(Minghui.org) J'ai commencé la cultivation et pratique du Falun Dafa en 1997, à l'âge de 27 ans. À partir de ce moment-là, les principes du Fa m'ont aidée à faire face calmement aux moments difficiles de ma vie. Mon mari, convoitant des gains pour lui-même, a commis un délit en 1998 et a été condamné à une peine de dix ans de prison. J'ai fait beaucoup d'efforts pendant ce temps pour élever notre fils de 3 ans en faisant des petits boulots.
Mon mari rejoint la famille
Après la commutation de sa peine, mon mari a achevé sa huitième année de prison en mars 2006 et il est retourné à la maison. Il était très faible quand il est arrivé à la maison, et tous les jours je lui préparais deux tasses de lait de soja, et j'essayais de lui procurer beaucoup de nourriture nutritive. Il s'est reposé à la maison pendant une demi-année. Pendant tout ce temps, il ne cessait de demander de l'argent pour aider certains détenus qui avaient été libérés. Je le lui ai donné sans hésiter. J'ai dit : « Le jour où tu te sentiras mieux et que tu trouveras un emploi fixe, tu pourras gagner toi-même de l'argent en faisant bien ce travail. »
Mon mari avait besoin d'un peu de temps pour se réadapter à la vie de famille et à la société. Ma sœur et ma nièce vivaient aussi avec nous. Je lui ai souvent raconté combien nous nous sommes entraidées pendant toutes ces années où il n'était pas là. Avant le décès de mon beau-frère, celui-ci traitait mon enfant comme le sien ; souvent il l'emmenait avec lui pour des sorties, et il lui achetait des vêtements et de la nourriture. Par conséquent, nous devrions également traiter notre nièce comme notre propre fille. Mon mari a dit qu'il comprenait et qu'il ferait pareillement.
Quand mon mari a été libéré de prison et est retourné à la maison, ma mère montrait du mécontentement. Mais après avoir eu quelques conversations avec ma tante et mon oncle, tous ont compris qu'il fallait oublier le passé et ne pas accuser les autres. C'est ainsi que mon mari a eu la chance de recommencer sa vie.
Mon mari était reconnaissant que je l'aie attendu pendant toutes ces années où il avait été incarcéré. Je lui ai dit : « J'ai compris des enseignements de Maître Li qu'entre mari et femme, il n'y a pas seulement de la sentimentalité, mais il y a aussi de l'altruisme. Réfléchis, notre enfant était jeune, et je n'avais pas d'emploi. Il y avait de nombreuses tentations qui m'entouraient. Penses-tu que simplement être gentille aurait résolu tous les problèmes ? Non, c'est mon Maître qui m'a enseigné à être une bonne personne et à être toujours prévenante envers les autres. À l'époque, ta sœur m'a dit de divorcer parce qu'elle pensait que personne n'allait attendre dix ans jusqu'à ce que son mari soit libéré de prison. J'ai dit à tes parents que j'allais t'attendre. Évidemment, je leur ai aussi dit que s'ils pouvaient m'aider un peu, je leur en serais très reconnaissante. Je voulais que notre enfant puisse finalement vivre avec son père et sa mère biologiques. Mais personne ne m'a crue. Cependant, je ne leur en veux pas. »
J'ai continué : « J'ai fait ce que je pouvais et je les considérais toujours comme des membres de ma famille. Quand ta sœur était malade, je lui ai apporté de la nourriture et j'ai pris soin de notre enfant de trois ans. Je suis aussi allée chez tes parents pour laver les vêtements et faire des petits travaux autour de la maison. J'ai aussi aidé à nettoyer la maison de ta sœur et à la mettre en location avant la fin du bail. L'argent gagné avec la location a été envoyé à ta sœur. J'ai été capable de faire toutes ces choses parce que je me considère comme une pratiquante de Falun Dafa. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, j'aurais été une personne égoïste qui ne voudrait pas traverser des épreuves ni assumer ma responsabilité. J'aurais peut-être divorcé et j'aurais donné notre enfant à tes parents, j'aurais vendu notre maison et je serais partie ailleurs trouver mon bonheur. Dans ce cas, il n'y aurait plus eu de famille. » Mon mari a été très touché. « Tu es comme une bodhisattva », a-t-il dit.
Mon mari commence à comprendre le principe du Fa
Mon mari ne s'est pas opposé à ce que j'étudie les livres de Dafa et que je fasse les exercices. Mais dès que je lui expliquais les faits, il ne voulait plus m'écouter. Sa tête était remplie de l'athéisme du Parti communiste chinois. Quand il a vu que des disciples souffraient de la persécution, il m'a dit : « Dans les prisons, quand les détenus ordinaires sont tués, ils disent que ces personnes sont mortes d'une crise cardiaque. Avec vous qui pratiquez le Falun Dafa, rien n'est garanti. Personne en Chine ne vous traite comme des êtres humains. »
J'ai pensé en moi-même que, puisque mes mots n'avaient pas pu le convaincre, j'allais utiliser mes actes pour lui faire voir la beauté et la bonté de Dafa. J'ai installé un récepteur satellite pour NTDTV à la maison. Mon mari était très contre au début et il regardait simplement quelques films. Je ne l'ai pas ennuyé concernant son choix de programme. Au contraire, j'ai souvent parlé avec lui sur des choses qui se passent en Chine, nombreuses étaient celles dont il n'avait jamais entendu parler. Graduellement, il a commencé à prêter attention à certaines affaires courantes actuelles et aux actualités locales. Il a aussi commencé à développer une réflexion indépendante et à s'interroger sur certaines des choses dont il avait entendu parler.
Le site Internet Minghui publie beaucoup de souhaits et meilleurs vœux qui sont envoyés au Maître autour du Nouvel An, de la Journée mondiale du Falun Dafa et de l'anniversaire du Maître. Lors d'un de ces jours particuliers, mon mari a par hasard regardé un programme appelé « Legends Unfolding » (en français : Les légendes se déploient) sur NTDTV. Il a dit : « C'est la force d'avoir un système de croyance ! » Je pouvais sentir que son cœur avait commencé à être touché. Pendant cette période, il rêvait souvent d'être en compagnie de gens qui étaient déjà décédés et ils l'invitaient à venir les rejoindre. Je lui ai dit que c'étaient des indices pour l'informer qu'il était en danger. Je lui ai donné une amulette de Falun Dafa à porter sur lui et depuis lors, il l'a tout le temps avec lui.
Mon mari travaillait dans une aciérie. Un jour, pendant qu'il tentait de nettoyer une caméra qui était suspendue au-dessus d'un haut fourneau, le garde-corps de protection a cédé et il est tombé dans le haut fourneau. Il a atterri sur une tablette ouverte à 30 cm du centre du four. Il n'a eu qu'une grosse ecchymose à la cuisse et n'a rien eu d'autre d'important. S'il était tombé dans la fournaise, ç'aurait été la fin pour lui ! Tous ses collègues étaient effrayés, mais heureux que rien de mal ne lui soit arrivé.
En plus du travail à l'usine, il avait aussi un emploi à mi-temps dans une société de gestion d'immeuble. Parce qu'il n'était pas d'accord avec son gestionnaire qui exigeait des clients des paiements déraisonnables, il a été congédié. Mais alors, un jour plus tard, le gestionnaire a été licencié et mon mari a été réengagé. Je lui ai dit : « Quand tu aides vraiment les gens, tout le monde le sait, tu es récompensé par le ciel ! Les gens mauvais sont naturellement punis. »
Une famille harmonieuse
Une fois que mon mari s'est installé dans son emploi et qu'il a eu un revenu stable, il a discuté de l'achat d'une tombe pour ma belle-mère décédée en 2001. Pourquoi tenait-il à en discuter avec moi ? C'était parce que ces deux frères plus âgés avaient déjà des revenus stables, vivaient des vies confortables et ne voulaient pas le faire. Mon mari était inquiet que je refuse. Il voulait que ses parents soient enterrés ensemble et était fier de pouvoir le faire. Je l'ai complimenté de faire de son mieux et de ne pas s'inquiéter des décisions de ses frères.
Mon mari est allé à Pékin pour rendre visite à son frère et il a aussi rencontré pour la première fois la belle-mère de son frère. Mon mari pensait que la famille de son frère ne traitait pas ma mère avec beaucoup de respect. Même si c'était l'habitude de donner un cadeau quand on rencontre un membre de la famille pour la première fois, mon mari avait décidé de ne rien acheter pour cette femme. Il ne lui semblait pas que c'était quelque chose que la famille ferait par respect. Je lui ai dit qu'il devait le faire de toute façon parce qu'il faut respecter les autres. En fin de compte, il a acheté quelque chose et la dame était très heureuse de son geste.
L'année dernière, mon mari a trouvé une liasse d'argent que quelqu'un venait de laisser tomber. Il s'est rappelé le principe du Fa dont je lui avais parlé, et il a couru pour rendre l'argent à la personne qui l'avait laissé tomber. J'étais contente quand j'ai appris l'histoire et de voir les changements en lui. La vie de ses frères et sœurs n'était pas facile. Ils étaient souvent entourés de maladies, de divorces, de problèmes avec les enfants et de nombreux autres défis dans la vie. En comparaison, il sentait qu'il vivait en paix. « Ma famille harmonieuse me donne l'impression d'être toujours dans un port à l'abri », a-t-il dit.
J'ai quitté mon emploi à temps plein en 2013. Mon mari m'a soutenue et m'a dit de ne pas m'inquiéter pour nos finances, car il s'occupait de tout à la maison. Je suis ravie du temps supplémentaire dont je dispose maintenant, et ainsi, je passe plus de temps à informer les gens sur les faits concernant le Falun Gong.
J'ai demandé à mon mari s'il était reconnaissant envers le Maître. Il a dit : « Bien sûr et je parle du fond du cœur. » Au moment du Nouvel An, quand nous envoyons nos vœux à Maître Li, mon mari a dit : « Je souhaite un heureux Nouvel An à Maître Li. J'espère que de plus en plus de gens dans le monde deviennent ses élèves. J'espère que notre pays soit rempli de pratiquants de Falun Dafa. Que tous puissent être gentils et bienveillants les uns envers les autres et que le principe noble du Falun Dafa se propage dans tous les coins de la Chine. »
Traduit de l'anglais en Belgique
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