(Minghui.org) Je suis né dans une famille d'agriculteurs aisés, mais j'ai terminé seulement l'école primaire, car à l'époque, le Parti communiste au pouvoir ne permettait pas aux enfants des propriétaires terriens d'aller à l'école. Les personnes âgées dans ma famille croyaient dans les divinités. Comme enfant, j'ai aussi commencé à m'intéresser à la cultivation et j'avais hâte de cultiver un jour par moi-même.
Parfois, je me demandais : « Une personne doit mourir à la fin, alors pourquoi vivons-nous ? Nous ne devrions même pas être nés dans ce monde. Il est inutile de travailler tous les jours et de ne pas avoir assez à manger. En plus de ça, on se fait bousculer et maltraiter. »
Cette pensée de cultiver n'a pas disparu même après m'être marié et avoir commencé à m'occuper de ma propre famille.
Trouver Dafa
En 1996, je souffrais d'un tas de maladies, dont une maladie du foie et des reins et je n'avais pas d'énergie. Je pouvais à peine lever les jambes en marchant. La vie était difficile, car ma femme, nos trois enfants et ma mère dépendaient de moi pour vivre. La situation s'est aggravée lorsque mon cousin est retourné vivre dans sa ville natale et que je n'avais personne à qui emprunter de l'argent.
Un jour, je suis passé devant une gare et j'ai vu des gens qui faisaient des exercices. J'ai demandé à l'un d'eux ce qu'ils faisaient et il m'a dit que c'était le Falun Gong. J'ai demandé si cela aidait à guérir les maladies. Il a dit non, mais a ajouté que si l'on cultive vraiment, le Maître de la pratique aidera à ajuster notre corps.
Quand je suis rentré chez moi, une connaissance m'a donné un livre et m'a dit qu'il venait de l'école de Bouddha. Après que j'y ai jeté un coup d'œil, la personne m'a dit : « Il y a un autre livre qui s'appelle Zhuan Falun qui appartient aussi à l'école de Bouddha. »
En entendant les mots « Zhuan Falun », j'étais étonné — c'était la même pratique que j'avais vue à la gare !
J'ai alors demandé ce livre et on m'a dit que quelqu'un d'autre l'avait emprunté. Donc je suis allé chez cette personne et je l'ai vu sur le lit. Comme j'étais proche de cette personne, j'ai pris le livre sans lui demander la permission et je l'ai emporté à la maison sans le lui dire. J'ai fini le livre après être rentré chez moi.
En lisant le Zhuan Falun, j'ai ressenti des secousses assourdissantes dans mon corps, comme si beaucoup de choses étaient éliminées par une explosion ; c'était une sensation formidable. J'ai pensé que c'était les véritables écritures, un livre qui pouvait vraiment permettre à une personne de se cultiver. Le livre a également résolu pour moi de nombreuses questions déroutantes sur la vie. J'ai décidé que je devais cultiver jusqu'au bout.
Toutes mes maladies ont disparu sans laisser de traces avant même que je ne fasse les exercices. Je suis devenu une toute nouvelle personne. J'ai commencé à me cultiver dans Dafa, ferme dans ma foi. Je ne me suis pas relâché de 1996 à 1999.
Un jour, ma femme m'a dit : « Ce Dafa sera persécuté à l'avenir. »
« C'est une si bonne pratique. Qui voudrait la persécuter ? » ai-je demandé.
Ma femme m'a dit que c'était parce que la pratique était trop bonne et qu'il y avait trop de gens qui pratiquaient. Je ne l'ai pas prise au sérieux et j'ai pensé que personne ne serait aussi déraisonnable. Ma femme a cessé de pratiquer juste après quelques mois.
Créer un environnement de cultivation
Après que Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste, a commencé à persécuter Dafa en juillet 1999, je me suis rendu à Pékin faire appel pour Dafa etj'ai été arrêté et détenu pendant quelques mois. Quand je suis rentré chez moi, j'ai découvert que les autorités avaient complètement détruit l'environnement de cultivation et mes voisins étaient extrêmement effrayés à cause de la persécution. Ils ne pouvaient pas comprendre Dafa.
Je me suis rendu compte de la difficulté de dissiper les mensonges que le Parti avait utilisés pour tromper et induire les gens en erreur. J'ai dû montrer l'exemple et me servir de mes actions pour valider Dafa.
La Chine compte plus de cent millions de pratiquants de Dafa et chaque pratiquant a un environnement. Si chacun prend le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour guider ses propres paroles et actions, les mensonges s'effondreront.
J'ai décidé que je ne parlerais pas, mais que j'essaierais plutôt de bien faire à travers mes actions. Comme j'ai été persécuté et que j'ai perdu ma maison, j'ai déménagé dans un nouvel endroit. Je devais faire encore mieux dans un nouvel environnement. Cependant, une personne avait été induite en erreur et était contrainte par les autorités à me surveiller.
Je faisais attention à ma tenue et à mon attitude afin de donner une bonne impression aux gens. Quand les voisins avaient besoin d'aide, j'essayais de les aider et je souriais amicalement à tout le monde. Un an plus tard, la personne envoyée pour me surveiller a déménagé et j'ai réalisé que ma compassion avait joué le rôle de permettre à mes voisins de se rapprocher de moi. J'ai donc commencé à leur clarifier la vérité. J'ai pris note de ceux qui n'avaient pas encore compris ce qu'est Dafa et je leur en reparlais quand j'avais l'occasion. Dans l'ensemble, ça s'est bien passé avec les voisins.
Quand cette nouvelle maison a été démolie, j'ai déménagé. Comme il y avait encore une mère, sa fille et un homme âgé qui n'avaient pas encore été sauvés dans le quartier, je me suis rappelé à moi-même de leur parler si jamais je les rencontrais à nouveau.
Mettre l'accent sur le salut des gens
Bien que j'aie toujours aidé à sauver les êtres, je suis encore attaché à l'argent.
Je suis menuisier. Comme ce travail est très rentable, j'ai toujours voulu gagner davantage pour le bien de mon fils. Cependant, quand le travail devient plus chargé, ma cultivation est souvent à la traîne.
Mon fils a acheté une voiture en 2013 et je voulais partager la charge financière. Alors, je partais travailler tôt le matin et je revenais tard le soir.
Un jour, je travaillais sur le toit quand tout à coup, je suis tombé. Pendant un moment, j'ai arrêté de respirer.
Ma conscience principale est sortie de mon corps. J'ai vu mon corps allongé sur le sol, ma main saignait et mon fils pleurait. Je pouvais entendre tout ce que ma famille disait, mais ils n'entendaient pas ce que je disais.
Je me suis dit : « Pourquoi ma conscience principale est-elle sortie ? Est-ce que cela ne signifie-t-il pas la mort ?! Non, je dois revenir ! »
Puis, j'ai senti que le Maître me ramenait. Quand ma conscience principale est revenue, je me suis réveillé.
Après être revenu à la vie, j'ai compris : « J'étais mort et je suis revenu. Ce corps n'est plus ordinaire. Tout en me cultivant bien, je dois utiliser ce corps pour sauver plus de gens et accomplir ma mission. »
J'ai dit à mon fils : « Tu as ce que tu veux faire et j'ai ce que je dois faire. »
Après cela, je suis sorti tous les jours pour clarifier la vérité, quel que soit le temps. Il m'arrivait parfois de ressortir l'après-midi si je n'avais persuadé que quelques personnes de démissionner du Parti communiste chinois le matin.
D'habitude, après avoir engagé notre conversation, je commençais par dire à l'autre personne de se rappeler que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Après leur avoir parlé de Dafa, je parlais du chaos de la société moderne, de la perversité du Parti et de la façon d'éviter le désastre en démissionnant. Généralement, ils acceptaient.
Le processus de parler de la vérité sur le Falun Gong est une façon de me cultiver. Si on me rejette trois fois de suite, je cherche immédiatement à l'intérieur de moi tout attachement humain et je me rectifie rapidement.
En continuant à étudier le Fa, j'ai acquis plus de sagesse. En plus de lire des documents du Falun Gong tirés de l'« Hebdomadaire Minghui », j'ai regardé quelques émissions de la chaîne télévisée NTD et j'ai fait mes propres observations. Ainsi, j'ai acquis une certaine expérience pour parler de la vérité sur le Falun Gong.
Je disais à ceux qui sont timides et craintifs : « Votre corps vous appartient et ce que vous gagnez ne peut servir qu'à nourrir votre estomac et ne suffit pas pour aller chez un médecin. Si vous contractez une maladie grave, votre salaire annuel disparaîtra en quelques jours. Comment assurerez-vous votre sécurité et votre santé ? Si vous vous souvenez vraiment que “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”et que vous le récitez, vous aurez une bonne santé. »
À ceux qui sont indécis, je disais : « Avec tant d'énormes désastres qui se produisent, ne devons-nous pas trouver un parapluie pour nous protéger ? Bien que ce que je vous ai dit ne vous rapportera pas d'argent, cela assurera votre sécurité. Une personne ne peut pas protéger une autre personne. Quant aux assurances, elles ne vous donnent de l'argent qu'après le décès de la personne. Pensez que cela ne vous coûtera rien et que ce n'est pas facile pour moi de vous sauver sous une telle pression. »
Si la personne est un fonctionnaire ou pense que le Parti paie un salaire élevé, je lui dis ceci : « Vous pouvez avoir une vie agréable après la retraite si votre corps est encore en bonne santé ; mais si votre santé est mauvaise, vos économies fondront. La première pensée que vous devriez avoir après la retraite devrait concerner votre santé. Souvenez-vous de “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” et vous pourrez être en sécurité et en bonne santé. »
J'ajoutais que l'initiateur du Parti communiste est Karl Marx, un disciple de Satan, et que Marx lui-même a dit dans le Manifeste communiste que le communisme est un spectre et un démon.
Quand certaines personnes disaient qu'elles ne croyaient pas dans les êtres supérieurs, je leur disais de ne pas penser en termes absolus, car il vaut mieux croire que ne pas croire.
Si je rencontrais des gens très instruits, je leur récitais deux poèmes que j'ai écrits. Cela faisait souvent bonne impression sur les gens et ils étaient alors plus disposés à parler.
Bien sûr, sauver les gens ne dépend pas uniquement de nos paroles. Les actions des disciples de Dafa jouent également un rôle-clé dans le salut des êtres.
Par exemple, il est courant pour les marchands de légumes d'enlever quelques centimes pour arrondir la note du client au chiffre inférieur. Je leur disais de ne pas le faire pour moi, car ils avaient droit à ces quelques centimes. Les commerçants répondaient que ce serait plus facile pour eux si tout le monde était comme moi. Je profitais alors de l'occasion pour leur parler de la vérité sur le Falun Gong. Il y a des moments où j'ai rapporté exprès les quelques centimes le lendemain et les marchands étaient très contents. Cela a naturellement ouvert la voie pour parler du Falun Gong.
Il y a des opportunités partout quand nous mettons tout notre cœur à sauver les gens.
L'importance d'être persévérant
Un incident récent m'a plutôt réconforté.
Une fois de plus, on a démoli ma maison, alors j'ai déménagé dans un endroit éloigné. Avant de déménager, je me rendais souvent dans un salon de coiffure pour une coupe de cheveux.
Un jour, alors que je parlais de la vérité, je suis arrivé par hasard au salon et j'ai pensé à me faire couper les cheveux. Bien que mes cheveux ne fussent pas très longs, je suis entré pour une coupe, car j'avais toujours fait attention à mon apparence.
En arrivant au salon, je me suis rendu compte que je n'avais pas assez d'argent sur moi et j'ai dit à la coiffeuse que j'apporterais l'argent un autre jour. Comme j'étais un habitué, elle me connaissait et m'a dit que c'était correct, ajoutant qu'elle pouvait même me faire cette coupe de cheveux gratuitement. J'étais sûr qu'elle ne croyait pas que j'apporterais l'argent plus tard.
C'était une bonne personne, mais elle était profondément empoisonnée par le Parti. Au cours de ces six ou sept années où j'y allais régulièrement, je lui parlais du Falun Gong chaque fois, mais elle refusait de démissionner du Parti.
Quand j'ai effectivement apporté l'argent le lendemain, elle était surprise.
« Je suis touchée que vous soyez venu juste pour me donner l'argent ! »
Je lui ai dit : « Ce que je vous ai dit avant était vrai. Vous devriez démissionner de la Ligue de la jeunesse communiste et des Jeunes Pionniers. »
Elle a tout de suite joint les mains devant la poitrine et a accepté de démissionner.
À ce moment-là, je me suis senti particulièrement soulagé. J'ai aussi vu l'importance de la persévérance.
Je n'ai jamais enregistré le nombre de personnes à qui j'ai parlé de la vérité ni du nombre exact de gens que j'ai persuadés de démissionner du Parti durant ces quelques années.
Quelqu'un m'a demandé : « Pourquoi parlez-vous toujours de ces faits ? »
« Parce qu'il n'y a rien de mieux que parler de cela ! » ai-je répondu en riant.
Dans le passé, j'aimais toujours parler de la vérité seul. J'étais inquiet quand je voyais que le nombre de personnes qui faisaient chaque jour les trois démissions (Note de l'éditeur : Démissionner du Parti communiste et de ses deux organisations associées) n'était que de 70 000 à 90 000.
J'ai pensé : « Comme ce serait bien si plus de pratiquants pouvaient sortir pour persuader les gens de faire les trois démissions ! Le Parti pervers serait mort de peur s'il y avait des centaines de milliers de personnes qui démissionnaient chaque jour. »
Maintenant, j'emmène des pratiquants qui veulent apprendre à parler de la vérité sur le Falun Gong en personne. Après m'avoir suivi quelques fois, certains pratiquants peuvent commencer à parler du Falun Gong seuls. Tant que l'on a à cœur de sauver les gens, ce n'est pas difficile de parler du Falun Gong !
Veuillez par compassion indiquer toute chose inappropriée. Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
Traduit de l'anglais en Suisse
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