesure de contacter les membres de sa famille depuis plus d'un an.

« J'ai vu le documentaire. C'est très touchant et déchirant, et c'est aussi très vrai », a-t-elle dit. « Ça ne s'est pas seulement produit dans le passé, mais ça se passe comme ça aujourd'hui. La situation des pratiquants de Falun Gong dans le film est très similaire à la situation actuelle de la communauté ouïghoure en Chine.

« Nous devons exhorter le gouvernement australien à prendre des mesures plus sévères contre les violations des droits de l'homme commises par le Parti communiste chinois. Nous devrions organiser de nombreuses projections comme celle-ci pour sensibiliser les gens et les informer des violations des droits de l'homme commises par le gouvernement chinois », a-t-elle déclaré.

Elle a appelé tous les Australiens à s'engager et à aider. « Si vous agissez, vous obtiendrez des résultats. Si ce n'est pas le cas, vous ne verrez pas de résultats », a-t-elle dit. Elle a ajouté que « tout le monde doit protéger ses droits et qu'aider les pratiquants de Falun Gong qui sont persécutés en Chine sera bénéfique pour tous ».

Nous devrions donner la priorité aux questions relatives aux droits de l'homme plutôt qu'au commerce

M. Chinh Dang, président de la Human Rights Relief Foundation (HRRF) en Australie

M. Chinh Dang, président de la Human Rights Relief Foundation (HRRF), un groupe vietnamien de défense des droits de l'homme, a assisté à la projection.

« Le film m'a profondément marqué. Il y a quelques mois, nous avons pu constater que les médias du monde entier avaient enquêté sur des invasions silencieuses en utilisant la puissance douce dans les pays occidentaux. C'est une question très grave. »

« Sacrifier les droits de l'homme pour faire du commerce, je pense que nous devons y repenser. Parce que le gouvernement chinois est riche et influent, nous devons être vigilants. »

« Nous devrions donner la priorité aux questions relatives aux droits de l'homme plutôt qu'au commerce. Si chacun d'entre nous peut agir pour lutter contre ces violations des droits de l'homme, nous devrions le faire. »

« Six mois avant les manifestations de Hong Kong, les gens ont réalisé la vraie nature du PCC. Le plus gros problème aujourd'hui est le Parti communiste chinois. Tant que le Parti communiste chinois existera, les problèmes subsisteront. »

« Nous allons essayer d'organiser une projection de ce film pour la communauté vietnamienne. Le film est le moyen le plus efficace de transmettre le message aux téléspectateurs, et un plus grand nombre de personnes peuvent vous soutenir », a-t-il déclaré.

Traduit de l'anglais